samedi 28 mars 2009

Résolution de février !

Vous avez sans doute remarqué, si vous suivez l'évolution de mon blog, que j'ai publié moins de billets qu'à mon habitude durant les mois de février et de mars. En fait, j'ai pris une résolution en février et je jugeais bon de vous en faire part. J'ai décidé de ne plus m'obliger à écrire pour que mon blog demeure un élément de plaisir. Il m'aie arrivé parfois de me sentir pressée d'écrire un commentaire dès que je terminais un livre, de finir plus rapidement un livre pour faire un nouveau billet ou encore, d'écrire à propos d'un roman que j'avais lu quelques années plus tôt pour animer mon blog alors que je n'avais pas particulièrement envie de parler de ce livre.

Donc, à partir de février 2009, j'ai décidé de publier à mon rythme. Il y a déjà, en ce moment, mes études qui m'imposent des "deadlines" et ma "job" qui représente des obligations. Je désire vraiment poursuivre mon aventure avec ce blog mais, en suivant mes propres envies. Je ne m'oblige plus de remplir les longs silences... Vous ne m'en voulez pas trop ? :)

Cela dit, l'été, j'ai plus de temps libre. Je lis normalement beaucoup plus et je risque d'écrire sur mon blog plus régulièrement.

dimanche 22 mars 2009

Passionnément givrée - Audrey Parily

Quatrième de couverture :

Ma vie est une tragédie grecque. Rien de moins. Vous pensez que j’exagère ? Eh bien, lisez ce qui suit !

J’ai vingt-six ans et je suis encore aux études. Études financées par ma mère, qui ne se gêne pas pour me le rappeler. Pour ajouter à mon stress, je n’ai toujours pas la plus petite idée de ce que je vais faire de ma vie. Professionnelle ou autre. Je vis au Québec depuis un an (ah ! c’est vrai, vous l’ignorez : je suis Française). L’homme que j’aime me fuit. Je fuis l’homme que j’aime. Et les conquêtes de mon colocataire défilent sans cesse dans notre appartement, si bien que parfois, j’ai l’impression que vivre dans une gare serait plus reposant.
Vous n’êtes toujours pas convaincu ? Je continue.

J’ai des rêves plein la tête, surtout celui d’écrire, au grand désespoir de ma mère. Parlant du loup. J’ai une mère chirurgienne, exigeante, exaspérante, contrôlante (et tous les synonymes du genre, mais je l’adore). Quant à mon cerveau, je songe depuis un certain temps à m’en débarrasser, l’actuel ne me donnant pas du tout satisfaction. Non seulement il m’encourage à faire des choses dont je ne suis pas très fière, mais en plus, il prend un malin plaisir à me bombarder de milliards de questions qui, comme vous l’imaginez, restent sans réponse. Maintenant, osez me dire que ma vie n’a rien d’une tragédie !

Avec passion et détermination (pour ne pas dire obstination) ainsi qu’une légère tendance à l’obsession, Isa essaie de trouver sa place dans la vie qu’elle se construit au Québec. Passionnément givrée se veut un portrait à la fois pétillant et acidulé des relations hommes-femmes d’aujourd’hui, de la vie au Québec en tant qu’expatriée, ainsi qu’une réflexion délicieusement tourmentée sur comment concilier l’âge adulte et la poursuite de ses rêves.


Je ne savais pas comment classer ce livre. Il est écrit par une expatriée française au Québec: littérature québécoise ou littérature française ? Comme il est issu une maison d'édition québécoise, j'ai opté pour la littérature québécoise. Et, est-ce de la chick litt ? Il n'y a pourtant pas de séances interminables de magasinage, pas de meilleur ami gay, pas d'homme parfait (riche, gentil et beau !) mais, c'est bourré de réflexions sur l'amour, de conversations sur les relations homme-femme.

J'ai voulu, au départ, lire ce livre parce qu'on y abordant l'expatriation et les différences culturelles. J'ai adoré les anecdotes qui semblent avoir d'ailleurs été vécues par l'auteur. Mais, au final, l'histoire, c'est bien plus que ça. C'est avant tout des déboires amoureux et des histoires d'amour vu par des jeunes de ma génération sans la superficialité qu'on retrouve dans beaucoup de romans contemporains. Le fait que le personnage principal soit une étudiante comme moi m'a aussi intéressé davantage. Les décors bien québécois (le vieux Québec, l'aéroport Mtl-Trudeau, l'université Laval, la ville de Montréal, La Malbaie) m'ont plu tout comme les nombreuses références culturelles bien de notre temps. Elles me faisaient sourire à tout coup ! J'ai seulement peur que certaines deviennent désuètes et que ça plaise moins aux lecteurs dans quelques années (déjà Cristobal Huet n'est plus le gardien de but des Canadiens).

