samedi 27 septembre 2008

Soutien-gorge rose et veston noir - Rafaële Germain

Quatrième de couverture :

La première cause du Manifeste du célibat était pourtant claire : "Être et demeurer célibataire". Voilà justement le but que s'étaient donnés Chloé, Antoine et Juliette, trois amis qui ne croyaient pas en l'amour. Ils y seraient peut-être arrivés si Chloé n'avait pas décidé, un jour, de partir à la recherche du grand amour. Celui dont elle rêvait petite en demandant à sa mère si elle allait le trouver. Cette dernière lui répondait alors : " Qué sera, sera ". Et c'est ce que Chloé découvrira, à travers ses joies et ses peines, ses difficultés et ses surprises : les voies de l'amour sont impénétrables.


Je viens tout juste de terminer ce livre. Je sais, je suis en retard. Il a paru il y a quelques années et plusieurs blogueuses québécoises l'ont déjà lu. Même certaines de mes amies qui ne lisent pas beaucoup l'ont lu. C'est qu'au départ, je ne sais pas pourquoi, il ne m'intéressait pas. Je le voyais dans toutes les librairies mais je ressortais toujours avec d'autres titres. Ce n'est que lorsque l'auteur a sorti son deuxième roman (Gin tonic et concombre) que je me suis décidé à la découvrir. J'ai opté pour le premier. Ça a l'air d'être une référence au niveau de la "chick lit" québécoise alors pour ne pas rester inculte...

J'ai trouvé le premier quart du roman (une centaine de pages) peu intéressant et très lent. Ce n'est que par la suite que j'ai eu un agréable moment de lecture même si, en ne lisant que la quatrième de couverture, je me doutais déjà de la fin. Et, j'avais raison. C'est prévisible au max mais j'avais tout de même hâte de voir comment "cela" finirait par arriver. L'auteur nous fait patienter en nous offrant des scènes toutes plus farfelues les unes que les autres. J'ai été seulement agacer par les "sacres" à presque toutes les pages (c'était pas vraiment nécessaire, non ?). Bref, c'est drôle. C'est léger mais, pas un coup de coeur.

jeudi 25 septembre 2008

La nuit est mon royaume - Mary Higgins Clark

Quatrième de couverture :

À la veille de se rendre au vingtième anniversaire de sa promotion à la très chic Stonecroft Academy, Jane Sheridan, éminente historienne, reçoit d'étranges lettres anonymes. Arrivée sur place, elle s'aperçoit que cinq de ses camarades de classe ont trouvé la mort dans des circonstances mystérieuses. Leur point commun : un petit pendentif en forme de hibou retrouvé à proximité des corps. Et le passé ressurgit. De toute évidence, l'assassin est là ce soir parmi les anciens élèves. Qui s'est transformé en "serial killer" ?

Il y avait longtemps que je n’avais pas lu de roman de Mary Higgins Clark. Ma mère a acheter deux nouveaux titres, même si elle ne lit pratiquement plus de polars : Rien ne vaut la douceur du foyer et La nuit est mon royaume. J’ai voulu tenter le coup avec une de ses œuvres actuelles même si j’ai été énormément déçu lors de la lecture de son roman Le voleur de Noël tellement enfantin et prévisible. Donc, en lisant la quatrième de couverture, j’ai opté pour le second titre.

L’histoire est pas mal mais ça manque de piquant à quelques endroits. Il y avait trop de personnages (comme dans plusieurs MHC), je ne réussissais pas à me rappeler qui était qui avant la centième page au minimum. Certains avaient des surnoms et d’autres avaient le même prénom. Fallait-il vraiment un Jack Emerson et un Jack Perkin ? Ou encore un homme nommé Carter Stewart que l’on surnomme Howie ? Pas facile tout ça !

J’avais hâte de connaître l’identité du tueur. La fin est plutôt bien outre le fait qu’il n’y a pas du tout d’explication qui révéle les motifs du fameux « hibou ». On ne sait pas pourquoi il se venge ainsi, ce que j’aurais bien aimé savoir. C’est dommage. J’en ai déduis que c’est parce qu’il était rejeté des autres étudiants quelques années auparavant. Mais, les quatre autres suspects l’étaient aussi… Alors, pourquoi lui ? Finalement, ce n'est pas une mauvaise lecture mais pas un coup de coeur non plus.

mercredi 24 septembre 2008

Le principe du geyser - Stéphane Bourguignon

Quatrième de couverture :

À l'approche de la trentaine, Julien a endossé, sans trop y penser, le statut de conjoint, de travailleur et de père... Dans quel état reviendra-t-il de cette semaine de vacances qu'il prend, en célibataire et sans enfant?

