mercredi 28 avril 2010

Mon premier swap

Voilà, je me suis inscrite à mon tout premier swap. C'est le Swap Littérature Jeunesse organisé par Charlotte et Ori. J'adore le logo ! Les inscriptions sont malheureusement closes maintenant. Les 70 places se sont envolées en quelques heures, si ce n'est pas être populaire ça, je ne sais pas ce que c'est ! En tout cas, je suis très contente d'être du lot !

mardi 27 avril 2010

Pour qui tu te prends ? (Les nombrils T.1) - Delaf & Dubuc

Résumé :

Jenny et Vicky sont les pires chipies que la Terre ait portées. Elles se prennent pour le nombril du monde et pour peu, elles le seraient vraiment. Avec leurs vêtements sexy, leur maquillage provocateur et leur coiffure toujours impeccable, partout où elles vont, les regards sont hypnotisés, la musique s'arrête. On ne voit et on n'entend plus qu'elles.

Et heureusement ! Parce que Jenny et Vicky sont prêtes à tout pour être le centre d'attraction. Leur amie, la trop grande Karine, l'apprend à ses dépens lorsqu'un certain Dan s'intéresse à elle. Jenny et Vicky ne sont pas du genre à accepter la compétition ! Les lettres de Dan n'arriveront jamais à destination, ses invitations tomberont toutes mystérieusement à l'eau.

Pauvre Karine ! Dans un monde qui privilégie l'enveloppe plutôt que son contenu, elle ne peut qu'être le souffre-douleur des deux autres. Et si un jour Karine s'émancipait ? Qu'adviendrait-il de ce trio dépareillé ? L'amitié survivrait-t-elle ?

Cette série a la cote dans les écoles. Un jour, je surveillais dans une cour de récréation et une élève en lisait un tome. Je n'ai pu résister à l'envie d'y jeter un coup d'oeil. Les dessins aux couleurs très vives m'ont attiré avant même d'avoir lu une "bulle" ! Puis, la jeune fille me l'a vivement conseillé. Résultat : j'ai voulu essayer bien entendu.

Très vite, j'ai pris en pitié cette pauvre Karine qui est victime d'intimidation à répétition de la part de ses deux "amies". En fait, plus elles lui gâchent la vie, plus elles sont fière d'elles. Elles le disent elles-mêmes, sans Karine, la vie n'est plus aussi drôle et elles s'ennuient. J'ai bien aimé les détester.

J'ai seulement trouvé que c'était un peu répétitif mais ce qui est bien, c'est qu'il y a tout de même une continuité et des liens entre les courtes histoires. Normalement, je préfère de longues histoires plutôt que des gags à chaque page. Je ne bouderai quand même pas mon plaisir. Je continuerai pour me détendre et pour découvrir le fameux secret du populaire John-John !

dimanche 25 avril 2010

"Precious" ne laisse pas indifférent

C'est en lisant un billet chez Suzanne que j'ai réalisé que le livre qu'elle commentait, Push de Sapphire, avait en fait inspiré Precious, un film que j'ai vu il y a quelques temps. Je vous laisse un court synopsis au cas où vous ne connaitriez pas Precious.

Lorsqu'à seize ans, Precious apprend à lire et à écrire dans une école alternative, un monde nouveau s'ouvre à elle. Un monde où elle peut enfin parler, raconter ce qui l'étouffe. Un monde où toutes les filles peuvent devenir belles, fortes, indépendantes. Comme Precious...
Croyez-moi, elle a de quoi se sentir étouffée la jeune fille. J'ai trouvé le début très difficile à regarder. Quelques scènes sont d'une rare violence tant psychologique que physique. Je n'étais alors pas du tout certaine d'aimer, je n'aime pas voir souffrir des êtres humains.

C'est quand Precious fait son entrée à l'école alternative que tout s'illumine. La deuxième partie est très convaincante. L'amitié entre les jeunes femmes, le soutien sans borne de l'enseignante et la persévérance de Precious changeront sa vie. C'est une héroïne qui évolue de manière extraordinaire sous nos yeux. Elle a une capacité de résilience incroyable !

J'aurais aimé lire le récit avant de voir l'adaptation, mais sincèrement je ne pense pas qu'il m'aurait alors tenté. Je fuis généralement les histoires crues et très malheureuses. Je passe probablement à côté d'excellents romans.

jeudi 22 avril 2010

Premier abandon depuis...

l'ouverture de mon blog, c'est-à-dire depuis septembre 2008 ! Je n'avais pas réalisé que je n'avais abandonné aucun livre pendant tout ce temps. Le résumé me plaisait bien pourtant. Il aurait peut-être fallu que je lise la première aventure de Madeline l'héroïne, Champs d'ombres, pour mieux apprécier L'école des dingues.

