dimanche 30 novembre 2008

Pas de Noël cette Année - John Grisham

Quatrième de couverture :

Cette année, la première où leur fille a quitté la maison familiale, les Krank font leurs comptes et décident de faire l'impasse sur Noël. Finis le sapin, les cartes de voeux et Frosty, le bonhomme de neige illuminé, à eux les plages de sable fin, les palmiers et le ciel éternellement bleu ! Une croisière, financée par les économies réalisées, est exactement ce qu'il leur faut. Mais, c'est sans compter leurs voisins qui, de l'envie et des encouragements, passent bien vite à une hostilité à peine voilée devant ce rejet des traditions de la petite communauté soudée. Assiégés par des chorales militantes et des supporteurs de Frosty, les Krank tiennent bon... jusqu'au jour où...

À chaque mois de décembre, quand la folie du temps des Fêtes s'amorce, j'ai une petite pensée pour ce court roman que j'ai lu il y a quelques années. Il ne faut pas s'attendre à un polar comme John Grisham a l'habitude d'écrire sinon, vous risquez d'être déçu. Il s'agit plutôt d'une petite comédie à la sauce burlesque sur la fête de Noël chez mes voisins américains. Je dois avouer que pratiquemment tout s'applique aussi ici, au Québec. Même si le roman est assez prévisible par moment, il nous fait rire de nos habitudes culturelles frôlant parfois le ridicule pour fêter Noël. Il nous fait aussi réfléchir sur la surcommercialisation (pas certaine que ce mot existe mais enfin vous comprenez !), de la surconsommation et du sens que l'on donne à cette fête. Il parle aussi du stress malheureusement engendré par ce temps de l'année, qui ne devrait être qu'une source de plaisir, chez plusieurs personnes. Un petit conte de Noël humoristique et intelligent !

Ce livre a été adapté au cinéma sous le titre de "Noël chez les Krank". Bien que j'ai passé un bon moment de lecture, je ne suis pas certaine que je me risquerais pas à visionner cette adaptation.

jeudi 27 novembre 2008

Fascination (Twilight) Le film

Et oui, je suis allé voir ce film tant attendu hier soir. Je suis entrée dans le cinéma avec plein d'attentes ayant lu le livre et, je suis ressortie avec un avis mitigé mais pas avec d'énormes déceptions. Je suis allé avec une amie qui n'a lu aucun livre de la série et elle a bien aimé. Comme quoi il ne s'adresse pas qu'aux fans et aux lecteurs. Je ne révélerai pas de SPOILERS concernant l'histoire mais, si vous comptez voir le film, il serait peut-être préférable de ne pas lire tous mes avis suivants... à vous de décider!

D'abord, dans une adaptation, le "casting" est un élément clé pour pouvoir y croire. Certains choix m'ont paru parfait, d'autres moins et d'autres, pas du tout. Bella, selon moi, est l'un des meilleurs choix. L'image que j'avais en tête était plutôt semblable. Son père est très bien choisi ainsi que Billy et Jacob. J'aurais espérer que ce dernier soit un peu plus joli (enfin, question de goût !) mais j'y croyais tout de même. Dans les vampires, j'ai adoré Jasper qui franchement campe très bien son rôle. J'aurais voulu le voir plus que ça. Il m'a bien fait rire quand Bella leur rend visite à la maison pour la première fois ! Alice, Esmée et Emmett sont plutôt bien aussi. Le docteur m'a légèrement déçue, je l'imaginais autrement. L'acteur a un visage fin et un regard... je ne sais pas comment dire mais, il n'a pas l'air aussi fort que le personnage dans le roman qui a fondé une famille et un nouveau mode de vie. Rosalie cependant m'a, elle, complètement déçue. C'est que j'ai vu cette actrice dans la série The OC et j'avais de la difficulté à me l'imaginer comme étant une vampire. Et, dans ma tête, elle était vraiment plus jolie !