C'est bien, les vacances. Quand le ciel est clément. Quand la mer est chaude. Et surtout quand on ne prend pas brusquement conscience que les pilotis sur lesquels on a érigé toute sa vie sont pourris jusqu'au coeur...


J'avais hâte de retrouver les personnages de L'avaleur de sable dans cette suite pour voir ce qu'ils devenaient. Cependant, j'ai été très déçue par celle-ci que j'ai trouvé ennuyeuse. J'ai eu l'impression qu'il ne se passait rien dans la vie de ces personnages pourtant intéressants. Julien, le personnage principal, est tellement passif que ça en est décourageant. Et, le peu de trucs qu'il faisait ne me plaisait pas. J'ai eu fréquemment le goût de le gifler pour qu'il cesse d'aller chez sa voisine Virginie.

Je m'entendais à une suite digne du premier tome mais ce n'est pas le cas. J'ai été déçue. Enfin, heureusement que le livre n'est pas trop épais, on passe à autre chose rapidement.

lundi 22 septembre 2008

L'avaleur de sable - Stéphane Bourguignon

Quatrième de couverture :

Julien, en deuil de Florence, se jure que jamais il ne retombera dans le piège des femmes. Mais voilà: à 26 ans, on a souvent tendance à surestimer ses forces. Tout comme Pierrot, son meilleur ami, Il repiquera du nez dans l'amour...

L'avaleur de sable est une lecture qu'on m'a imposée au cégep lors d'un cours de littérature québécoise. Ce fût le seul livre de ce cours qui m'a réellement plu. J'ai aimé me retrouver dans la tête d'un homme pour un moment. De ce point de vue, les femmes m'ont semblé bien compliquées (est-ce qu'on est vraiment comme ça?). On voit d'un angle différent les relations homme-femme, relations qu'on a longuement étudiées lors de mon cours. Je vous épargnerai ces analyses. Le roman se situe dans un Québec bien actuel, il traduit des réalités québécoises de gens dans la trentaine mais qui ne concernent peut-être pas que nous. On y retrouve l'humour de la série télévisée La vie, la vie écrite par ce même auteur. Bref, c'était un bon moment de lecture.

Même si j'ai bien aimé, dans un style et un thème relativement semblable, j'ai préféré les romans de Guillaume Vigneault.

dimanche 21 septembre 2008

Le petit prince - Antoine de Saint-Exupéry

Quatrième de couverture :

J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s'était cassé dans mon moteur. Et comme je n'avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C'était pour moi une question de vie ou de mort. J'avais à peine de l'eau à boire pour huit jours. Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait : "S'il vous plaît... dessine-moi un mouton ! "


Le livre culte ! Je l'avais lu étant petite mais ce n'est que quand je l'ai acheté et relu que je me suis rendu compte à quel point il s'agit d'un merveilleux conte. Sans être moralisateur, il nous communique, d'une belle manière, des vérités, sur la vie, vieilles comme le monde. L'histoire en est une universelle. Mon passage préféré est celui avec le petit renard voulant être apprivoisé. C'est une jolie lecture dans laquelle je replonge avec plaisir régulièrement.

samedi 20 septembre 2008

Le maître des illusions - Donna Tartt

Quatrième de couverture :

En décrochant une bourse à l'université de Hampden, dans le Vermont, Richard Papen ne laisse pas grand chose derrière lui : la Californie, qui lui déplaît ; son adolescence, faite de souvenirs incolores ; et ses parents, avec qui il ne s'entend pas. Hampden est une porte de sortie inespérée, l'opportunité de vivre une nouvelle vie. Passées quelques semaines, il est bientôt attiré par un professeur atypique, Julian Morrow, esthète capricieux qui enseigne les lettres classiques à cinq étudiants apparemment très liés. Contre l'avis de ses professeurs, il tente de s'introduire dans le groupe de ces jeunes gens marginaux sur qui courent les plus folles rumeurs. Il découvre un monde insoupçonné de luxe, d’arrogance intellectuelle et de sophistication, en même temps que l’alcool, la drogue et d’étranges pratiques sataniques. Et il est loin d'imaginer ce que lui coûtera sa curiosité.


