mardi 30 décembre 2008

Llouis qui tombe tout seul - Matthieu Simard

Quatrième de couverture :

C’est un roman-dérive, l’histoire d’une chute incontrôlée, de la douleur d’être isolé. C’est l’histoire de Llouis, enfermé chez lui depuis quatre ans, seul avec sa télévision, seul tout seul à en perdre la tête sans s’en rendre compte. Llouis qui sort un jour comme ça, quand il perd la télécommande. Llouis qui plonge tête première, tête perdue, dans cet extérieur qu’il ne reconnaît plus.

«C’était un réflexe, un geste, une pulsion, un spasme, c’était l’inconscient qui me contrôlait, le besoin de voir ailleurs, autre chose ailleurs. S’il n’y avait plus rien ici, voir ailleurs. J’étais sorti sans réfléchir, sans me poser de question, comme si dehors il y avait un remède miracle au drame qui m’avait secoué, une pilule qui guérirait tout, une télévision allumée qui m’attendait.»

C’est l’histoire de Llouis qui redécouvre tout un monde, perdu sans repères et sans amis — sans rampe pour se retenir de tomber. Llouis qui croise dans sa chute un caissier ventriloque, un boucher psychologue, un météorologue vendeur d’autos, et des gens ordinaires aussi. C’est l’histoire de Llouis qui tombe.

Je viens juste de terminer, ce matin, ce roman qui est mon tout premier contact avec l'oeuvre de Matthieu Simard. Aux premiers abords, l'histoire de Llouis qui tombe tout seul ne me plaisait pas beaucoup. Je suis loin d'être une fanatique de la télévision et l'isolement n'est pas un de mes thèmes de prédilection. Cependant, au fil des pages, j'ai été conquise par le style d'écriture bien spécial de Matthieu Simard et aussi, par son personnage haut en couleurs.

J'ai beaucoup aimé les jeux de mots et le ton humoristique, teinté d'absurde et de dérision, de Matthieu Simard. Il doit avoir beaucoup d'imagination et être un fin observateur dans la vie de tous les jours pour écrire un livre qui sort de l'ordinaire comme celui-là. Ses réflexions sont souvent drôles, cocasses mais surtout, intelligentes.

Contre toutes attentes, je me suis attachée à ce Llouis que je trouvais au départ un peu "cinglé", je l'admets. Il veut être gentil, avoir un ami, mais, décidément, il s'y prend bien mal. Il fait des réflexions toutes enfantines qui m'ont souvent charmées.

Je vais assurément retenter le coup avec un autre roman de cet auteur.

Ajout du 11 janvier 2009 : Quelques semaines après cette lecture, j'y repense de temps à autre. Ce doit être un livre qui se laisse apprécier autant après sa lecture...

vendredi 26 décembre 2008

Les hommes qui n'aimaient pas les femmes (Millenium 1) - Stieg Larsson

Quatrième de couverture :

Ancien rédacteur de Millénium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires.

Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée. placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documnts cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier.

Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers, lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire.

Vous devez sans doute avoir lu des tonnes de commentaires sur ce premier roman de cette série. Mon billet ira dans le même sens que la grande majorité des billets, j'ai carrément dévoré ce livre !

Le début a été extrêmement laborieux puisque je ne m'y connais absolument pas en économie. Il faut tout de même cent pages avant que la mission de Mickael soit claire. Avant d'atteindre la révélation d'Henrik, je lisais avec bien peu d'intérêt. J'aurais probablement abandonné si je ne connaissais pas tout le succès du roman partout dans le monde. Heureusement, j'ai continué.

La suite est terriblement prenante. L'enquête m'a captivée du début à la fin. J'avais rarement le goût de le reposer même si je devais le faire (on ne peut pas tout délaisser, quand même !). L'histoire est tellement riche en détails (les événements, les dates, etc.) qu'elle pourrait être réelle. Les personnages semblent vrais, aussi, à un point tel que j'avais l'impression de retrouver des connaissances ou des amis à chaque fois que je reprenais ma lecture. J'ai particulièrement apprécié les présences de Lisbeth Salander qui est un personnage (mon préféré sans hésitation !) vraiment intriguant. Bien qu'elle soit assez spéciale, je l'aimais bien et j'avais pitié d'elle parfois. La fin est bien construite aussi. J'avais des doutes et des soupçons sur quelques trucs mais en gros, je ne m'y attendais pas. J'adore me faire surprendre de la sorte !

Il est donc certain que je continuerai à lire cette trilogie. Je suis une nouvelle fan parmi les nombreux fan de Millénium. Je pense, par contre, prendre une petit pause. Il faut d'ailleurs que je me procure les suites mais, je veux absolument retrouver Lisbeth et Mickael bientôt !

mercredi 24 décembre 2008

So this is Christmas !


Meilleurs voeux à tous mes visiteurs, amis, bloggeurs et bloggeuses, lecteurs et lectrices !

Joyeux Noël à vous tous !

lundi 22 décembre 2008

Salut Galarneau ! - Jacques Godbout

Quatrième de couverture :

Galarneau, québécois parmi d'autres, a équipé un vieil autobus pour en faire une baraque à "chiens chauds", ce que nous les Français nous appelons des "hot dogs" (rires). Il a un coeur gros comme une maison, ce qui ne l'empêche pas de courir le coeur du monde, tout autant que les rues, les amis, les rêves, pendant que sa femme couche avec des hommes mieux habillés et certainement moins rêveurs (pleurs). Alors Galarneau écrit des poèmes et fait murer sa maison. Question : jusqu'où iront ses rêves ?


La lecture de ce classique de la littérature québécoise date de quelques temps. Des artistes québécois ont révélés, dans une émission culturelle à la télévision, que cette oeuvre les avait marqués et influencés dans leur art. J'ai voulu voir que quoi il s'agissait, évidemment.

L'écriture de Jacques Godbout est fabuleuse. Elle est poétique et garnie de nombreuses jolies métaphores. Certains passages sont désormais connus, plusieurs valent vraiment la peine qu'on s'y attarde. Je relisais certaines phrases deux ou trois fois. Cependant, l'écriture n'a pas suffit, dans mon cas. J'aurais voulu une histoire plus intéressante tout au long du livre bien qu'elle ne soit pas ennuyeuse, je l'admets. C'est que m'attendais à beaucoup mieux que ça. Les personnages ne m'interpelaient pas, j'étais même indifférente à Galarneau. Les métaphores prennaient tellement de place que j'avais de la difficulté à distinguer ce qu'il lui arrivait réellement. La fin m'a déçue, je n'ai jamais tout à fait compris.

Je ne pense pas que cette histoire me marquera ou m'influencera beaucoup. Je retiendrai seulement que Godbout a une très belle plume. Je suis peut-être passée à côté de quelque chose... je ne sais pas.

dimanche 21 décembre 2008

Une si longue nuit - Mary Higgins Clark

Quatrième de couverture :

Alors que New York illuminé s'apprête à fêter Noël, une femme abandonne son enfant devant une église, et disparaît dans la nuit. A l'intérieur, un petit malfrat attend le départ du dernier prêtre pour s'emparer d'un précieux objet du culte, jusqu'au moment où l'irruption de la police l'oblige à battre en retraite. Quant au bébé, personne ne saura qu'il était là... Il faudra le plus grand des hasards pour que Willy et Alvirah Meehan, détectives de choc, découvrent des années plus tard la trace de cette affaire rocambolesque. Une enquête mouvementée commence...

Tiens, un autre petit polar de Noël ! Je crois que c'est l'occasion d'en parler. En plein mois de juillet, ça risque d'être moins intéressant ! J'ai lu celui-ci il y a quelques années. Il s'agit d'un court roman, d'environ 210 pages, mais qui réussit tout de même à nous mettre dans l'ambiance de Noël. Bien que ce ne soit pas un des meilleurs romans qu'a écrit Mary Higgins Clark et que l'on voit tout venir à l'avance, j'ai passé un agréable moment devant le foyer en le lisant. Le livre se lit rapidement et a le mérite d'être distrayant. J'aime bien que ses histoires se déroulent dans New York pendant le temps des fêtes. Cette ville est tout simplement féérique durant cette période !

Je suppose, cependant, que les amateurs de grands polars n'aimeront pas car oui, c'est prévisible ! Et, ça n'a rien d'innovateur. Je ne suis pas convainquante pour celui-ci, il est loin d'être un coup de coeur. Je veux tout de même laisser une trace de tout ce que j'ai lu, vous savez, c'est ma mission !

jeudi 18 décembre 2008

C'est les vacances !

Ça y est, je suis en vacances ! Je veux en profiter de l'occasion pour souhaiter d'heureuses vacances à tous ceux et celles qui ont la chance, comme moi, d'être en vacances pour le temps des fêtes. Profitez-en bien avec les gens que vous aimez et gâtez-vous !
Je suis curieuse... Que comptez-vous faire de vos journées pendant le temps des fêtes? Voir parents et amis ? Lire ? Blogger ? Aller mettre le nez dehors ? Jouer dans la neige ? Aller au cinéma en bonne compagnie ?
Moi ?? Toutes ces réponses !