Je n'ai seulement pas aimé les chapitres où l'on explique le point de vue de Maxim. J'aime parfois ce genre de transition de narration mais dans ce livre-ci, c'était un peu inutile selon moi. J'aurais préféré que l'on ait accès qu'aux pensées d'Isa. À part ce petit hic (tout à fait personnel), je qualifierais ce roman de lecture sympathique et très agréable. Une véritable bouffée d'air frais du printemps ! Je lirai sans aucun doute le deuxième tome. Quand est-ce qu'il paraîtra ?

vendredi 13 mars 2009

Une si jolie robe - Fan Wu

Quatrième de couverture :

Lorsque Yan et Ming se rencontrent, l’attirance est immédiate. Pourtant elles ont bien peu de choses en commun, si ce n’est qu’elles étudient dans la même université de Canton. Ming a dix-sept ans, elle est plutôt naïve et solitaire, vit dans un monde fait de livres, de musique et d’imagination. Yan a vingt-quatre ans, elle appartient à la minorité des Miao, elle est belle, sexy, provocante et manipulatrice. Leur rencontre sera brève, intense, et changera pour toujours la vie de Ming. Un roman qui raconte la découverte de l’homosexualité par deux jeunes Chinoises, une histoire d’amour interdit et de perte, débordante de passion, de vitalité et d'espoir.

Je poursuis dans une lignée de belles découvertes, de coups de coeur. Ce n'est pas moi qui vais se plaindre !

J'ai adoré ce roman qui est le portrait d'une jeune chinoise à l'université qui y découvre tout de la vie. Je suis entrée dans l'intimité de cette jeune femme naïve, solitaire, intelligente et fan de littérature qui a grandit avec ses parents dans une ferme lors de la Révolution cuturelle. Malheureusement, la quatrième de couverture résume, selon moi, très mal ce récit. La relation entre Ming et Miao, auquelle il est difficile de coller une étiquette, n'est pas l'unique élément du roman comme on veut le suggérer. Leur histoire ambigüe d'amour et d'amitié, de pudeur et de sensualité, est belle et agréable à lire. Cependant, la vision de Ming sur la vie, sur l'éducation des filles et sur sa Chine natale m'a toute aussi fascinée. Ces jeunes universitaires, avec leur peu d'éducation en matière de sexualité, sont à des années lumières des étudiants d'aujourd'hui et d'ici. Il est assez étonnant d'apprendre par exemple que deux des quatre étudiantes de dix-sept ans de la chambre de Ming ne savent pas comment on conçoit un bébé.

Petit bémol: les premières conversations entre Ming et Miao m'ont semblées fausses. Elles me semblaient très stéréotypées. De plus, Yan Miao m'était légèrement antipathique au départ par son manque de modestie mais plus le récit avance, mieux c'est. Je m'y suis même attachée ! Ce ne sont que de petits agacements, rien pour gâcher une aussi magnifique lecture. Je retournerais avec bonheur en Chine avec une autre oeuvre de Fan Wu.

samedi 7 mars 2009

Dix petits nègres - Agatha Christie

Quatrième de couverture :

L'île du Nègre... Que de bruits courent sur son nouveau propriétaire... Richissime yankee, star hollywoodienne, ou bien encore l'Amirauté britannique ?

Bref, quand tous les dix - du juge au play-boy, sans oublier la secrétaire - reçoivent cette invitation à passer des vacances sur l'île, aucun d'eux n'hésite à accourir... Mais là-bas, dans la somptueuse demeure, personne... sauf, bien entendu, cette voix, sur un disque, qui accuse tour à tour chacun des participants... C'est la panique.

Alors, au rythme des couplets de la ronde des dix petits nègres, le nombre des invités commence à diminuer. Inexorablement...

Un petit polar d'Agatha Christie, c'est toujours distrayant ! Ce roman m'a procuré un réel plaisir. J'avais l'impression, tout au long de l'histoire, de jouer à Clue ! Aussitôt que les nombreux personnages ont été bien identifiés dans ma tête, le rythme rapide m'a tenu en haleine jusqu'à la jusqu'à fin. J'ai particulièrement appréciée que tout se produise dans un endroit clos, où la fuite est impossible, tout comme dans le premier roman que j'ai lu d'Agatha Christie, Mort sur le Nil. Je cherchais le moindre indice dans chacune des morts mais la fin est vraiment imprévisible. J'ai tout de même longtemps soupçonné, par intuition j'imagine, celui qui était le véritable coupable sans, par contre, n'avoir d'idée sur la façon dont il s'y était pris.