Et, Edward ? Ce cher Edward ! Pour ma part, je trouve qu'il était bien dans son rôle. Certes, pour moi, il était plus joli, plus parfait mais, cet acteur a tout de même l'air d'un vampire. Du moins, il en a eu l'air quand il est entré dans la cafétéria, le premier jour d'école de Bella. Tous les membres de sa famille ont fait une entrée digne de vampires mais par la suite, la grâce des vampires s'est pas mal dissipée...

Pour l'histoire, elle n'est pas aussi complète que dans le livre évidemment mais, les principales scènes s'y retrouvent toutes. J'ai aimé la scène de la cafétéria le premier jour, celle du baiser dans la chambre de Bella, presque toutes celles où le père de Bella est présent (il nous a fait rire à plusieurs reprises), les scènes avec Billy et Jacob et la première visite de Bella chez les Cullen. Ça en fait quand même pas mal !

Par contre, j'ai trouvé certaines scènes un peu trop longues et celles du dénouement de la traque vraiment trop rapide. Il y aurait pu avoir beaucoup plus de suspense que ça ! Je n'ai pas, non plus, compris pourquoi, à la plage sur la réserve, Jacob n'en révélait pas autant que dans le roman à Bella. J'aurais aussi voulu voir comment ce sont fait mordre les membres de la famille Cullen comme on l'explique dans le livre (mais mon adaptation idéale aurait largement dépassé les 120 minutes !). Une autre chose qui m'a agacé : les présentations de tous les personnages tout au long du film. "Moi, c'est Laurent. Lui, c'est James. Elle, Victoria" "Salut, moi c'est Mike. Bienvenue, moi c'est Éric !" Franchement, comme si c'était comme ça dans la vrai vie !

Enfin, je ne suis pas déçue de l'avoir vu même s'il n'est clairement pas un chef-d'oeuvre. Je me suis plu à voir cette histoire différemment.

mardi 25 novembre 2008

Harry Potter (tome 1-2-3) - J.K. Rowling

Quatrième de couverture :

Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant ment le chercher ;pour l'emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie ou une place l'attend depuis toujours. Voler sur des balais ; jeter des sorts, combattre les Trolls : Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Mais quel mystère entoure sa naissance et qui est L'effroyable V..., le mage dont personne n'ose prononcer le nom?

Tout le monde connait bien Harry Potter donc je considère inutile de mettre ici le résumé de chacun des livres. Surtout qu'ils sont tellement facilement trouvables sur Internet. Cependant, je ferai des commentaires format 3 dans 1 car j'avoue m'être arrêté au troisième bouquin. Je perçois vos nombreuses questions : "Mais pourquoi ? Arrêter de lire Harry comment est-ce possible ?"

D'abord, j'ai bien aimé le premier livre. Je l'ai lu avant que la folie Harry Potter éclate partout dans le monde. J'ai adoré toutes les inventions de l'auteur qui a une imagination fertile et enviable. Ce livre, bien qu'il soit court, m'a transporté dans cet univers magique que vous connaissez tous. Il m'a donné le goût de poursuivre mon aventure avec ce petit sorcier.

J'ai donc lu le deuxième tome peu de temps après le premier. J'étais heureuse de retrouver toute la bande de sorciers. J'aime particulièrement les cours à Poudlard. Les noms des cours sont vraiment bien pensé et ce qu'on y enseigne aussi. J'adore aussi les professeurs. J'ai toujours eu un faible pour les enseignants dans les livres je crois. Devinez pourquoi ! Cependant, l'histoire de ce livre ne m'a pas passionnée. Elle est bien, sans plus. Bien que les inventions imaginaires de l'auteur continuait d'attirer mon attention, j'ai été déçue par ce livre.