Je me suis plongée dans le Millénium 1 (Les hommes qui n'aimaient pas les femmes) que tout le monde a lu, sauf moi, pour mes froides soirées d'hiver avec de bons cafés. À suivre...

mercredi 17 décembre 2008

Les filles de Caleb (tomes 1-2-3) - Arlette Cousture

Quatrième de couverture :

Avec Le Chant du coq et Le Cri de l’oie blanche, deux premiers tomes des Filles de Caleb et best-sellers au Québec et en Europe, Arlette Cousture a redonné ses lettres de noblesse à la littérature populaire. Bien des années plus tard, elle offre à son public nombreux le troisième tome de sa grande saga.

Dans L’Abandon de la mésange, on fait la connaissance d’Élyse, petite-fille d’Émilie Bordeleau et fille de l’impétueuse Blanche, femmes qui ont lutté pour exister à part entière dans une société fermée. Élyse a 20 ans en 1960, année où la Révolution tranquille entraîne le Québec dans la modernité. À l’inverse de sa jeune sœur qui sera avocate, Élyse est tiraillée entre les nouvelles voies s’ouvrant aux femmes et son désir profond de se marier et de fonder une famille. Sa mère, inconsolable de n’avoir pu devenir médecin, “trouve qu’elle a embrayé sa vie à l’envers”. La jeune fille mettra du temps, et beaucoup de larmes, avant de trouver un équilibre entre rêves et réalité.

Cette série n'est plus à la mode malheureusement, elle a été populaire il y a plusieurs années. Je souhaite tout de même en parler car elle a été une des premières séries "adulte" que j'ai lues avec la série Anne de Lucy Maud Montgomery. J'avais reçu le coffret des 3 tomes en cadeau à Noël. Je suis trop jeune pour avoir vraiment suivi les séries télévisées lorsqu'elles jouaient pour la première fois à la télévision. Ma mère les regardait mais elle avait décidé que ce n'était pas de mon âge, surtout après la panique que j'ai fais lorsque j'ai aperçu Blanche (Pascale Bussières) couper la jambe d'un homme dans son dispensaire. J'en avais presque fait des cauchemars ! Je m'en souviens encore, c'est tout dire ! Je n'avais donc pas en tête les visages de Marina Orsini, de Roy Dupuis et de tous les autres lors de la lecture, quelques années plus tard. Bien sûr, j'ai vu les séries télévisées par la suite, qui ne cessent d'être rediffusées et, maintenant, je suis incapable d'oublier les visages des acteurs québécois !

Comme le dit le résumé, il s'agit de littérature populaire. Ce sont trois vies de générations différentes qui sont détaillées, trois vies de femmes "ordinaires" d'une même famille mais auxquelles je m'étais beaucoup attachée à l'époque. Je me suis toujours identifié davantage à Émilie, l'héroïne du tome 1 (devinez pourquoi, c'est facile !! ), mais j'avais bien aimé les autres aussi. Le tome 3, plus près de notre époque, m'a beaucoup intéressé pour ses références à la vie montréalaise dans ces années-là (la Révolution tranquille, l'Expo universelle '67, etc.). Ce sont des lectures faciles et hautement divertissantes. Ma cousine les a lu, il y a quelques années, alors qu'elle avait 15 ans, elle a adoré aussi. Ce n'est pas que qu'on aurait tendance à proposer à des adolescentes de nos jours mais, apparemment ça leur plait. D'ailleurs, c'est probablement une série qui m'a donné le goût de lire à l'adolescence car ce n'est pas les livres obligatoires de l'école qui sont les plus divertissants, malheureusement. La lecture de cette série reste pour moi un excellent souvenir !

lundi 15 décembre 2008

Ah... les examens !

Ce matin, gros examen... et demain aussi :( Je suis plutôt absente sur mon blog mais, plus pour longtemps. La session des examens universitaires est commencée, c'est pourquoi j'ai moins de temps à consacrer à mes passe-temps. Je ne lis presque plus... pour l'instant, je dirais que j'étudie et je stresse (passionnant, non ?) mais ça redeviendra plus normal parce qu'à partir de jeudi, c'est les vacances de Noël !!!

jeudi 11 décembre 2008

Cartes sur table - Agatha Christie

Quatrième de couverture :

Mr Shaitana est un bien étrange personnage : longue figure, moustache cosmétiquée et sourcils en accents circonflexes qui accentuent son air de Méphisto. Et Mr Shaitana, qui est véritablement diabolique, s'est plu, ce soir-là, à convier à dîner huit hôtes triés sur le volet : quatre spécialistes du crime et quatre personnes qui seraient - à ses dires - des criminels assez habiles pour ne s'être jamais fait pincer.

Il ne faut pas trop jouer avec le feu, fût-on le diable ou peu s'en faut. Au cours de la partie de bridge qui prolonge cette extravagante soirée, le rictus démoniaque s'effacera définitivement de la longue face de Mr Shaitana. Tout simplement parce que l'un de ses invités lui a donné un coup de poignard bien placé...

J'ai continué ma découverte de l'oeuvre d'Agatha Christie avec ce deuxième roman. Une fois de plus, j'ai adoré. C'était parfait pour lire, ces temps-ci, dans mes pauses d'étude et de travaux (vive les fins de sessions universitaires!), ça ne demande pas beaucoup de concentration et c'est très divertissant.

Au début, l'histoire ne m'emballait pas trop car je déteste les jeux de cartes. Je ne sais jouer qu'à un ou deux jeux et, je ne veux pas en apprendre de nouveaux. Je me tiens loin lorsque quelqu'un sort un jeu de carte. Ça existe la phobie des cartes ? J'en souffre probablement ! Dans ce roman, le meurtre survient pendant une partie de bridge et au début, on en parle beaucoup, l'enquête fait même référence à la partie à quelques reprises. J'avais peur de manquer un indice car je n'y comprenais rien mais, après le premier quart du livre, on en parle moins, j'ai davantage apprécié. J'ai bien aimé qu'il n'y ait que quatre suspects. Les quatre sont intéressants mais, j'aurais voulu savoir s'ils étaient vraiment tous des criminels. Le personnage, Shaitana, affirmait que oui mais, nous en sommes jamais bien certains. Tout au long du livre, on en apprend sur la vie qu'a mené chacun de ces suspects pour démasquer l'assassin parmi eux car il y a très peu de preuves dans ce crime. Cette fois-ci, Agatha Christie m'a bien eu ! Je n'ai pas identifié le bon personnage, j'ai fais fausse route. Je ne me sers probablement pas assez de mes petites cellules grises !

mardi 9 décembre 2008

Le voleur de Noël - Mary Higgins Clark & Carol Higgins Clark

Quatrième de couverture :

New York. Au pied du Rockefeller Center sur la 5e Avenue, on fête Noël en musique autour d'un immense sapin. Mais cette année, une mystérieuse disparition dans les forêts du Vermont risque de gâcher cette tradition. À moins qu'avant les douze coups de minuit, Regan Reilly et Alvirah Meehan ne démasquent celui qui s'est emparé de l'arbre, et d'un butin beaucoup plus précieux qu'on ne le croit...

Ce livre m'a déçu. Il n'est pas à la hauteur des livres que Mary Higgins Clark a l'habitude d'écrire. Il se laisse lire, tout de même, puisqu'il est extrêmement court. Avec la grosseur des caractères, j'ai cru un moment qu'il s'agissait d'un livre jeunesse. Même si ce n'était supposément pas le cas, je crois qu'il conviendrait davantage à ce public puisque le suspense est très faible et, les péripéties sont enfantines et terriblement prévisibles. On dirait, à certains moments, qu'il s'agit d'une parodie de polars. Est-ce le cas et que je ne sois pas au courant ?

Je n'ai pas pu mettre en garde ma mère avant qu'elle ne quitte pour un petit séjour au ski avec ce roman dans ses bagages. Elle est revenue avec les même impressions que moi. Elle a tout deviné aussi. Mais, cette histoire nous a tout de même marquée d'une certaine manière puisque un an après sa lecture, nous en parlons encore et surtout, nous en rions ensemble. En fait, nous rions surtout du personnage d'Opal, quelle cruche ! :P Toutes les fois où j'entends parler de l'énorme sapin du Rockefeller Center, j'ai une pensée pour ce livre. Je suis allé, à New York pendant le temps des fêtes l'an dernier, et je me suis imaginé un petit sac dans la grosse branche du célèbre sapin... Comme quoi ce ne sont pas que les chefs-d'oeuvre qui nous marquent !

En prime, voici quelques photos de mon propre passage à New York pour vivre la frénésie du temps des fêtes comme on la voit dans les films et l'imagine dans des livres comme celui-ci.






samedi 6 décembre 2008

Tentation - Stephenie Meyer

Quatrième de couverture :

"Tu ne me reverras plus. Je ne reviendrai pas. Poursuis ta vie, je ne m'en mêlerai plus. Ce sera comme si je n'avais jamais existé."

Rejetée par celui qu'elle aime passionnément, Bella ne s'en relève pas. Fascinée par un vampire, comment pourrait-elle retrouver goût à la pâle existence humaine ? Pourtant il faut vivre. Mais Bella n'a de goût pour rien, sinon le danger : alors elle entend la voix d'Edward, et éprouve l'illusion de sa présence.Comme s'il ne l'avait pas abandonnée, comme s'il tenait encore à elle. Bella échappera-t-elle à cette obsession amoureuse qui la hante ? A quel prix?