Ici, c'est l'histoire de Madeline, une enseignante qui obtient un emploi dans une école spéciale pour élèves perturbés à problèmes. Elle essaie de s'habituer à cet univers étrange lorsque deux élèves se suicident mystérieusement. Malheureusement, les doutes vont peser contre elle.

Je n'ai pas eu connaissance des suicides, j'ai abandonné avant. C'est bien dommage, le thème m'inspirait mais ça arrive à tout le monde des rendez-vous manqués, non ? Ce qui me surprends, c'est que j'ai remarqué hier qu'il est vendu 38 $ canadien dans les librairies. Quelqu'un sait-il pourquoi il est si dispendieux ? Je suis bien contente de l'avoir seulement emprunté à la bibliothèque !

mardi 20 avril 2010

Serge (Magasin général T.2) - Loisel & Tripp

Résumé :

"Ça fait qu'à c't'heure, il est rendu indispensable. Paraît qu'on peut plus tuer de cochon sans lui... Comme disait mon oncle Isidore : quand les chiens sont dans l'bois, le renard entre dans le poulailler. Dans la vie, j'ai peut-être pas appris grand-chose, mais je connais les hommes et je pense ben qu'avec ce grand escogriffe-là, vous êtes tous sur le bord de vous faire enfirouaper. Et toi, Marie, toi... Tu as les yeux qui brillent..."

Une comédie truculente dans la campagne québécoise des années 20, distillée par Régis Loisel (La Quête de l'oiseau du temps, Peter Pan) et Jean-Louis Tripp (Jacques Gallard, Paroles d'Anges). Réalisant ensemble le scénario aussi bien que le dessin, Loisel et Tripp ont conjugué leurs talents pour donner naissance à un auteur virtuel.

Après celui de Marie, voici le tome entièrement consacré à Serge, un personnage qui suscite plus d'une réaction des habitants du village.

Tout comme le premier tome, celui-ci est bourré de clichés. Puis, un "étrange" qui vient de loin qui attire la suspicion et la peur dans un petit village où les habitants sont "tissés serrés", ça ne vous rappelle pas une histoire d'ici, un classique de chez nous ? Malgré ses airs de déjà vu, j'ai trouvé la trame de ce tome franchement plus intéressante que celle du premier. Je tiens à souligner les superbes dessins une deuxième fois. Je lis ces bandes dessinées vraiment lentement parce que j'admire les dessins à chaque page.

Bref, cette bande dessinée n'est pas sans défaut mais elle me plait quand même pour me détendre. J'emprunterai bientôt le tome suivant.

dimanche 18 avril 2010

Si je reste - Gayle Forman

Quatrième de couverture :

Mia a 17 ans, un petit ami que toutes ses copines lui envient, des parents un peu excentriques mais sympas, un petit frère craquant, et la musique occupe le reste de sa vie. Et puis vient l’accident de voiture. Désormais seule au monde, Mia a sombré dans un profond coma. Où elle découvre deux choses supéfiantes : d’abord, elle entend tout ce qu’on dit autour de son lit d’hôpital. Ensuite, elle a une journée seulement pour choisir entre vivre et mourir. C’est à elle de décider. Un choix terrible quand on a 17 ans.

Si je reste est une merveilleuse histoire d’amour, mais aussi un livre qui nous fait réfléchir à l’essentiel, à la place de l’amour et du bonheur, à tous ces liens avec nos proches auxquels on s’habitue et qui sont pourtant le vrai trésor de nos vies.


Suite à la lecture de plusieurs billets à propos de ce titre, je l'ai emprunté à la bibliothèque. Je ne suis habituellement pas fan des histoires très tristes mais j'avais le goût de lire celle-là. Si je pense avoir moins aimé que certaines lectrices, j'ai tout de même passé un bon moment de lecture.

Mia est une adolescente ordinaire lorsqu'elle a cet accident de voiture qui change tout. Elle sombre dans un coma et quitte son corps. Elle peut alors voir et entendre tout ce qui se passe dans l'hôpital où elle repose. Elle s'apprêtait à étudier dans une école de musique renommée avant que le malheur ne survienne. Mais, quand les membres de sa famille décèdent des suites de l'accident, elle devra trouver une véritable raison pour rester ou finalement cesser de se battre et s'en aller.

On retrouve plusieurs références musicales placées ici et là, des artistes et des titres de musique classique bien sûr mais aussi de pop, et rock et de punk. J'aime beaucoup ce genre de petits détails. J'y ai fait quelques petites découvertes. Vive Yout*** !

J'ai aimé que le récit soit entrecoupé par de nombreux souvenirs de la vie de Mia. Il y a alors une alternance de moments heureux et de moments tristes. On apprend à connaître l'adolescente et l'histoire devient encore plus touchante. L'écriture est simple mais juste.