J'ai tout de même continué à lire la série car au moment où je commençais le troisième tome, le quatrième sortait dans les magasins au Québec. Le phénomène prenait de l'ampleur, je ne sais pas si vous vous souvenez comme moi. J'ai alors lu ce tome, plus gros (car chaque livre est plus volumineux que le précédant, j'ai l'impression). L'histoire m'a captivé un moment mais, je ne comprenais pas l'engouement mondial, phénoménal, pour les aventures de ce petit sorcier. Mais, quand trop de gens s'emballent, je m'éloigne généralement... pour une cause encore inconnue. Je sais, mon avis ne sera probablement pas partagé mais, je ne veux pas mentir sur mon blog.

Je n'ai donc pas poursuivi. Je me dis souvent que je devrais continuer puisque plusieurs lecteurs m'ont dis que le tome 4 était l'un des meilleurs. Voilà, tout est dit. Il fallait que je me confesse ! J'espère ne pas me faire jeter de pierres !

samedi 22 novembre 2008

L'ombre du vent - Carlos Ruiz Zafòn

Quatrième de couverture :

Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets "enterrés dans l'âme de la ville" : L'Ombre du vent.

Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.

Il est difficile de parler de ce livre qui figure pourtant dans mes coups de coeur. D'abord, le genre est indéfinissable puisqu'il y a de la romance, de l'histoire, une enquête et beaucoup de mystère. Le tout se déroule dans une Barcelone qui m'était plutôt étrangère, une ville brumeuse, mystérieuse et, même, pluvieuse. Dire que pour moi, Barcelone représentait la chaleur, le soleil, les plages et Gaudi ! Cependant, j'ai adoré cette atmosphère qui règne tout au long du roman. Je pourrais la qualifier d'inquiétante, lugubre, troublante par moment, mais, totalement envoûtante. Grâce à cette atmosphère, j'ai embarqué dans l'histoire après seulement une dizaine de pages et je n'ai absolument jamais décroché. J'ai aussi adoré le Cimetière des Livres Oubliés. Je voudrais que ce lieu existe réellement, il semble mythique et extraordinaire. Les histoires parallèles de Daniel Sempere et de Julian Carax sont bien racontées, à un point tel qu'après une centaine de pages, Carax avait l'air si réel que j'ai cru qu'il s'agissait d'un véritable écrivain. J'admire l'auteur d'avoir su créé un personnage aussi tangible.

Enfin, ce livre ne se retrouve pas dans mes coups de coeur par hasard. J'en ai même rêvé une nuit ! Et, je crois que ce livre m'a fait de l'oeil, comme L'ombre du vent pour Daniel, je l'ai trouvé dans une bouquinerie. Il était, en grand format, bien évident sur une tablette parmi les livres usagés. C'est le premier livre que j'ai vu cette journée la... il m'attendait !

vendredi 21 novembre 2008

Une mine d'or de citations

"Les livres sont des miroirs, et l'on n'y voit que ce qu'on porte en soi-même "


"La difficulté n'est pas de gagner de l'argent [...]. La difficulté est de le gagner en faisant quelque chose qui en vaille la peine."

L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafon, p. 231 et p. 405

jeudi 20 novembre 2008

Le roman de Sara - Anique Poitras

Quatrième de couverture :

À l'âge de douze ans, Sara Lemieux vit son premier grand amour. La fin tragique de cette relation marquera à tout jamais le destin de la jeune fille. Heureusement, le temps arrange bien les choses et sa passion du théâtre saura jeter un baume sur une plaie difficile à cicatriser. Car comment fait-on pour oublier? Sara trouve sa solution. Elle s'accroche à ses rêves et fait tout pour devenir une comédienne professionnelle. Son exil forcé de quatre ans à Toronto l'oblige à prendre en main son destin. C'est déterminée plus que jamais qu'elle retournera à Montréal pour amorcer sa première année au Conservatoire d'art dramatique. Elle y revoit des amis très chers mais se retrouve aussi confrontée aux questionnements propres aux adultes en devenir. Mais on ne peut fuir qui on est, même en allant au bout du monde...