Je viens tout juste de terminer ce deuxième tome de la saga de l'heure. Avec la sortie de l'adaptation du premier tome au cinéma, j'ai bien l'impression que plusieurs livres de Stephenie Meyer se retrouveront sous les sapins de Noël. J'ai pris une pause entre le premier et le deuxième tome car je voulais "m'ennuyer" de Bella et d'Edward avant de poursuivre. C'est le visionnement du film qui m'a redonné le goût d'y replonger.

J'ai préféré le premier mais celui-ci n'est tout de même pas loin derrière. J'ai bien aimé l'histoire de Bella, même sans Edward. J'ai bien aimé la peine d'amour vécue par Bella. Non pas que j'aimais la voir souffrir mais tout était bien décrit et j'ai vraiment ressentie le désespoir d'une adolescente en amour. Nous en apprenons beaucoup plus sur Jacob et, je l'aime bien. Je serais dans le même dilemme que Bella : Edward ou Jacob ? Parfois, c'est Edward, parfois, je préfère Jacob. Edward est superbe mais Jacob est plus simple et, il est gentil. Chacun a un charme différent. Une fois de plus, j'ai apprécié le dénouement de l'histoire. Je me suis surprise à "googler" la ville de Volterra pour voir à quoi elle pouvait ressembler.

Les points négatifs maintenant, il y en a mais bien peu. D'abord, j'avoue que certains passages m'ont semblé plus "enfantins". Je devais me répéter que c'était de la littérature jeunesse mais c'est un détail mineur. Cependant, je dois absolument pousser un gros coup de gueule à mon édition. Je n'ai jamais vu un livre avec autant de coquilles. Il y a des fautes de frappes, des mots collés (sans espace entre les mots) et plusieurs erreurs d'orthographes et grammaticales. Certaines m'ont sauter aux yeux. Par exemple : "je savait..." et "c'étaient les arbres...". Je n'en ai relevé que deux mais parfois, j'en comptais deux dans une même page et je suis loin d'être correctrice. Comment peut-on se plaindre que les jeunes écrivent mal quand les livres qui leur sont dédiés sont ainsi ?

Enfin, j'ai bien aimé ce livre et je compte, bien entendu, continuer à lire cette série qui sort de l'ordinaire. J'ai hâte de retourner à Forks et de vivre à nouveau d'impressionnantes aventures en compagnie de Bella et des autres créatures !

jeudi 4 décembre 2008

Mon petit compagnon de lecture :)

Tant qu'à parler habitude de lecture, aussi bien continuer sur ma lancée ! Je veux vous présenter mon joli compagnon de lecture, mon chaton Pierrot actuellement âgé de 5 mois.

Pierrot bébé (1 mois)

Pierrot adore jouer, il chasse absolument tout dans l'appartement et a l'habitude de courir d'un bout à l'autre ! Mais, quand vient le moment de se reposer, ce qu'il aime par-dessus tout c'est poser sa tête sur les jambes et s'y endormir alors que je lis sur mon lit ou sur le divan de salon. Il le fait presque tous les jours pour mon plus grand plaisir ! Il est mon compagnon de lecture officiel ! N'est-il pas adorable ? :)

Pierrot regarde par la fenêtre (4 mois)

mardi 2 décembre 2008

Les habitudes d'une lectrice

J'ai décidé de répondre à ce petit questionnaire concernant les habitudes de lecture que j'ai trouvé chez Keisha. Je n'ai pas l'habitude d'en dévoiler beaucoup sur moi mais, je le ferai par cette occasion !

-Plutôt corne ou marque page? Marque page, j'aime bien quand ils ont une signification particulière. J'ai eu quelques temps un marque page acheté en voyage, j'aimais me rappeler de beaux souvenirs ! J'en utilise actuellement un que m'a offert une personne que j'aime beaucoup... beaucoup :)

-As-tu déjà reçu un livre en cadeau ? Oui ! J'aime bien recevoir des livres en cadeaux surtout par ceux qui me connaissent bien comme ça, pas de mauvaises surprises. J'en recevrai probablement à Noël !

-Lis-tu dans ton bain? J'adore ça mais, je ne prends pas souvent le temps de le faire. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi. Je suis plutôt du genre douche rapide.

-As-tu déjà pensé à écrire un livre? Oui, quand j'étais plus jeune. Les gens de mon entourage en savent quelque chose ! J'écrivais des histoires que ma famille et mes amis lisaient. J'ai un peu abandonné ce projet :P Mais, qui sait, un jour peut-être ?

-Que penses-tu des séries de plusieurs tomes? S'il y a plus de 3-4 tomes déjà sorties, j'hésite souvent à m'y lancer. Je ne suis pas fan des longues séries qui s'éternisent bien que j'aime les petites séries de quelques tomes. Cependant, si au bout d'un livre, l'intérêt n'est plus là, je ne lis pas les autres tomes. Je ne m'oblige jamais à finir une série commencée.

-As-tu un livre culte? Un seul ? Nah.. impossible de faire un choix !

-Aimes-tu relire? Je relis parfois mais, c'est plutôt rare pour l'instant. J'ai surtout relu des livres lus à l'adolescence alors que mes perceptions étaient différentes. Peut-être que dans une dizaine d'années je relirai ceux que je lis ces temps-ci !

-Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs de livres qu'on a aimé? Je n'ai jamais rencontré d'auteurs, je crois, les salons du livre ou les trucs du genre ne m'intéressent pas beaucoup actuellement.

-Aimes-tu parler de tes lectures? Oui, avec ceux et celles qui lisent aussi mais, ils sont très peu nombreux dans mon entourage malheureusement. C'est pourquoi j'ai créé ce blog ! Je veux échanger avec vous :)

-Comment choisis tu tes livres? J'en ai entendu parler à la télévision, sur les blogs :) ou ailleurs. Je peux aussi avoir aimé d'autres livres de l'auteur en question. Parfois, je ne choisis qu'en lisant la quatrième de couverture.

-Une lecture inavouable? Non, je ne crois pas... Ah oui ! j'ai lu un Danielle Steel à l'adolescence. Il s'intitulait Un si long chemin. Il s'agissait d'une histoire d'amour (évidemment) interdite entre un prêtre et une jeune femme dans un couvent. Je ne le lisais que dans ma chambre chez moi. C'était honteux pour moi. Malgré tout, je n'avais pas détesté...

-Des endroits préférés pour lire? Dans mon salon avec un café le matin, sur mon lit avant de dormir et dehors, l'été. J'adore lire dehors chez ma mère, à la campagne où il y a une jolie terrasse avec vu sur une petite rivière.

-Un livre idéal pour toi serait: Tout livre que l'on a pas envie de quitter...

-Lire par dessus l'épaule? Pouvez-vous répéter la question ???

-Télé, jeux vidéos ou livre: Livre... et télé de temps en temps.

-Lire et manger? Lire et boire, ça oui ! Avec bon café, j'adore ! Manger, ça m'arrive rarement...

-Lecture en musique, en silence, peu importe? En silence, principalement.

-Lire un livre électronique ? Pas du tout !

-Le livre vous tombe des mains : aller jusqu'au bout ou pas? J'abandonne parfois mais souvent, je me dis que la suite va être mieux et je me rends jusqu'à la fin pour parfois être encore plus déçue.

La question que j'ajoute:
-Avez-vous déjà lu un livre jusqu'aux petites heures ? Oui, quand le livre était vraiment prenant... mon record : 3h30 !

Je ne taguerai personne mais, si vous en avez envie, continuez la chaîne ! Il suffit de répondre aux questions déjà existantes et d'ajouter une question à la fin.

dimanche 30 novembre 2008

Pas de Noël cette Année - John Grisham

Quatrième de couverture :

Cette année, la première où leur fille a quitté la maison familiale, les Krank font leurs comptes et décident de faire l'impasse sur Noël. Finis le sapin, les cartes de voeux et Frosty, le bonhomme de neige illuminé, à eux les plages de sable fin, les palmiers et le ciel éternellement bleu ! Une croisière, financée par les économies réalisées, est exactement ce qu'il leur faut. Mais, c'est sans compter leurs voisins qui, de l'envie et des encouragements, passent bien vite à une hostilité à peine voilée devant ce rejet des traditions de la petite communauté soudée. Assiégés par des chorales militantes et des supporteurs de Frosty, les Krank tiennent bon... jusqu'au jour où...

À chaque mois de décembre, quand la folie du temps des Fêtes s'amorce, j'ai une petite pensée pour ce court roman que j'ai lu il y a quelques années. Il ne faut pas s'attendre à un polar comme John Grisham a l'habitude d'écrire sinon, vous risquez d'être déçu. Il s'agit plutôt d'une petite comédie à la sauce burlesque sur la fête de Noël chez mes voisins américains. Je dois avouer que pratiquemment tout s'applique aussi ici, au Québec. Même si le roman est assez prévisible par moment, il nous fait rire de nos habitudes culturelles frôlant parfois le ridicule pour fêter Noël. Il nous fait aussi réfléchir sur la surcommercialisation (pas certaine que ce mot existe mais enfin vous comprenez !), de la surconsommation et du sens que l'on donne à cette fête. Il parle aussi du stress malheureusement engendré par ce temps de l'année, qui ne devrait être qu'une source de plaisir, chez plusieurs personnes. Un petit conte de Noël humoristique et intelligent !