Un jour, je magasinais des trucs pour des costumes d'Halloween dans une chaîne de magasins d'occasions bien connue au Québec (commençant par V...). C'est là que j'ai découvert qu'à l'arrière du magasin se tenait un mur rempli de livres usagés. Je suis donc aller fouiner un peu dans ce fameux mur. Je suis ressortis avec Le maître des illusions plutôt usé mais quand même bien lisible et puis, qui ne pue pas (je les sens toujours, pas vous ? c'est extrêmement important, quand j'achète un livre usagé qu'il ne sente pas mauvais :P ) Je n'avais que très peu entendu parler de ce livre à ce moment là mais, je me souviens m'être dit que ce serait probablement un bon livre pour l'ambiance de l'Halloween.

Effectivement, ce fût parfait pour l'Halloween. L'ambiance glauque de ce suspense énigmatique est inimitable. J'ai rarement autant ressentit une aussi lourde atmosphère en lisant un bouquin. L'univers noire de ce groupe d'élèves d'un campus d'une université américaine est tellement bien décrite qu'on a l'impression d'y être. Les personnalités de ces personnages qui étudient les langues anciennes, qui boivent et qui fument sans arrêt sont creusées en profondeur au fil des pages, ce qui devient terriblement intéressant. Je les sentais très travaillées. Le membres du groupe sont étranges et ils fascinent. Je me souviens peu des événements de l'histoire de ce pavé mais énormément de l'atmosphère qui m'a totalement envoûtée. Je sais tout de même qu'il est question de rites, de bacchanales et d'un meurtre... En somme : un excellent roman !

jeudi 18 septembre 2008

Anne (tomes 1 à 3) - Lucy Maud Montgomery

Quatrième de couverture (tome 1) :

Marilla Cuthbert and Matthew Cuthbert sont frère et sœur. Personnages d’âge mûr, ils vivent aux Pignons Verts, une ferme située à Avonlea, sur l’Île-du-Prince-Edouard. Ils décident d’adopter un garçon dans un orphelinat de Nouvelle-Écosse pour les aider dans leur travail. Cependant, suite à une succession de mésaventures, ils se retrouvent avec une petite fille précoce de onze ans nommée Anne Shirley. Anne est vive, intelligente et aime faire plaisir mais elle n’aime pas vraiment son nom, son teint pâle, ses taches de rousseur ainsi que ses longues nattes de cheveux roux. Quoi qu’il en soit, elle est une enfant pleine d’imagination et pleine de joie de vivre qui s’épanouit au milieu des paysages de l’Île-du-Prince-Edouard.

Je tenais à faire un billet sur la série de Montgomery parce qu'elle m'a particulièrement marquée. J'ai lu les 3 premiers tomes (Anne la maison aux pignons verts, Anne d'Avonlea et Anne quitte son île) à l'âge de 15 ans mais le personnage de Anne me hante toujours après ces années. Je me souviens encore, ça m'avait pris toutes les vacances d'été pour arriver à lire les 3 livres, je lisais lentement. Je lisais des "Anne" sur la plage ou le soir, en camping, où je passais une partie de l'été. J'ai adoré. J'avais commencé, à l'automne, le tome 4 mais, je n'avais pas accroché et je l'ai abandonné après une centaines de pages. Aujourd'hui, je réalise que j'étais un peu jeune pour apprécier ce livre où Anne est plus âgée. Peut-être que maintenant, je l'aimerais bien.