Ce roman a d'abord été publié sous forme de série jeunesse en 4 tomes. C'est de cette façon que je l'ai lu alors que j'étais adolescente. Cette histoire en est une qui a marquée mon adolescence. D'ailleurs, je me demande si ce livre, et les autres que j'ai lu à cette même époque qui étaient alors très populaires, sont encore lus aujourd'hui. Je suis certaine que les adolescentes apprécieraient beaucoup Le roman de Sara. L'amour, l'amitié, la famille, le deuil, ce sont toutes des valeurs et des thèmes qui touchent les jeunes (et les moins jeunes aussi !).

J'ai adoré la première moitié du roman, qui constituait autrefois les 2 premiers tomes. La fin du deuxième tome m'a particulièrement touché, à un tel point que j'avais pleuré. C'était la première fois qu'un roman réussissait à m'émouvoir de la sorte et à me faire pleurer (ce qui m'arrive encore très rarement !). Les deux derniers tomes ont été très plaisants à lire bien que j'aie préféré les premiers. Le seul reproche : j'aurais voulu que Sara soit plus heureuse. Elle manquait un peu de joie de vivre par moment mais, c'est réaliste vu les événements dans sa vie d'adolescente. C'est une belle lecture !

mardi 18 novembre 2008

Ma liste du Blog-o-trésors !

Voici ma liste pour le défi de Grominou !

Les livres sont numérotés mais l'ordre n'a absolument pas d'importance. Il était déjà bien difficile d'en choisir 10, je ne peux pas les classés selon un ordre de préférence. D'ailleurs, je ne suis vraiment pas certaine que cette liste soit mes 10 meilleurs mais j'ai fait mon possible, c'était plus ardu que je ne l'aurais cru...

J'ai choisis :

1. Anne... la maison au pignon vert de Lucy Maud Montgomery

puisque c'est le livre qui m'a certainement le plus marqué et dont je me souviendrai probablement toujours,

2. D'où viens-tu, berger ? de Mathyas Lefebure

car je l'ai lu récemment et qu'il est mon dernier véritable coup de coeur,

3. Le maître des illusions de Donna Tartt

pour l'ambiance glauque et les personnages intriguants,

4. Jane Eyre de Charlotte Brontë

car son livre m'a transporté. Je crois que j'aime les histoires d'institutrices ! :)

6. L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafòn

pour l'ambiance envoûtante et les livres, un roman que j'ai dévoré !

7. Le château de mes rêves de Lucy Maud Montgomery

car j'adore cette auteure et ce livre est différent des autres qu'elle a écrit

8. Salem de Stephen King

parce que ce livre a une histoire spéciale pour moi,

9. Le petit prince d'Antoine de Saint-Exupéry

parce que ce petit livre est un incontournable,

10. Carnet de naufrage de Guillaume Vigneault

pour un peu de fraîcheur d'un jeune auteur québécois que j'adore ! J'espère qu'il réécrira un roman, il a écrit son premier scénario de film il y a quelques temps. Le film, qui a pour thème le suicide, s'intitule Tout est parfait.

*Les livres ci-dessus n'ont pas tous été commentés sur mon blog jusqu'à présent... un jour, je réussirai ! Un jour, j'aurai commenté tous les livres que j'ai lus. Heureusement, je note tous les titres depuis toujours !

lundi 17 novembre 2008

Le meunier d'Angibault - George Sand

Quatrième de couverture :

Devenue veuve, la comtesse de Blanchemont songe à épouser Henri Lémor, un jeune homme pauvre. Mais celui-ci, méprisant profondément les privilèges de la fortune, refuse sa main. Grâce à son confident, le meunier d'Angibault, la jeune aristocrate découvre peu à peu les méfaits de l'argent. En effet, la richesse peut faire naître le vice et provoquer le malheur.