Ce livre a été adapté au cinéma sous le titre de "Noël chez les Krank". Bien que j'ai passé un bon moment de lecture, je ne suis pas certaine que je me risquerais pas à visionner cette adaptation.

jeudi 27 novembre 2008

Fascination (Twilight) Le film

Et oui, je suis allé voir ce film tant attendu hier soir. Je suis entrée dans le cinéma avec plein d'attentes ayant lu le livre et, je suis ressortie avec un avis mitigé mais pas avec d'énormes déceptions. Je suis allé avec une amie qui n'a lu aucun livre de la série et elle a bien aimé. Comme quoi il ne s'adresse pas qu'aux fans et aux lecteurs. Je ne révélerai pas de SPOILERS concernant l'histoire mais, si vous comptez voir le film, il serait peut-être préférable de ne pas lire tous mes avis suivants... à vous de décider!

D'abord, dans une adaptation, le "casting" est un élément clé pour pouvoir y croire. Certains choix m'ont paru parfait, d'autres moins et d'autres, pas du tout. Bella, selon moi, est l'un des meilleurs choix. L'image que j'avais en tête était plutôt semblable. Son père est très bien choisi ainsi que Billy et Jacob. J'aurais espérer que ce dernier soit un peu plus joli (enfin, question de goût !) mais j'y croyais tout de même. Dans les vampires, j'ai adoré Jasper qui franchement campe très bien son rôle. J'aurais voulu le voir plus que ça. Il m'a bien fait rire quand Bella leur rend visite à la maison pour la première fois ! Alice, Esmée et Emmett sont plutôt bien aussi. Le docteur m'a légèrement déçue, je l'imaginais autrement. L'acteur a un visage fin et un regard... je ne sais pas comment dire mais, il n'a pas l'air aussi fort que le personnage dans le roman qui a fondé une famille et un nouveau mode de vie. Rosalie cependant m'a, elle, complètement déçue. C'est que j'ai vu cette actrice dans la série The OC et j'avais de la difficulté à me l'imaginer comme étant une vampire. Et, dans ma tête, elle était vraiment plus jolie !

Et, Edward ? Ce cher Edward ! Pour ma part, je trouve qu'il était bien dans son rôle. Certes, pour moi, il était plus joli, plus parfait mais, cet acteur a tout de même l'air d'un vampire. Du moins, il en a eu l'air quand il est entré dans la cafétéria, le premier jour d'école de Bella. Tous les membres de sa famille ont fait une entrée digne de vampires mais par la suite, la grâce des vampires s'est pas mal dissipée...

Pour l'histoire, elle n'est pas aussi complète que dans le livre évidemment mais, les principales scènes s'y retrouvent toutes. J'ai aimé la scène de la cafétéria le premier jour, celle du baiser dans la chambre de Bella, presque toutes celles où le père de Bella est présent (il nous a fait rire à plusieurs reprises), les scènes avec Billy et Jacob et la première visite de Bella chez les Cullen. Ça en fait quand même pas mal !

Par contre, j'ai trouvé certaines scènes un peu trop longues et celles du dénouement de la traque vraiment trop rapide. Il y aurait pu avoir beaucoup plus de suspense que ça ! Je n'ai pas, non plus, compris pourquoi, à la plage sur la réserve, Jacob n'en révélait pas autant que dans le roman à Bella. J'aurais aussi voulu voir comment ce sont fait mordre les membres de la famille Cullen comme on l'explique dans le livre (mais mon adaptation idéale aurait largement dépassé les 120 minutes !). Une autre chose qui m'a agacé : les présentations de tous les personnages tout au long du film. "Moi, c'est Laurent. Lui, c'est James. Elle, Victoria" "Salut, moi c'est Mike. Bienvenue, moi c'est Éric !" Franchement, comme si c'était comme ça dans la vrai vie !

Enfin, je ne suis pas déçue de l'avoir vu même s'il n'est clairement pas un chef-d'oeuvre. Je me suis plu à voir cette histoire différemment.

mardi 25 novembre 2008

Harry Potter (tome 1-2-3) - J.K. Rowling

Quatrième de couverture :

Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant ment le chercher ;pour l'emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie ou une place l'attend depuis toujours. Voler sur des balais ; jeter des sorts, combattre les Trolls : Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Mais quel mystère entoure sa naissance et qui est L'effroyable V..., le mage dont personne n'ose prononcer le nom?

Tout le monde connait bien Harry Potter donc je considère inutile de mettre ici le résumé de chacun des livres. Surtout qu'ils sont tellement facilement trouvables sur Internet. Cependant, je ferai des commentaires format 3 dans 1 car j'avoue m'être arrêté au troisième bouquin. Je perçois vos nombreuses questions : "Mais pourquoi ? Arrêter de lire Harry comment est-ce possible ?"

D'abord, j'ai bien aimé le premier livre. Je l'ai lu avant que la folie Harry Potter éclate partout dans le monde. J'ai adoré toutes les inventions de l'auteur qui a une imagination fertile et enviable. Ce livre, bien qu'il soit court, m'a transporté dans cet univers magique que vous connaissez tous. Il m'a donné le goût de poursuivre mon aventure avec ce petit sorcier.

J'ai donc lu le deuxième tome peu de temps après le premier. J'étais heureuse de retrouver toute la bande de sorciers. J'aime particulièrement les cours à Poudlard. Les noms des cours sont vraiment bien pensé et ce qu'on y enseigne aussi. J'adore aussi les professeurs. J'ai toujours eu un faible pour les enseignants dans les livres je crois. Devinez pourquoi ! Cependant, l'histoire de ce livre ne m'a pas passionnée. Elle est bien, sans plus. Bien que les inventions imaginaires de l'auteur continuait d'attirer mon attention, j'ai été déçue par ce livre.

J'ai tout de même continué à lire la série car au moment où je commençais le troisième tome, le quatrième sortait dans les magasins au Québec. Le phénomène prenait de l'ampleur, je ne sais pas si vous vous souvenez comme moi. J'ai alors lu ce tome, plus gros (car chaque livre est plus volumineux que le précédant, j'ai l'impression). L'histoire m'a captivé un moment mais, je ne comprenais pas l'engouement mondial, phénoménal, pour les aventures de ce petit sorcier. Mais, quand trop de gens s'emballent, je m'éloigne généralement... pour une cause encore inconnue. Je sais, mon avis ne sera probablement pas partagé mais, je ne veux pas mentir sur mon blog.

Je n'ai donc pas poursuivi. Je me dis souvent que je devrais continuer puisque plusieurs lecteurs m'ont dis que le tome 4 était l'un des meilleurs. Voilà, tout est dit. Il fallait que je me confesse ! J'espère ne pas me faire jeter de pierres !

samedi 22 novembre 2008

L'ombre du vent - Carlos Ruiz Zafòn

Quatrième de couverture :

Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets "enterrés dans l'âme de la ville" : L'Ombre du vent.

Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.

Il est difficile de parler de ce livre qui figure pourtant dans mes coups de coeur. D'abord, le genre est indéfinissable puisqu'il y a de la romance, de l'histoire, une enquête et beaucoup de mystère. Le tout se déroule dans une Barcelone qui m'était plutôt étrangère, une ville brumeuse, mystérieuse et, même, pluvieuse. Dire que pour moi, Barcelone représentait la chaleur, le soleil, les plages et Gaudi ! Cependant, j'ai adoré cette atmosphère qui règne tout au long du roman. Je pourrais la qualifier d'inquiétante, lugubre, troublante par moment, mais, totalement envoûtante. Grâce à cette atmosphère, j'ai embarqué dans l'histoire après seulement une dizaine de pages et je n'ai absolument jamais décroché. J'ai aussi adoré le Cimetière des Livres Oubliés. Je voudrais que ce lieu existe réellement, il semble mythique et extraordinaire. Les histoires parallèles de Daniel Sempere et de Julian Carax sont bien racontées, à un point tel qu'après une centaine de pages, Carax avait l'air si réel que j'ai cru qu'il s'agissait d'un véritable écrivain. J'admire l'auteur d'avoir su créé un personnage aussi tangible.

Enfin, ce livre ne se retrouve pas dans mes coups de coeur par hasard. J'en ai même rêvé une nuit ! Et, je crois que ce livre m'a fait de l'oeil, comme L'ombre du vent pour Daniel, je l'ai trouvé dans une bouquinerie. Il était, en grand format, bien évident sur une tablette parmi les livres usagés. C'est le premier livre que j'ai vu cette journée la... il m'attendait !

vendredi 21 novembre 2008

Une mine d'or de citations

"Les livres sont des miroirs, et l'on n'y voit que ce qu'on porte en soi-même "


"La difficulté n'est pas de gagner de l'argent [...]. La difficulté est de le gagner en faisant quelque chose qui en vaille la peine."

L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafon, p. 231 et p. 405

jeudi 20 novembre 2008

Le roman de Sara - Anique Poitras

Quatrième de couverture :

À l'âge de douze ans, Sara Lemieux vit son premier grand amour. La fin tragique de cette relation marquera à tout jamais le destin de la jeune fille. Heureusement, le temps arrange bien les choses et sa passion du théâtre saura jeter un baume sur une plaie difficile à cicatriser. Car comment fait-on pour oublier? Sara trouve sa solution. Elle s'accroche à ses rêves et fait tout pour devenir une comédienne professionnelle. Son exil forcé de quatre ans à Toronto l'oblige à prendre en main son destin. C'est déterminée plus que jamais qu'elle retournera à Montréal pour amorcer sa première année au Conservatoire d'art dramatique. Elle y revoit des amis très chers mais se retrouve aussi confrontée aux questionnements propres aux adultes en devenir. Mais on ne peut fuir qui on est, même en allant au bout du monde...