La fameuse Anne Shirley m'a tellement marquée qu'après toutes ces années, il m'arrive de repenser à elle et à son imagination légendaire. Elle me semble encore réelle tout comme lorsque j'ai lu le livre. On dirait qu'elle a déjà existé. Je me souviens clairement de certaines péripéties : la teinture noire dans ses cheveux roux, les fameuses robes aux manches bouffantes, les "amourettes" avec Gilbert, l'âme soeur Diana, etc. Ceux et celles qui l'ont lu s'en souviennent peut-être aussi ? 

mercredi 17 septembre 2008

Maudit que le bonheur coûte cher ! - Francine Ruel

Quatrième de couverture :

Après Et si c'était ça, le bonheur?, Francine Ruel fait revivre son héroïne, Olivia Lamoureux, qui, au terme de ses premières aventures, nageait en plein bonheur dans sa maison jaune, entourée de ses amis et d'un nouvel amour. Dans Maudit que le bonheur coûte cher!, voilà que la vie rattrape Olivia, avec ses hauts et ses bas. Le bonheur a un prix, et parfois il coûte cher. Sa chatte Bouboulina se fait vieille, son amant Harris est de plus en plus absent. Les méfaits de la "minipause" ne lui laissent aucun répit, et de nouvelles rénovations l'accaparent alors qu'elle se croyait désormais à l'abri des experts en travaux de tout genre.Dans Maudit que le bonheur coûte cher!, il y a des joies et des peines, des cris d'allégresse et de grincements de dents, et quelques fous rires. Sans oublier un mariage et deux enterrements, une adoption, une naissance et un voyage en Italie. Olivia pourra-t-elle survivre à ces nouvelles péripéties? Qui a dit que la vie était un long fleuve tranquille?


J'adore la couverture de ce livre ! Plus sérieusement, j'ai beaucoup appréciée la suite de Et si c'était ça, le bonheur ? En fait, j'ai même préféré ce deuxième tome au premier ce qui est plutôt rare, dans mon cas, lorsque je lis des séries. Olivia fait face à de nombreux événements, qu'ils soient tristes ou heureux, ce qui rend le l'histoire beaucoup plus dense et beaucoup moins prévisible. J'ai apprécié me faire surprendre par l'auteur. C'est certain que c'est difficile à croire qu'en si peu de temps, Olivia et sa "bande" puissent vivre autant d'événements mais cela m'a tenu en haleine. J'ai été touchée de nombreuses fois, particulièrement quand Vincent fait une annonce à sa mère dans la tente, je ne sais pourquoi mais je n'en dis pas plus ! J'ai bien aimé les différentes péripéties sauf, la vie du sidéen qui ne m'a pas intéressée, surtout qu'il s'agit d'un personnage qu'on ne connait presque pas et auquel je ne me suis pas attachée.

L'humour y est omniprésent tout comme dans le premier tome même si certains passages sont plus tristes. Souvent, des personnages me faisaient penser à des gens de mon entourage, ce qui me faisait rire encore plus. Finalement, j'ai été un peu triste de quitter Olivia, Vincent, Massimo (mon préféré !), Albert, François, Harris, Henri et les autres.

Et si c'était vrai - Marc Levy

Quatrième de couverture :

Que penser d'une femme qui choisit le placard de votre salle de bains pour y passer ses journées, qui s'étonne que vous puissiez la voir, qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l'autre bout de la ville ? Faut-il lui faire consulter un psychiatre ? En consulter un soi-même ? Ou, tout au contraire, se laisser emporter par cette extravagante aventure ? Et si c'était vrai ?… S'il était vrai qu'Arthur soit le seul homme qui puisse partager le secret de Lauren, contempler celle que personne ne voit, parler à celle que personne n'entend…

Alors là, je ne me ferai pas vraiment d'amis bloggeurs, je sais... La plupart de ceux dont j'ai lu les billets l'ont adorés ou, du moins, l'ont bien aimé. Mais, je vais être honnête, je n'ai pas vraiment aimé ce roman que j'ai lu il y a quelques années. On dirait que l'auteur l'a écrit directement pour une production d'Hollywood (ce qui est déjà chose faite mais que je n'ai pas regardé). Le fait qu'il y ait beaucoup de surnaturel ne m'a pas vraiment plu. J'ai trouvé l'histoire d'amour banale et l'écriture simple, sans subtilité, sans véritable émotions.