Publié pour la première fois en 1845, sous la forme d'un roman feuilleton, dans le journal socialiste La Réforme, Le Meunier d'Angibault est une véritable exaltation de l'homme du peuple. George Sand développe un thème qui lui est cher : l'amour en lutte avec les préjugés et la société.

Un professeur, qui était en total admiration pour cette écrivaine, nous a raconté sa vie de long en large plusieurs fois durant un cours de littérature. J'ai voulu découvrir, il y a quelques années, un peu l'univers de cette femme qui prenait le pseudo d'un homme pour se faciliter la tâche de publier ses romans. J'ai opté pour celui-ci, parce qu'il a été le premier à se présenter à moi, tout simplement.

Cette histoire en est une d'amour et de différences dans les classes sociales. Les personnages sont soit riches soit pauvres et ne devraient pas faire parti du même "monde" mais, malgré tout, deux d'entre eux veulent se marier. Enfin, ça ne se passe pas exactement comme prévu. J'ai aimé lire une vision des choses par rapport aux différentes classes à cette époque. Cependant, j'ai trouvé que le roman comportait plusieurs longueurs. Pendant de longs bouts, l'action était inexistante et mon intérêt n'était pas à son plus haut non plus. En fait, je n'ai pas été vraiment emballé. Je n'ai peut-être pas lu son meilleur roman. Je serais prête à réessayer avec George Sand un jour mais, pour ce faire, je devrais être conseillée. Je ne suis pas comme ce prof qui adorait tout ce qu'elle a écrit, malheureusement.

jeudi 13 novembre 2008

Tristan et Iseult - René Louis

Quatrième de couverture :

Tristan conduit Iseult la Blonde vers son futur époux, le roi Marc. A bord du navire, avant que les côtes de Cornouaille ne soient en vue, ils boivent un philtre qui les unit l'un à l'autre, pour trois ans, d'un amour indissoluble. Mais les noces d'Iseult et du roi seront célébrées et de l'amour les amants ne connaîtront que la souffrance.
Racontée mille et une fois, cette vieille légende celte s'était déformée. S'inspirant des manuscrits du XIIe et XIIIe siècle, René Louis a rendu à ce conte sauvage, bercé par la mer et le vent de la forêt, la force de ses origines. L'intrépide Iseult n'a jamais été la victime d'un sortilège, elle boit le vin herbé de son plein gré, pour se donner tout entière à l'amour. Et Tristan, "héros invincible et tueur de monstres" est vaincu non par le destin mais par la femme aimée à laquelle il sacrifie sa vie.

Cette histoire est un classique des romans d'amour au même titre que Roméo et Juliette. Le conte a été de nombreuses fois revisité et a fait l'objet de plus d'une adaptation cinématographique mais, pour ma part, je n'en ai vu aucune.

J'ai bien aimé ce conte. Ce doit être l'ancêtre des grands romans d'amour que l'on connait aujourd'hui. Je n'ai lu que la version de René Louis, je ne sais pas si l'histoire diffère d'une version à l'autre mais, j'ai bien aimé celle-ci. Je m'imaginais, en le lisant, des gens de différentes époques lire cette histoire et se la raconter. Si elle a traversé autant de siècles pour se rendre jusqu'à nous, au XXIe siècle, c'est qu'elle doit avoir traversée l'imaginaire de nombreuses personnes. Juste pour ça, c'est vraiment impressionnant. Mais le récit de cette légende mythique se lit bien aussi. Le charme opère tout au long de l'histoire... Et, même si vous la connaissez presque toute, que vous connaissez aussi la fin de l'histoire, sa lecture vaut le coup.

mardi 11 novembre 2008

Soigne ta chute - Flora Balzano

Quatrième de couverture :

Cet ouvrage, qui est rapidement devenu un classique de notre littérature, finaliste du Prix du gouverneur général et du Prix des grandes écoles et universités de France, a reçu un accueil chaleureux du public et de la critique.