Ce roman a d'abord été publié sous forme de série jeunesse en 4 tomes. C'est de cette façon que je l'ai lu alors que j'étais adolescente. Cette histoire en est une qui a marquée mon adolescence. D'ailleurs, je me demande si ce livre, et les autres que j'ai lu à cette même époque qui étaient alors très populaires, sont encore lus aujourd'hui. Je suis certaine que les adolescentes apprécieraient beaucoup Le roman de Sara. L'amour, l'amitié, la famille, le deuil, ce sont toutes des valeurs et des thèmes qui touchent les jeunes (et les moins jeunes aussi !).

J'ai adoré la première moitié du roman, qui constituait autrefois les 2 premiers tomes. La fin du deuxième tome m'a particulièrement touché, à un tel point que j'avais pleuré. C'était la première fois qu'un roman réussissait à m'émouvoir de la sorte et à me faire pleurer (ce qui m'arrive encore très rarement !). Les deux derniers tomes ont été très plaisants à lire bien que j'aie préféré les premiers. Le seul reproche : j'aurais voulu que Sara soit plus heureuse. Elle manquait un peu de joie de vivre par moment mais, c'est réaliste vu les événements dans sa vie d'adolescente. C'est une belle lecture !

mardi 18 novembre 2008

Ma liste du Blog-o-trésors !

Voici ma liste pour le défi de Grominou !

Les livres sont numérotés mais l'ordre n'a absolument pas d'importance. Il était déjà bien difficile d'en choisir 10, je ne peux pas les classés selon un ordre de préférence. D'ailleurs, je ne suis vraiment pas certaine que cette liste soit mes 10 meilleurs mais j'ai fait mon possible, c'était plus ardu que je ne l'aurais cru...

J'ai choisis :

1. Anne... la maison au pignon vert de Lucy Maud Montgomery

puisque c'est le livre qui m'a certainement le plus marqué et dont je me souviendrai probablement toujours,

2. D'où viens-tu, berger ? de Mathyas Lefebure

car je l'ai lu récemment et qu'il est mon dernier véritable coup de coeur,

3. Le maître des illusions de Donna Tartt

pour l'ambiance glauque et les personnages intriguants,

4. Jane Eyre de Charlotte Brontë

car son livre m'a transporté. Je crois que j'aime les histoires d'institutrices ! :)

6. L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafòn

pour l'ambiance envoûtante et les livres, un roman que j'ai dévoré !

7. Le château de mes rêves de Lucy Maud Montgomery

car j'adore cette auteure et ce livre est différent des autres qu'elle a écrit

8. Salem de Stephen King

parce que ce livre a une histoire spéciale pour moi,

9. Le petit prince d'Antoine de Saint-Exupéry

parce que ce petit livre est un incontournable,

10. Carnet de naufrage de Guillaume Vigneault

pour un peu de fraîcheur d'un jeune auteur québécois que j'adore ! J'espère qu'il réécrira un roman, il a écrit son premier scénario de film il y a quelques temps. Le film, qui a pour thème le suicide, s'intitule Tout est parfait.

*Les livres ci-dessus n'ont pas tous été commentés sur mon blog jusqu'à présent... un jour, je réussirai ! Un jour, j'aurai commenté tous les livres que j'ai lus. Heureusement, je note tous les titres depuis toujours !

lundi 17 novembre 2008

Le meunier d'Angibault - George Sand

Quatrième de couverture :

Devenue veuve, la comtesse de Blanchemont songe à épouser Henri Lémor, un jeune homme pauvre. Mais celui-ci, méprisant profondément les privilèges de la fortune, refuse sa main. Grâce à son confident, le meunier d'Angibault, la jeune aristocrate découvre peu à peu les méfaits de l'argent. En effet, la richesse peut faire naître le vice et provoquer le malheur.

Publié pour la première fois en 1845, sous la forme d'un roman feuilleton, dans le journal socialiste La Réforme, Le Meunier d'Angibault est une véritable exaltation de l'homme du peuple. George Sand développe un thème qui lui est cher : l'amour en lutte avec les préjugés et la société.

Un professeur, qui était en total admiration pour cette écrivaine, nous a raconté sa vie de long en large plusieurs fois durant un cours de littérature. J'ai voulu découvrir, il y a quelques années, un peu l'univers de cette femme qui prenait le pseudo d'un homme pour se faciliter la tâche de publier ses romans. J'ai opté pour celui-ci, parce qu'il a été le premier à se présenter à moi, tout simplement.

Cette histoire en est une d'amour et de différences dans les classes sociales. Les personnages sont soit riches soit pauvres et ne devraient pas faire parti du même "monde" mais, malgré tout, deux d'entre eux veulent se marier. Enfin, ça ne se passe pas exactement comme prévu. J'ai aimé lire une vision des choses par rapport aux différentes classes à cette époque. Cependant, j'ai trouvé que le roman comportait plusieurs longueurs. Pendant de longs bouts, l'action était inexistante et mon intérêt n'était pas à son plus haut non plus. En fait, je n'ai pas été vraiment emballé. Je n'ai peut-être pas lu son meilleur roman. Je serais prête à réessayer avec George Sand un jour mais, pour ce faire, je devrais être conseillée. Je ne suis pas comme ce prof qui adorait tout ce qu'elle a écrit, malheureusement.

jeudi 13 novembre 2008

Tristan et Iseult - René Louis

Quatrième de couverture :

Tristan conduit Iseult la Blonde vers son futur époux, le roi Marc. A bord du navire, avant que les côtes de Cornouaille ne soient en vue, ils boivent un philtre qui les unit l'un à l'autre, pour trois ans, d'un amour indissoluble. Mais les noces d'Iseult et du roi seront célébrées et de l'amour les amants ne connaîtront que la souffrance.
Racontée mille et une fois, cette vieille légende celte s'était déformée. S'inspirant des manuscrits du XIIe et XIIIe siècle, René Louis a rendu à ce conte sauvage, bercé par la mer et le vent de la forêt, la force de ses origines. L'intrépide Iseult n'a jamais été la victime d'un sortilège, elle boit le vin herbé de son plein gré, pour se donner tout entière à l'amour. Et Tristan, "héros invincible et tueur de monstres" est vaincu non par le destin mais par la femme aimée à laquelle il sacrifie sa vie.

Cette histoire est un classique des romans d'amour au même titre que Roméo et Juliette. Le conte a été de nombreuses fois revisité et a fait l'objet de plus d'une adaptation cinématographique mais, pour ma part, je n'en ai vu aucune.

J'ai bien aimé ce conte. Ce doit être l'ancêtre des grands romans d'amour que l'on connait aujourd'hui. Je n'ai lu que la version de René Louis, je ne sais pas si l'histoire diffère d'une version à l'autre mais, j'ai bien aimé celle-ci. Je m'imaginais, en le lisant, des gens de différentes époques lire cette histoire et se la raconter. Si elle a traversé autant de siècles pour se rendre jusqu'à nous, au XXIe siècle, c'est qu'elle doit avoir traversée l'imaginaire de nombreuses personnes. Juste pour ça, c'est vraiment impressionnant. Mais le récit de cette légende mythique se lit bien aussi. Le charme opère tout au long de l'histoire... Et, même si vous la connaissez presque toute, que vous connaissez aussi la fin de l'histoire, sa lecture vaut le coup.

mardi 11 novembre 2008

Soigne ta chute - Flora Balzano

Quatrième de couverture :

Cet ouvrage, qui est rapidement devenu un classique de notre littérature, finaliste du Prix du gouverneur général et du Prix des grandes écoles et universités de France, a reçu un accueil chaleureux du public et de la critique.

On y trouve toutes les angoisses et les interrogations d'une immigrante en cette terre d'accueil qui n'en finit plus de se chercher une appellation contrôlée. Que faire lorsque même la langue commune ne suffit plus à abolir les frontières et à fonder une certaine humanité ? En inventer une autre, une autre langue, une autre humanité, et c'est ce que fait avec maestria Flora Balzano à force de crier de l'intérieur, utilisant ici l'arme de l'humour, là celle de l'ironie.

Un livre émouvant et criant de vérité, à mettre à la portée de tous les lecteurs et lectrices.

En lisant la quatrième de couverture, je m'imaginais un livre vraiment épatant. Il y a tant d'éloges que je me disais que je ne pouvais pas passer à côté. De plus, une amie me l'a suggéré et prêté. Elle avait adoré. Pour ma part, je suis un peu moins enthousiaste.