Je n'ai pas relu de romans écrits par Marc Levy mais je voudrais bien réessayer maintenant vu le succès qu'il connait. Lequel me conseilleriez-vous ?

lundi 15 septembre 2008

Et si c'était ça, le bonheur ? - Francine Ruel

Quatrième de couverture :

Olivia Lamoureux vient d'acheter la maison de ses rêves. Elle emménage à la campagne, en compagnie de sa chatte, Bouboulina, certaine d'y trouver la tranquillité et les joies de la nature. Olivia ignore alors qu'elle devra avant d'y parvenir traverser un véritable « parcours du combattant », celui des travaux de rénovation de son havre de paix. Les ouvriers n'en font qu'à leur tête et cherchent en vain à discuter avec l'homme de la maison, bien qu'il n'y ait pas d'amoureux pour madame Lamoureux. Et dans le tohu-bohu de cette vie mouvementée, Olivia espère encore qu'en début de cinquantaine tout est possible, même l'amour.

Ce roman me fait réellement penser un peu à de la "Chick lit" version cinquentaine. Et, ce n'est pas péjoratif. Il contient plusieurs clins d'oeil à la chick lit actuelle : les copains gais, la célibataire (ou divorcée) à la recherche de l'amour, l'homme tant rêvé qui se révèle parfait, les soirées amis et cocktails, etc. J'imagine que ça plait à beaucoup plus de femmes que d'hommes. De plus, on retrouve de l'humour en grande dose qui est un important élément de ce style de littérature. La conversation téléphonique, contenue dans les premières pages, est un de ces passages qui m'a bien fait rire.

Cependant, l'histoire se passe majoritairement en campagne (en Estrie, au Québec) et l'héroïne a dans la cinquentaine donc ça change un peu. Même si je suis encore loin d'avoir cette âge, j'aimerais avoir une vie semblable à Olivia à cette âge. Elle a du plaisir à simplement vivre. Le seul point négatif : quand on ne connait pas beaucoup la rénovation, certains bouts sont un peu longs. Mais, en général, j'ai aimé lire les aventures d'Olivia et de toute sa bande de joyeux lurons.

dimanche 14 septembre 2008

Carnet de naufrage - Guillaume Vigneault

Quatrième de couverture :

Quand Marlène le quitte, Alex sombre. Sans doute aurait-il préféré y rester. Mais, au lendemain du naufrage, il refait surface, parmi les êtres et les choses, dans un océan dont il ne reconnaît plus la houle étrange. Ni en fuite ni en quête, Alex est à la dérive; douce dérive qui l’emportera vers le Sud, vers un pays baigné par l’océan.

Un ami m'avait dit que ce roman de Guillaume Vigneault (fils de Gilles Vigneault soit dit en passant) était un genre écrit pour les hommes. Eh bien, soit j'ai un côté un peu masculin, soit il a tort car j'ai littéralement adoré ce roman que j'ai dévoré à une vitesse surprenante ! L'auteur écrit vraiment très bien. C'est rempli de belles images souvent sous le thème de l'eau, la mer, le surf, etc. Je me suis attachée à son personnage, Alex, et je me suis surprise à espérer qu'il soit enfin heureux malgré les embûches. C'était aussi très enrichissant de vivre une peine d'amour dans la peau d'un homme car ils la vivent différemment des femmes (en l'occurence, moi !). J'aurais simplement voulu que le livre contiennent plus de pages pour être baignée plus longtemps dans l'univers de Vigneault. Voilà une très belle découverte !

Après la lecture de ce livre, je suis allée me procurer son deuxième roman Chercher le vent sans perdre de temps. La critique de celui-ci devrait suivre...

vendredi 12 septembre 2008

Toi et moi à jamais - Ann Brashares

Quatrième de couverture :

Riley, Alice et Paul. Les deux soeurs et l'ami d'enfance. Voici l'été de leur retrouvailles. La côte Est des États-Unis, les maisons de vacances, les plages de l'île qu'on connait par coeur. Et pourtant tout a changé. Ils ont vingt ans. L'amitié se trouble. Entre Alice et Paul, un attirance nouvelle s'installe. C'est alors que la tragédie frappe et vient changer le cours du destin...


Un peu de littérature jeunesse! De toute manière, ma jeunesse n’est pas si loin à bien y penser. J’ai tenu à tenter le coup avec cette auteure compte tenu du succès qu’elle a connu avec la série « Quatre filles et un jean ». Par contre, j’ai décidé d’opter pour ce nouveau roman puisque j’ai vu les deux films tournés avec sa série. Je connais la plupart des dénouements donc c’est définitivement moins intéressant.