On y trouve toutes les angoisses et les interrogations d'une immigrante en cette terre d'accueil qui n'en finit plus de se chercher une appellation contrôlée. Que faire lorsque même la langue commune ne suffit plus à abolir les frontières et à fonder une certaine humanité ? En inventer une autre, une autre langue, une autre humanité, et c'est ce que fait avec maestria Flora Balzano à force de crier de l'intérieur, utilisant ici l'arme de l'humour, là celle de l'ironie.

Un livre émouvant et criant de vérité, à mettre à la portée de tous les lecteurs et lectrices.

En lisant la quatrième de couverture, je m'imaginais un livre vraiment épatant. Il y a tant d'éloges que je me disais que je ne pouvais pas passer à côté. De plus, une amie me l'a suggéré et prêté. Elle avait adoré. Pour ma part, je suis un peu moins enthousiaste.

J'aime l'écriture de Flora Balzano. Son humour est aussi appréciable. Son livre se lit très bien. J'ai beaucoup aimé les passages où elle parle du problème identitaire des personnes immigrées au Québec (ou ailleurs, le phénomène doit être sembable partout). L'auteure est véritablement concernée par cette recherche identitaire puisqu'elle "est née d'un père moitié italien moitié espagnol et d'une mère moitié polonaise moitié corse, en Algérie, pendant la guerre"et, qu'elle a habité en France et maintenant, elle vit au Québec. C'est une partie vraiment bien, sérieuse et parfois triste mais, abordée avec une certaine dose d'humour. J'ai souris plusieurs fois. Ce chapitre débute par "J'ai de la peine parce que je ne serai jamais québécoise. Voilà. On ne devient pas québécoise".

Cepedant, dans la deuxième partie du livre, elle m'a complètement perdue dans la brume à quelques reprises. Je croyais que c'était moi le problème, que je n'étais pas assez concentrée ou que j'avais lu trop vite certains passages. Donc, j'ai relu le livre en entier (il est court) et, certains bouts me semblent encore incompréhensibles après une relecture.

Finalement, je le recommande mais, j'éviterai de créer autant d'attentes que j'en avais.

dimanche 9 novembre 2008

Mort sur le Nil - Agatha Christie

Quatrième de couverture :

Ça n'est pas très joli de voler son fiancé à sa meilleure amie pour se marier avec lui. Et même si l'amie en question semble se résigner, la ravissante et riche Linnet Ridgeway a bien des raisons d'être inquiète... Surtout quand le hasard les rassemble, pour une croisière sur le Nil, avec d'inquiétants personnages, dans une lourde atmosphère de sensualité et de cupidité.

Un petit revolver, un crime étrange, une énigme de plus à résoudre pour un passager pas comme les autres: Hercule Poirot.

Qui n'a jamais lu un livre d'Agatha Christie ? Bien, moi ! Ce livre est en effet ma première rencontre avec la grande dame du roman policier la plus connu et la plus lu au monde. J'ai trouvé deux de ses romans dans une bouquinerie alors, pourquoi pas ? Je me suis lancé dans ce roman avec l'intention de découvrir cette auteure mais aussi son célèbre détective Hercule Poirot. Résultat : j'ai adoré !

L'histoire est réellement captivante. J'ai vraiment aimé l'enquête et les personnages qui ont tous une personnalité très différente. J'ai aimé aussi que le meurtre se déroule dans un endroit clos, les personnages sont alors tous suspects, ou presque, et ne peuvent s'enfuir. Je me suis mise à soupçonner tous et chacun pour finalement ne trouver qu'une partie de l'énigme. La résolution faite par Poirot lui-même est assez pointue mais, tout était en place dès le début. Bref, rien n'est laissé au hasard.