J'aime l'écriture de Flora Balzano. Son humour est aussi appréciable. Son livre se lit très bien. J'ai beaucoup aimé les passages où elle parle du problème identitaire des personnes immigrées au Québec (ou ailleurs, le phénomène doit être sembable partout). L'auteure est véritablement concernée par cette recherche identitaire puisqu'elle "est née d'un père moitié italien moitié espagnol et d'une mère moitié polonaise moitié corse, en Algérie, pendant la guerre"et, qu'elle a habité en France et maintenant, elle vit au Québec. C'est une partie vraiment bien, sérieuse et parfois triste mais, abordée avec une certaine dose d'humour. J'ai souris plusieurs fois. Ce chapitre débute par "J'ai de la peine parce que je ne serai jamais québécoise. Voilà. On ne devient pas québécoise".

Cepedant, dans la deuxième partie du livre, elle m'a complètement perdue dans la brume à quelques reprises. Je croyais que c'était moi le problème, que je n'étais pas assez concentrée ou que j'avais lu trop vite certains passages. Donc, j'ai relu le livre en entier (il est court) et, certains bouts me semblent encore incompréhensibles après une relecture.

Finalement, je le recommande mais, j'éviterai de créer autant d'attentes que j'en avais.

dimanche 9 novembre 2008

Mort sur le Nil - Agatha Christie

Quatrième de couverture :

Ça n'est pas très joli de voler son fiancé à sa meilleure amie pour se marier avec lui. Et même si l'amie en question semble se résigner, la ravissante et riche Linnet Ridgeway a bien des raisons d'être inquiète... Surtout quand le hasard les rassemble, pour une croisière sur le Nil, avec d'inquiétants personnages, dans une lourde atmosphère de sensualité et de cupidité.

Un petit revolver, un crime étrange, une énigme de plus à résoudre pour un passager pas comme les autres: Hercule Poirot.

Qui n'a jamais lu un livre d'Agatha Christie ? Bien, moi ! Ce livre est en effet ma première rencontre avec la grande dame du roman policier la plus connu et la plus lu au monde. J'ai trouvé deux de ses romans dans une bouquinerie alors, pourquoi pas ? Je me suis lancé dans ce roman avec l'intention de découvrir cette auteure mais aussi son célèbre détective Hercule Poirot. Résultat : j'ai adoré !

L'histoire est réellement captivante. J'ai vraiment aimé l'enquête et les personnages qui ont tous une personnalité très différente. J'ai aimé aussi que le meurtre se déroule dans un endroit clos, les personnages sont alors tous suspects, ou presque, et ne peuvent s'enfuir. Je me suis mise à soupçonner tous et chacun pour finalement ne trouver qu'une partie de l'énigme. La résolution faite par Poirot lui-même est assez pointue mais, tout était en place dès le début. Bref, rien n'est laissé au hasard.

Le fait que tout a lieu dans l'Égypte des années 1930 ajoute aussi à l'histoire. Une croisière sur le Nil était alors extrêmement exotique. Il n'y a que quelques descriptions des égyptiens, parfois légèrement racistes, qui ont peut-être mal vieillies car le livre date tout de même de 1937. Cependant, cette époque a définitivement un charme particulier dont s'est servie Agatha Christie pour écrire un excellent roman.

vendredi 7 novembre 2008

Lisez en totalité ce billet ou ne le lisez pas du tout !

Hier, à la librairie, je tenais dans mes mains un des livres d'Eric-Emmanuel Schmitt : Monsieur Ibrahim et les fleurs du coran. J'ai lu le résumé et il m'intéressait. J'ai donc observé le livre de plus près. Premier coup d'oeil : ce livre est un gaspillage d'arbres. Le texte que contiennent 3 ou 4 pages pourrait entrer dans une seule mais bon, ce n'est pas le seul livre comme ça, plusieurs livres de Nothomb sont faits ainsi, pour ne nommer que ceux-là. C'est l'éditeur qui fait ainsi, je ne blâme aucunement les auteurs, bien entendu.

Là où j'ai vraiment été surprise, c'est lorsque j'ai vu le nombre de pages par rapport au prix. Le livre était affiché à 14,99 $ canadiens dans une certaine librairie. Le nombre de pages ? 86 pages au total. Si je calcule bien, cela fait 17 cents la page. Ça ne vous semble pas faramineux ? Voyons voir combien coûteraient certains livres bien connus juste pour le plaisir :

Balzac et la petite tailleuse chinoise de Sijie Dai : 228 pages = 39 $ C
Orgueil et préjugés de Jane Austen : 380 pages = 65 $ C
Fascination de Stephenie Meyer : 524 pages = 90 $ C
Harry Potter et le prince de sang mêlé de J.K. Rowling : 746 pages = 127 $ C
*Désolé, je n'ai pas converti en euro.

Heureusement que ça ne fonctionne pas comme ça. Je crois que nous tous serions à la rue, chers lecteurs !
Je sais, ce billet ne sert strictement à rien, je délire sans doute... :)

jeudi 6 novembre 2008

L'étranger - Albert Camus

Quatrième de couverture :

Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lors-que j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français…

Ce livre est le premier, et le seul jusqu'à maintenant, de Camus que j'ai lu. Mais, ce n'est pas parce que je n'ai pas aimé. Je me suis questionnée à la suite de ma lecture, donc forcément, l'auteur a réussit. C'était sans doute son but, non ? Plusieurs m'ont conseillés de relire car, apparemment, il est un de ses livres qui se savoure autant, sinon davantage, à la relecture...

Camus raconte l'histoire de Meursault, un homme bien ordinaire au départ, qui pour un motif quelconque, tue un homme. Tout ça est raconté tellement simplement, avec des phrases courtes et hachées, qu'on banalise un peu le geste. Et le soleil dans tout ça semble même justifier le geste par moment. Ensuite, vient évidemment la condamnation. C'est la qu'on se questionne sur la justice et sur les hommes en général. Bien que la perception de Meursault soit différente de la mienne puisqu'il est fondamentalement malheureux tout au long du livre et considère que la vie ne mérite pas d'être vécue, les réflexions faites sont intéressantes et méritent qu'on s'y attarde.

mardi 4 novembre 2008

Ouf !

Ça y est, le moment que je redoutais est arrivé, je suis légèrement dans le jus. Ma session universitaire me "rentre dedans" et j'ai beaucoup moins de temps à consacrer à mes autres activités. Mon blog en souffre un peu... mais lorsque j'aurais remis un bon gros travail, sur lequel j'ai passé les derniers jours, mercredi, j'aurai surement plus de temps à moi.

J'ai tout de même fait le tour de quelques blogs (faut pas arrêter de vivre, hein !) et j'ai repéré ce petit défi que je ferai sans aucun doute pendant l'année 2009, le défi Blog-o-trésors chez Grominou. Je commence à réfléchir à mes 10 "trésors" entre 2 séances de travaux... ZzZzZzZzZzZz.

vendredi 31 octobre 2008

Jessie - Stephen King

Quatrième de couverture :

Par curiosité, par amusement, par amour peut-être, Jessie s'est longtemps prêtée aux bizarreries sexuelles de Gerald, son mari. Puis un jour, elle s'est rebellée. Débattue. Avec une violence qu'elle ne soupçonnait pas. Et à présent la voilà nue, enchaînée à un lit, dans une maison perdue, loin de tout. Un cadavre à ses pieds... Un mauvais rêve ? Non. L'horreur ne fait que commencer. Et jamais le maître de l'épouvante ne nous a encore emmenés aussi loin dans la terrifiante exploration de nos phobies et de nos cauchemars...

Parce qu'aujourd'hui c'est l'Halloween, j'ai pensé écrire mes impressions sur un roman du grand maître de l'horreur (comme je suis "concept"!). Celui-ci est le premier que j'ai lu, il y a quelques années tout de même, j'en ai lu quelques autres par la suite. J'ai trouvé l'histoire d'une femme menottée à son lit avec le cadavre de son mari à ses pieds originale et ça m'a poussée à le lire.

Il fallait s'y attendre, comme le personnage de Jessie est en grande majorité du livre seule dans sa chambre à coucher, il y a peu d'action. Le tout est joué grâce à ses réflexions, toutes les pensées qui l'animent sont passées au peigne fin. Il s'agit d'un roman d'horreur psychologique. Dans le genre, Stephen King a très bien fait. Jessie est vraiment analysée de fond en comble, de sa jeunesse, où elle vécu de bien tristes situations, jusqu'à l'âge adulte. L'auteur joui d'une énorme popularité et ce n'est pas par pur hasard. Même si je ne suis pas une fan de romans d'horreur, je considère qu'il est un excellent auteur, il s'y connait bien. Bien peu de livres de lui m'ont déçue. Seulement, pour celui-ci, j'ai trouvé l'histoire un peu trop lente par moment. Le roman compte beaucoup de pages et, malheureusement, j'ai trouvé qu'il y avait certaines longueurs.

La fin m'a laissé sur une impression aussi mitigée. J'en aurais espéré une autre. C'est comme si l'auteur avait tellement travaillé à analyser son personnage qu'il n'avait pas véritablement pensé à inclure une fin. J'ai eu l'impression qu'il avait bâclé une histoire pour qu'il y ait une fin. Enfin, Jessie en vaut la peine pour tout le côté "horreur psychologique" mais, il n'est pas, à mon avis, un de ses meilleurs romans.

mercredi 29 octobre 2008

D'où viens-tu, berger ? - Mathyas Lefebure

Quatrième de couverture :

Cette odyssée grouille de vie, elle est euphorique et infernale, crue par moments, lyrique par d'autres, c'est à la fois pastoral et truffé des violences qui sont faites aux bêtes par les hommes et les loups. C'est plein d'ironie et de critique sur le système social et la folie du travail, mais c'est aussi politique et militant, ça sent le pastis et le canon de gros rouge, la sieste dans les prés de Rimbaud et la mort à tout instant. C'est juteux, c'est fumant aussi, c'est irrévérencieux, c'est d'une sensibilité qui ne trompe pas: festive et incisive. On mord dans ce livre comme dans un bon gigot...