J’ai été agréablement surprise d’être absorbée par cette histoire dès les premières pages. Le début est léger, ton qu’on observe presque tout le long du livre. Elle aurait facilement pu basculer dans le mélodrame vu les thèmes abordés mais elle a gardé une plume assez légère. Les personnages principaux ont l’air bien réels, j’ai apprécié. Leur histoire pourrait être celle de n'importe qui, de jeunes de notre entourage.

Ce qui m’a agacé un peu (il y a peu de choses tout de même) c’est qu’elle répète fréquemment leur âge respectif (ils ont entre 21 et 24 ans) et qu’ils ne cadrent pas avec cette âge, selon moi. Ils vivent leur première histoire d’amour, vivent leur première relation sexuelle, font leur choix de carrière, choisissent leur université américaine et ils ont de petits emplois d’été (serveuse dans un restaurant, sauveteur sur une plage, etc.) Je n’arrêtais pas de m’imaginer des jeunes de 18-19 ans tout au plus.

Enfin, ça n'a pas tout gâché tout de même. Les adolescents d’aujourd’hui auront un beau roman actuel d’amour et d’amitié à se mettre sous la dent.

Balzac et la petite tailleuse chinoise - Dai Sijie

Quatrième de couverture :

"Nous nous approchâmes de la valise. Elle était ficelée par une grosse corde de paille tressée, nouée en croix. Nous la débarrassâmes de ses liens, et l'ouvrîmes silencieusement. À l'intérieur, des piles de livres s'illuminèrent sous notre torche électrique; les grands écrivains occidentaux nous accueillirent à bras ouverts: à leur tête, se tenait notre vieil ami Balzac, avec cinq ou six romans, suivi de Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Flaubert, Baudelaire, Romain Rolland, Rousseau, Tolstoï, Gogol, Dostoïevski, et quelques Anglais : Dickens, Kipling, Emily Brontë... - Quel éblouissement! - Il referma la valise et, posant une main dessus, comme un chrétien prêtant serment, il me déclara : Avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde."

Étant dans l’atmosphère des Jeux olympiques de Pékin dès la cérémonie d’ouverture (je suis une inconditionnelle des J.O. !), je suis allée à la librairie avec l’idée de me procurer un roman où l’histoire se passe en Chine. Premier livre repéré répondant à ce critère : Balzac et la petite tailleuse chinoise. J’avais vu une partie du film tiré du roman sur une chaîne payante où l’on diffuse des films sans trop y avoir porté attention.

Balzac et la petite tailleuse chinoise est ma première expérience avec la littérature asiatique. C’est un très beau roman. Parfois poétique, parfois plus réaliste, il m’a ouvert les portes de la Chine sous le règne de Mao. Je ne connaissais pas beaucoup cette époque et j’ai bien appris sans que le tout soit trop lourd côté détails historiques. Ce livre sur la passion des livres m’a même donné le goût de lire quelques classiques. Enfin, ce n’est toujours pas chose faite ! Des côtés négatifs ? Il n’y en a pas beaucoup… J’aurais voulu connaitre le nom du narrateur (simple curiosité) mais ce n’est qu’un détail. Et puis, 228 pages, c’était définitivement trop court !

Un tout nouveau blog de lecture !

Dans mon nouveau blog: mes petites critiques de lecture ! Je ne suis pas une critique professionnelle et je n'étudie même pas dans le domaine. La lecture n'est qu'un passe-temps pour moi donc mes critiques sont très subjectives. Je lis depuis mes 12-13 ans mais n'ayant aucune formation, elles ne sont que l'opinion d'une lectrice parmi tant d'autres.
Étant donné que la session universitaire est commencée, je ferai des billets sur les lectures que j’ai fait cet été. J’avais un emploi d’été qui me permettait de lire quelques heures par jour (chanceuse, non ?) donc j’en ai pour un bon moment juste avec ces lectures-là. Et puis, je n’arrête pas complètement de lire. Je continue, lentement, selon mon emploi du temps… Donc, je publirai aussi des billets ponctuels, bien entendu !
N'hésitez pas à écrire des commentaires, j'ai créé ce blog pour avoir l'occasion de discuter lecture car il y a peu de lecteurs dans mon entourage.
Bonne visite !
Marguerite