Le fait que tout a lieu dans l'Égypte des années 1930 ajoute aussi à l'histoire. Une croisière sur le Nil était alors extrêmement exotique. Il n'y a que quelques descriptions des égyptiens, parfois légèrement racistes, qui ont peut-être mal vieillies car le livre date tout de même de 1937. Cependant, cette époque a définitivement un charme particulier dont s'est servie Agatha Christie pour écrire un excellent roman.

vendredi 7 novembre 2008

Lisez en totalité ce billet ou ne le lisez pas du tout !

Hier, à la librairie, je tenais dans mes mains un des livres d'Eric-Emmanuel Schmitt : Monsieur Ibrahim et les fleurs du coran. J'ai lu le résumé et il m'intéressait. J'ai donc observé le livre de plus près. Premier coup d'oeil : ce livre est un gaspillage d'arbres. Le texte que contiennent 3 ou 4 pages pourrait entrer dans une seule mais bon, ce n'est pas le seul livre comme ça, plusieurs livres de Nothomb sont faits ainsi, pour ne nommer que ceux-là. C'est l'éditeur qui fait ainsi, je ne blâme aucunement les auteurs, bien entendu.

Là où j'ai vraiment été surprise, c'est lorsque j'ai vu le nombre de pages par rapport au prix. Le livre était affiché à 14,99 $ canadiens dans une certaine librairie. Le nombre de pages ? 86 pages au total. Si je calcule bien, cela fait 17 cents la page. Ça ne vous semble pas faramineux ? Voyons voir combien coûteraient certains livres bien connus juste pour le plaisir :

Balzac et la petite tailleuse chinoise de Sijie Dai : 228 pages = 39 $ C
Orgueil et préjugés de Jane Austen : 380 pages = 65 $ C
Fascination de Stephenie Meyer : 524 pages = 90 $ C
Harry Potter et le prince de sang mêlé de J.K. Rowling : 746 pages = 127 $ C
*Désolé, je n'ai pas converti en euro.

Heureusement que ça ne fonctionne pas comme ça. Je crois que nous tous serions à la rue, chers lecteurs !
Je sais, ce billet ne sert strictement à rien, je délire sans doute... :)

jeudi 6 novembre 2008

L'étranger - Albert Camus

Quatrième de couverture :

Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lors-que j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français…

Ce livre est le premier, et le seul jusqu'à maintenant, de Camus que j'ai lu. Mais, ce n'est pas parce que je n'ai pas aimé. Je me suis questionnée à la suite de ma lecture, donc forcément, l'auteur a réussit. C'était sans doute son but, non ? Plusieurs m'ont conseillés de relire car, apparemment, il est un de ses livres qui se savoure autant, sinon davantage, à la relecture...

Camus raconte l'histoire de Meursault, un homme bien ordinaire au départ, qui pour un motif quelconque, tue un homme. Tout ça est raconté tellement simplement, avec des phrases courtes et hachées, qu'on banalise un peu le geste. Et le soleil dans tout ça semble même justifier le geste par moment. Ensuite, vient évidemment la condamnation. C'est la qu'on se questionne sur la justice et sur les hommes en général. Bien que la perception de Meursault soit différente de la mienne puisqu'il est fondamentalement malheureux tout au long du livre et considère que la vie ne mérite pas d'être vécue, les réflexions faites sont intéressantes et méritent qu'on s'y attarde.

mardi 4 novembre 2008

Ouf !

Ça y est, le moment que je redoutais est arrivé, je suis légèrement dans le jus. Ma session universitaire me "rentre dedans" et j'ai beaucoup moins de temps à consacrer à mes autres activités. Mon blog en souffre un peu... mais lorsque j'aurais remis un bon gros travail, sur lequel j'ai passé les derniers jours, mercredi, j'aurai surement plus de temps à moi.

J'ai tout de même fait le tour de quelques blogs (faut pas arrêter de vivre, hein !) et j'ai repéré ce petit défi que je ferai sans aucun doute pendant l'année 2009, le défi Blog-o-trésors chez Grominou. Je commence à réfléchir à mes 10 "trésors" entre 2 séances de travaux... ZzZzZzZzZzZz.