Pour ceux qui n'ont pas peur des spoilers -------------------------------------------->
Dans le paragraphe suivant, je dévoile une toute petite partie du mystère. Vous êtes prévenus !

L'idée d'un meurtrier qui veut faire sa propre justice est encore populaire aujourd'hui dans les films et les livres. Ça m'a surprise puisque l'écriture du roman d'Agatha Christie date de 1940 ! Ça m'a vaguement fait penser aux films Saw qui ont la cote de nos jours chez les amateurs de films d'horreur. Ils sont dans un autre registre vraiment plus "hard", j'en conviens, mais le mobile du meurtrier et sa mise en scène s'en approche, non ? Comme quoi ils n'ont rien inventés de nouveau.

Finalement, avec un rythme haletant, une intrigue géniale dans un endroit sinistre et une fin comme celle-là, ce livre n'est pas un classique de la littérature policière par hasard !

mercredi 4 mars 2009

Ça sent la coupe - Matthieu Simard

Quatrième de couverture :

"Les analogies entre le hockey et la vie sont tellement bof. J'en fais tout le temps, j'en fais plein, je sais. Encore ce soir, je ne pourrai pas m'en empêcher. L'ironie de la défaite, ce genre de choses-là. On dirait que les chaudrons qui jouent pour les Canadiens sont le miroir de mon existence, mon quotidien dans les quotidiens, mes soirées en réverbération sur ma télé, l'écran plat de ma vie plate.

"Je me comprends.

"Ce soir, j'ai laissé faire la bière, j'ai bu du scotch. Pour oublier un peu, pour me sentir tough, pour me sentir vrai. La bière, c'est un peu moumoune quand ça ne va pas trop bien, le scotch, ça brasse l'intérieur."

Un homme, sa télé, ses Canadiens, ses amis : bienvenue dans le petit monde en circuit fermé de Matthieu. Quatre-vingt-treize chapitres, un par match. Tout au long du journal de la saison 2003-2004 de ce partisan de la Sainte-Flanelle, Matthieu parle moins de hockey que... de la vie. La vie avec Julie, la vie sans Julie et la vie de ses chums qui viennent rire et pleurer dans son salon. Après Échecs amoureux et autres niaiseries, c'est au tour de Ça sent la coupe de se laisser savourer en format de poche.


Ce roman est mon deuxième contact avec cet auteur qui me plait de plus en plus. J'avais aimé Llouis qui tombe tout seul mais j'ai vraiment adoré celui-ci ! Un livre sur le hockey, je n'étais pas convaincue d'apprécier même si j'aime beaucoup regarder les Canadiens. Il s'agit d'un livre avec un concept original qui m'a véritablement plu: un court chapitre (même très court dépendant des cas) par soir de partie. Bien entendu, il faut connaître un minimum le hockey, les joueurs, les commentateurs et tout le "tralala" entourant le Tricolore pour comprendre toutes les blagues, des plus simples aux plus subtiles. Mais le tout est loin d'être insignifiant même s'il fait preuve de beaucoup d'humour.

Je ne sais pas à quel point le récit est autobiographique, à quel point Matthieu de Ça sent la coupe est Matthieu Simard mais le personnage m'a beaucoup plu. Il est le gars avec lequel on voudrait tous être ami. Il est drôle, sympathique et sensible. Au-delà de son amour pour le hockey, il m'a vraiment touché avec ses histoires d'amour et d'amitié. Les personnages secondaires sont tous aussi bien. On croirait qu'il s'agit des déboires d'un groupe d'amis qui existe réellement.

Enfin, l'écriture de Matthieu Simard est toujours aussi divertissante. Il jongle avec les mots avec aisance et avec un amusement communicatif. Il utilise des expressions québécoises qui rendent les personnages bien colorés. J'imagine qu'avec un style comme celui-là, on aime ou on n'aime pas. Moi, j'adore !

lundi 2 mars 2009

Mon petit compagnon de lecture est malade :(


Nous avons découvert après une visite chez le vétérinaire que Pierrot souffre d'une petite infection. Pauvre petit ! Il ne lisait presque plus avec moi, avait perdu l'appétit et miaulait sans cesse. Chaque jour, il prend du mieux... et de petits antibiotiques. Heureusement, sa maman, en congé pour la semaine de relâche, veille sur lui. Et, comme vous voyez, il se donne le droit de se prélasser dans les lits. Comment lui refuser ?