Le bémol ? J'ai trouvé que l'histoire manquait un peu d'originalité mais je l'ai tout de même lu avec plaisir. Ça se lit facilement sans effort. Je suis persuadée qu'il plait aux plus jeunes aussi. Enfin, peu importe l'âge, c'est un agréable petit moment à s'offrir.

mercredi 14 avril 2010

L'attrape-coeurs - J.D. Salinger

Quatrième de couverture :

Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J. D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains, et son chef-d'oeuvre, " L'attrape-coeurs ", roman de l'adolescence le plus lu du monde entier, est l'histoire d'une fugue, celle d'un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n'ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d'aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d'incertitude et d'anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L'histoire éternelle d'un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu.

Les avis que j'ai lu à propos de ce roman de Salinger sont très différents et souvent excessifs. D'un côté il y a ceux qui affirment que ce livre a changé leur vie et que c'est un des meilleurs livres jamais écrit. De l'autre, il y a ceux qui ne comprennent pas que l'on puisse crier au génie et qui n'aiment pas le personnage d'Holden. Je me situe entre ces extrêmes, mais j'ai vraiment aimé !

Je ne vous cacherai pas que c'est mon bon ami Paul qui l'a lu plusieurs fois et qui adore qui m'a donné le goût de le lire (cf. Paul à la pêche). Puis, Lorraine Fouchet (oui, l'auteure) me l'avait recommandé ici alors que je l'avais à peine entamé. Je la cite : "je viens de découvrir Salinger avec l'Attrape-Coeurs, et je suis... scotchée, chamboulée, admirative, et heureuse, vraiment, de ce bonheur de lecture..." Je me suis dis que c'était un signe !

Au début, j'ai eu un peu de mal avec le type de langage très familier du narrateur mais contrairement à d'autres lecteurs, j'ai toléré les nombreux "et tout", "ou quoi" et les "ça me tue". Ça fait parti de l'oeuvre et ça devait être drôlement dérageant pour l'époque. Les thèmes abordés tout au long du vagabondage d'Holden Caulfield devaient l'être tout autant. Mais, ce que je trouve vraiment intéressant dans ce roman, c'est d'avoir le point de vue d'un adolescent des années 50. C'est un des premiers auteurs qui a osé aborder le malaise d'un adolescent de l'époque aussi ouvertement. Les oeuvres avaient normalement des héros beaucoup plus matures. J'admire son audace. Les héros n'ont pas à être tous identiques. Il n'est pas nécessaire qu'ils soient matures non plus. Salinger aurait-il influencé la littérature que l'on nomme aujourd'hui la littérature jeunesse ?

J'ai aussi beaucoup aimé me retrouver dans le New York des années 1950. Je n'avais aucune difficulté à m'imaginer les vieux taxis, le collège de Pencey Prep., les costumes vestons-cravates des jeunes étudiants, les vieux bars où l'on jouait du jazz, etc. L'écriture est bien imagée, ça m'a plu.

Finalement, mis à part les tics de langages légèrement agaçants, j'ai vraiment apprécié cette rencontre avec Holden. Je ne regrette absolument pas la lecture de ce classique de la littérature américaine. J'en garderai un très bon souvenir ! Dites, c'est vrai qu'il est censuré aux moins de 16 ans aux États-Unis ?


Défi 100 ans de littérature américaine : 3/3
Pourquoi pas 5 maintenant ? C'est parti pour 2 de plus !



samedi 10 avril 2010

Marie (Magasin général T.1) - Loisel & Tripp

Résumé :

- Ben voyons, Marie, tout le monde profite de toi, et puis on dirait que tu le vois pas...
- Faut bien rendre service, Jacinthe... Je l'ai toujours fait.
- Oui, mais avant, c'était Félix qui s'occupait du magasin !
- Je sais bien, ma petite Jacinthe... Je sais, mais j'ai toujours été comme ça...


Une comédie truculente dans la campagne québécoise des années 20, premier volet de la trilogie distillée par Régis Loisel (La Quête de l'oiseau du temps, Peter Pan) et Jean-Louis Tripp (Jacques Gallard, Paroles d Anges). Réalisant ensemble le scénario aussi bien que le dessin, Loisel et Tripp ont conjugué leurs talents pour donner naissance à un auteur virtuel.

Cette bande dessinée n'est pas nouvelle, elle a déjà fait l'objet de plusieurs billets dans la blogosphère. Je l'ai trouvé sillonnant dans le rayon de bandes dessinées de ma bibliothèque, une section que je fréquente depuis peu de temps. C'est la série de Paul qui m'a donné envie de m'y aventurer. Alors voilà, j'ai tenté le coup !