Comme la quatrième de couverture en dit peu (et beaucoup à la fois) je vais résumé en quelques lignes l'histoire. Il s'agit de l'auteur, Mathyas, qui est, à 30 ans, publicitaire dans une grosse boîte de Montréal. Sur un coup de tête, il abandonne tout de cette vie, il décide de partir vers le sud de la France pour apprendre le métier de berger. Il idéalise ce métier pendant un moment avant d'être véritablement plongé dans cet univers finalement moins idyllique qu'il ne le croyait. Malgré ses mésaventures, il persévère dans le monde pastoral parfois cruel...

J'ai voulu lire ce livre lorsque j'ai regardé l'entrevue de Mathyas Lefebure à Tout le monde en parle. L'auteur n'a pas la langue dans sa poche, il fait preuve d'un humour spécial et il a des idées peu communes; de tout pour faire un bon livre, même si au départ, le sujet m'intéressait plus ou moins. J'ai déjà travaillé chez des jardiniers, des maraîchers et sur un petit ranch (vive les emplois d'été de campagne!) mais, je ne croyais pas que l'on pouvait rendre ce travail physique sur les terres avec les animaux bien intéressant dans un livre. Pourtant, j'avais peine à m'arrêter. Je n'ai détesté que les passages où l'on aborde la cruauté envers les animaux mais, je crois qu'il ne faut pas taire ces tristes événements. Heureusement, l'auteur est tout à fait contre.

Premièrement, l'écriture de Lefebure y est certainement pour quelque chose dans mon appréciation de ce livre. Cette écriture intelligente, tantôt poétique tantôt plus philosophique, est agrémentée d'un humour fin. J'adore sa manière de raconter des péripéties plutôt banales et de les rendre tout à fait fascinantes.

Deuxièmement, comme j'ai traversé, moi aussi, l'Atlantique pour voyager dans le sud de la France (durant 3 semaines) il y a quelques années, j'ai adoré retrouver ces décors fabuleux, les expressions colorées de ses habitants et la cuisine typique de cette région. Que de jolis souvenirs !

Finalement, le fait que l'histoire soit vraie ajoute aussi au piquant du livre. L'auteur donne une véritable leçon de persévérance à ses lecteurs. La fin du récit m'a particulièrement touchée. Sans vous la révéler, je dirai seulement que l'auteur y fait preuve d'une agréable sensibilité alors qu'il vit ce que je surnommerai le "blues du berger" lorqu'il redescend de sa montagne. J'adore le questionnement : "et après ?" 

lundi 27 octobre 2008

500 visites chez Marguerite

Il y a, un peu moins de deux mois, je commençais une petite aventure avec la création de ce blog de lecture. Je ne savais alors pas si j'aimais écrire mes impressions de lecture et surtout, je ne savais pas si des internautes prendraient le temps de me lire. Décidément, j'adore échanger avec vous tous. C'est donc avec un grand plaisir que je découvre, ce matin, que mon blog a reçu 500 visites. J'en suis très heureuse ! Ça me donne le goût de continuer, évidemment. Merci !

dimanche 26 octobre 2008

Le château de mes rêves - Lucy Maud Montgomery

Quatrième de couverture :

Valancy Jane Stirling, vieille fille de vingt-neuf ans, de santé délicate et pas très jolie, n'a jamais connu un seul instant de bonheur. Elle habite avec un mère très sévère et une vieille cousine agaçante. Elle joue les faire-valoir de sa séduisante cousine Olive et sert de bouc émissaire au clan familial. Heureusement, elle peut de temps à autre rêver éveillée en évoquant son "Château bleu" dont elle est la gracieuse châtelaine, épouse bien aimée et respectée d'un romantique chevalier.

Sa vie s'écoule, lente, triste et monotone, jusqu'au jour où elle consulte en secret le docteur Trent qui lui révèle une grave maladie de coeur. Il lui reste peu de temps à vivre. Paradoxalement, cette nouvelle la libère d'une peur de vivre qui la paralysait. Elle vivra désormais le temps qui lui reste selon son bon plaisir, malgré le scandale qu'elle cause dans les rangs du clan familial. Et c'est alors qu'elle fait la connaissance de Barney Smith, le mécréant, le fraudeur, le marginal...

C'est ma mère qui a trouvé, par hasard, ce roman dans une vente de garage. Comme elle m'avait vu dévorer la série Anne de Lucy Maud Montgomery, elle me l'a acheté. Le livre était légèrement gondolé et les pages jaunies mais, il n'avait pas mauvaise odeur ! Je pouvais alors le lire (je ne peux en aucun cas lire un livre puant!). Je n'avais que très peu d'attentes. C'est souvent dans ces moments-là qu'on a les meilleures surprises.

L'atmosphère est un peu moins envoûtante que celle d'Anne mais, l'histoire est tout aussi prenante. L'évolution du personnage principal condamné est très intéressante. Cette faible jeune femme qu'on appelle tout de même vieille fille (oui oui, je sais, ce n'est pas parce qu'elle est vieille) évolue au fil des pages pour devenir une femme épanouie. Au début, elle ne me plaisait pas vraiment mais, après la mauvaise nouvelle du docteur, elle trouve une force insoupçonnée en elle et devient des plus captivantes.

Ce livre fait réfléchir sur ce que pourrait être notre vie si l'on en était aux derniers mois. Je sais que je ferais un peu comme Valancy. Il y a des choses que je n'ose dire ou faire que je me permettrais alors. J'ai imaginé ma vie sous une nouvelle perspective. Bien que ces réflexions soit sérieuses, le roman de Lucy Maud Montgomery se veut plutôt léger. Nous sommes très loin du mélodrame. J'y ai retrouvé des péripéties humoristiques du même style que celles de la série Anne. Et, fidèle à elle-même, Lucy Maud Montgomery a créé des personnages hauts en couleur. C'est définitivement un bon roman !

jeudi 23 octobre 2008

Là où la mer commence - Dominique Demers

Quatrième de couverture :

On dit que la mer commence là où les eaux tranquilles du fleuve Saint-Laurent se font bousculer par les grandes vagues du large. Ce n’est sûrement pas un hasard si c’est cette région du Québec, le Bas-Saint-Laurent, qu’a choisie Dominique Demers pour camper les personnages de Là où la mer commence, nouvelle version de La Belle et la Bête. Car Maybel, la plus jolie fille du village, a toute la fureur de vivre de ces eaux indomptables que la mer transporte. Fille d’un gardien de phare fasciné par les étoiles, elle porte en elle le deuil d’une mère trop tôt disparue, ce qui la rend suspecte aux yeux des villageois. Mais ses yeux lavande et sa curiosité la rendent irrésistible…

Le jeune William, défiguré dans un accident de chasse, vit loin des grands courants, caché sur le domaine de son père, un riche propriétaire terrien qui l’isole du monde pour le protéger. La Bête, comme on l’appelle, traîne son mal de vivre à l’abri des regards de l’homme, mais en parfaite communion avec la nature, dans une sorte d’équilibre fragile que la Belle viendra bousculer.

Nous sommes dans le Québec des cartes postales, près du Bic, là où la beauté sauvage de la nature fournit un terreau propice aux légendes. C’est dans ce paysage peuplé de criques, de caps inquiétants et d’îles paradisiaques que le lecteur se laisse transporter, dans une histoire d’amour qui se lit d’un souffle et qui confirme le talent de Dominique Demers.

J'ai lu ce livre il y a quelques années. Je l'avais alors choisi, à la bibliothèque, un peu au hasard. En fait, je connaissais l'auteur, Dominique Demers grâce à Marie-Tempête, donc j'ai tenté le coup avec celui-ci dont je n'avais jamais entendu parler. L'histoire est très différente bien entendu, mais l'écriture belle et poétique, qui fait souvent référence aux thèmes de la nature, est bien semblable à Marie-Tempête quoique un peu moins "jeunesse".

J'avais quelques craintes avant de commencer la lecture de ce roman puisque je considère que reprendre les balises d'un conte populaire, c'est prendre un grand risque. Plusieurs auteurs l'ont fait, certains y parviennent avec brio, certains moins. Dominique Demers est de ceux qui ont réussis ce défi. Dans mon cas, j'ai oublié un peu les références de La Belle et la Bête et je me suis laissée emporter dans cette grande histoire d'amour. Le héros, un jeune homme dévisagé portant un masque, William, n'est pas un de ces héros charmant, beau comme un dieu que toutes les lectrices s'arracheraient. Il est, certes, attachant malgré qu'il est difficile d'approche, ayant vécu seul pendant de nombreuses années. Le livre nous fait alors questionner sur l'importance de la beauté physique, sujet qui sera encore longtemps d'actualité, je crois.

J'ai lu ce livre très rapidement. J'ai été agréablement surprise, moi qui n'avais pas vraiment d'attentes. Ce livre est tout près de se retrouver dans mes coups de coeur...

mardi 21 octobre 2008

Germinal - Émile Zola

Quatrième de couverture :

À Montsou, dix mille mineurs gémissent sous le poids d'une exploitation toujours plus forte ; parmi eux, Étienne Lantier, qui voudrait voir triompher ses idéaux socialistes. Il loge chez les Maheu, une famille de mineurs. Le travail est rude, mal payé, et les conditions de sécurité ne sont pas respectées. Quand la grève éclate, il en devient le chef, guidant les revendications des ouvriers, les incitant à la fermeté. Bientôt le coron est à court de pain, et la rébellion se durcit...

Je change complètement de registre pour vous parler d'un roman, classique de la littérature française, que j'ai lu il y a quelques années. Ce fût, contre toute attente (je l'avoue), une lecture agréable. Je me suis surprise à l'apprécier même si c'était une lecture obligatoire d'un cours de littérature, fait rare dans mon cas. Après celui-ci, j'étais moins fermée aux classiques et aux romans proposés en littérature. Je me dois d'en parler s'il m'a ouvert un peu l'esprit, non ?

L'histoire du personnage principal, dans ce livre-ci, ne m'a pas vraiment marquée. C'est l'histoire d'un peuple entier qui m'a marqué et, surtout celle d'une classe sociale en particulier, le prolétariat en France au XIXe siècle. La pauvreté y est extrêmement bien décrite, j'ai encore des images, dans ma tête, de la maison vide et délabrée des Maheu. Durant la lecture, je trouvais, parfois, les descriptions trop abondantes et trop longues. Je regardais les paragraphes à venir pour voir où recommençait l'action mais, j'imagine que je n'aurais pas de souvenirs aussi précis sans les descriptions de Zola. Les conditions de travail des personnages dans les mines sont abominables et leurs droits inexistants. J'étais désolée pour tous ces gens et je souhaitais vraiment des jours meilleurs pour eux. À d'autres moments, j'étais révoltée; révolte que je partageais avec eux. Ce roman a véritablement fait naître de fortes émotions lorsque je l'ai lu.

samedi 18 octobre 2008

Fascination - Stephenie Meyer

Quatrième de couverture :

Bella, seize ans, décide de quitter l'Arizona ensoleillé où elle vivait avec sa mère, délurée et amoureuse, pour s'installer chez son père, affectueux mais solitaire. Elle croit renoncer à tout ce qu'elle aime, certaine qu'elle ne s'habituera jamais ni à la pluie ni à Forks où l'anonymat est interdit. Mais elle rencontre Edward, lycéen de son âge, d'une beauté inquiétante. Quels mystères et quels dangers cache cet être insaisissable, aux humeurs si changeantes ? A la fois attirant et hors d'atteinte, au regard tantôt noir et terrifiant comme l'Enfer, tantôt doré et chaud comme le miel, Edward Cullen n'est pas humain. Il est plus que ça. Bella en est certaine. Entre fascination et répulsion, amour et mort, un premier roman... fascinant.

J'ai tourné la dernière page de ce roman hier matin. Je l'aurais dévoré beaucoup plus rapidement si j'avais eu plus de temps à lui consacrer car j'ai adoré.

Au départ, je n'étais pas certaine, je m'explique. Alors que Edward et Bella commencent à établir une certaine complicité, celle-ci lui pose des milliers de questions et Edward lui répond. Je ne sais pas pour vous mais moi, si j'étais un vampire (quoi? on ne sait jamais!), je ne dévoilerais pas tous mes secrets au premier venu comme ça. Ils ne se connaissaient que depuis deux semaines. J'aurais aimé que Bella cherche et découvre quelques trucs par elle-même pour que ça soit moins "facile".

Voilà, c'était le seul point négatif car, par la suite, la magie a opéré pour moi aussi. J'ai adoré les personnages, Bella et Edward, bien entendu, mais aussi les autres. Cependant, je dirais que j'avais une nette préférence pour les vampires. Ils ont réussi à me charmer moi aussi avec leur charisme. D'autres personnages m'intriguent comme Jacob et son père. J'ai aussi adoré la description de la ville de Forks qui est un fort joli décor pour une famille de vampires. J'avais de belles images en tête d'une mystérieuse petite ville brumeuse, remplie d'arbres et recouverte de mousse verte.

Finalement, je n'échappe pas au phénomène. Fascination m'a conquise moi aussi. Je ne devrais pas tarder à commencer le deuxième tome que je me suis procurer...

jeudi 16 octobre 2008

Petites histoires avec un chat dedans (sauf une) - Véronique Papineau

Quatrième de couverture :

Avec le chat, Véronique Papineau partage de nombreuses qualités : l'art de la légèreté, le coup de griffe qu'on a pas vu venir, la caresse qui déchire.

Qu'elle raconte l'histoire d'amants qui rompent par la poste, des amants qui se rencontrent à 120 kilomètres-heure sur l'autoroute, la solitude de la vie de bureau, la fugue de deux adolescents dans la grande ville, chacune de ces scènes de la vie contemporaine prend un relief inattendu, tout comportement est soumis au regard de cette fine observatrice, à son humour à la fois tendre et cruel. Jamais elle ne rate sa proie.

J'ai lu ce petit recueil de nouvelles à temps perdu cet automne car les nouvelles s'étalent sur environ 10 pages chacune. Pas besoin de beaucoup de temps pour en lire une ! C'est comme les bonbons dans la boîte sur la table, en passant, on en prend un. Enfin, je l'avais choisie pour deux choses, à la librairie, je n'ai pas peur de l'avouer :
1. La couverture est jolie et très originale
2. J'adore les chats !

Et, bien, j'ai été déçue. J'ai d'abord réalisé que les nouvelles, ce n'était probablement pas mon genre littéraire préféré. Je n'ai pas le temps de m'attacher aux personnages et leur avenir m'indiffère bien souvent. Si j'arrive à m'attacher un tant soit peu, dans 2-3 pages, c'est terminé, même si j'en voudrais encore. Donc, Véronique Papineau partait certainement avec un déficit.

Le problème : elle n'a pas réussit à combler le déficit. Ses nouvelles ne sont pas mauvaises mais je n'ai pas totalement embarqué dans tout ça. J'aurais espérer des fins plus surprenantes (deux ou trois m'ont tout de même surprise) ou un peu plus d'humour peut-être... je ne sais pas. Enfin, je sais que j'aurais voulu que les chats aient de plus beaux rôles. Ils sont souvent considérés comme des tas de problèmes et sont traités un peu cruellement. Ça n'a pas plus à l'amoureuse des chats que je suis...

mercredi 15 octobre 2008

Hélène de Champlain (tome 1) - Nicole Fyfe-Martel

Quatrième de couverture :

Dans une France déchirée par les guerres de Religion qui conduisent à l'assassinat d'Henri IV, Hélène vit ses premiers émois amoureux. La si jolie fille de Nicolas Boullé, secrétaire du Roi de France, court dans la campagne normande à la découverte de son Ludovic, un jeune apprenti pelletier. Le bonheur est là, simple et tranquille. Mais elle apprend tout à coup qu'on la marie à un grand explorateur de l'Amérique, qui a plus de quarante ans... Que fera-t-il ? Que fera-t-elle ? Attention aux jeux de l'amour ! Ici on pend les amants coupables ! Mais comment résister au beau Ludovic quand la passion la plus sensuelle vous gouverne ? La batailleuse se soumettra apparemment à la loi du père, mais elle n'en fera qu'à sa tête dans un tableau étourdissant. C'est l'époque où l'Amérique fait rêver plus que jamais l'Europe. Québec n'a que deux ans, mais les fascinantes fourrures de la Nouvelle-France glissent déjà sur les dentelles de la doulce France.

Je continue sur ma lancée historique avec ce récit (très) romancé de l'histoire de la femme de Samuel de Champlain. L'histoire de la découverte de l'Amérique et la Nouvelle-France m'était déjà familière. J'ai eu plusieurs cours d'histoire au secondaire et au cégep et le fait que je connaissais bien le contexte a éveillé mon intérêt au tout début. Nous connaissons tous, plus ou moins, Samuel de Clamplain, le grand explorateur qui a fondé la ville de Québec (il y a 400 ans, je ne vous apprends probablement rien; bonne fête Québec! ). Il est représenté par une statue au bas du château Frontenac et nous devons apprendre son nom par coeur lorsque nous sommes petits. Sa vie conjugale avec Hélène? Jamais entendu parler !

Bref, j'ai aimé cette approche d'une histoire qui aurait pu être vraie, celle de cette Hélène Boullé devenue Hélène de Champlain, qui l'est peut-être même jusqu'à un certain point. Je n'ai pas trop d'idée sur ce qui était vrai et ce qui était faux dans ce roman. Il ne faut cependant pas espérer une leçon d'histoire sinon vous risquez d'être déçu. Il faut s'attendre à lire une folle histoire d'amour interdit comme je les aime. J'ai lu ce gros pavé à une bonne vitesse. J'ai bien ressentie les enjeux que représentaient les explorations de ce temps. J'ai apprécié aussi les descriptions propres à cette époque. La vie des femmes y était très différente; ce fût agréable de suivre celle de l'héroïne. Je voudrais lire les deux suites qui existent mais, il me reste à trouver du temps pour ça. Un jour... comme disait l'autre.