Magasin général, c'est l'histoire de tout un village de campagne du Québec au début du XXe siècle. Dans ce premier tome (d'une série de six, je crois), on procède à la présentation des habitants du village partant de la femme qui tient le magasin général jusqu'au curé en passant par l'institutrice, le cordonnier, les draveurs, les cultivateurs, etc. J'ai trouvé qu'il y avait plus ou moins d'intrigues dans ce premier tome probablement à cause de toute cette mise en scène des personnages. Il y en a plusieurs et, parfois je les mélangeais un peu. Je ne sais pas encore si j'aime ou si je n'aime pas. J'ai beaucoup aimé les dessins mais pour le reste, je suis encore indécise. Mais, j'ai le goût de continuer, c'est déjà bien, non ?

Bref, je vais laisser une chance à la série, c'est seulement le premier tome après tout. Je vais poursuivre et je serai ensuite plus en mesure de me prononcer.

jeudi 8 avril 2010

Paul à la pêche - Michel Rabagliati

Résumé :

Une semaine de vacances dans une pourvoirie est un merveilleux prétexte pour Michel Rabagliati d’élargir son univers et de nous présenter de nouveaux personnages.

On fera donc la connaissance de Clément et Monique, aperçus dans Paul en appartement. Quant à nos deux tourtereaux, Paul et Lucie, nous pourrons enfin voir ce que l’avenir leur réserve !

Eh oui, encore Paul ! C'est le quatrième album que je dévore. J'ai adoré encore une fois. Si Paul a un travail d'été demeure mon préféré, celui-ci n'est vraiment pas loin derrière.

Dans cet album, Paul va à la pêche (vous n'aviez pas deviné, hein ?) avec Lucie, sa belle-soeur Monique, son beau-frère et leurs enfants. Je n'aime pas particulièrement la pêche mais elle n'est finalement qu'un cadre, qu'un prétexte pour vivre avec Paul de nouvelles aventures qui n'ont pas souvent de lien avec cette activité finalement.

Je pourrais vous expliquer encore une fois que j'adore la sensibilité du personnage de Paul et la façon simple, humaine et émouvante qu'a Rabagliati de raconter ses histoires mais j'aurais l'impression de me répéter. Alors, je dirai seulement que cet album est un autre gros coup de coeur. Et, quel bonheur qu'il contienne 200 pages ! Je suis impatiente de lire Paul dans le métro maintenant.


lundi 5 avril 2010

Merveilleusement givrée - Audrey Parily

Quatrième de couverture :

« Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.» N'est-ce pas le plus grand mensonge de toute l'humanité ? A moins que ce ne soit moi qui aie manqué l'appel lorsque les fées distribuaient sans compter le bonheur conjugal ! Hum. Quelqu'un aurait-il pensé à organiser des sessions de rattrapage par hasard ?

Tout était pourtant très bien parti. J'avais un amoureux tendre et passionné. Des amis fidèles. Un premier roman en librairie. Une mère satisfaite des choix de sa fille (OK, seulement à moitié, mais bon) quand. Bang ! Je suis tombée de mon lit et je me suis réveillée ! Apparemment, je n'étais pas faite pour le costume de la Belle au bois dormant. J'ai donc quitté mon conte de fées et j'ai sauté à pieds joints dans la réalité. Résultat : c'est le chaos.

Maxim travaille seize heures par jour et c'est à peine si nous nous voyons. Ophélie, ma demi-sour, s'est installée chez nous, la tête remplie de projets farfelus, propres à nous conduire au désastre. Et croyez-moi, le désastre n'a pas loupé le rendez-vous ! Donnez-moi une aspirine.

Heureusement, mon roman se vend comme des petits pains et s'apprête même à voir le jour de l'autre côté de l'Atlantique. (Yeah ! Insérez ici une danse de la victoire.) Un séjour en France s'imposerait-il ?

Toujours avec passion et détermination, Isa relèvera les défis qui la guettent au détour pour se rendre compte que, vraiment, la vie n'a rien d'un long fleuve tranquille !


Voilà un roman que j'avais vraiment hâte de lire ! La superbe fin de semaine de Pâques a été un prétexte parfait pour le lire à l'extérieur sous le soleil. Il m'a diverti mais j'avais peut-être trop d'attentes car j'ai vécu une petite déception. C'est que j'avais vraiment aimé le premier, vous l'ai-je déjà dit ? Merveilleusement givrée est la suite de Passionnément givrée lu le printemps dernier.

Dans le tome précédent, j'aimais bien l'héroïne Isabelle mais là, elle m'a agacée à quelques reprises. Les 120 premières pages ne parlent que de son roman, de ses lancements, ses salons du livre et ses séances de dédicaces. J'avoue, j'étais comme Maxim, un peu lassée de tout ça. J'ai préféré la deuxième et la troisième partie du roman et de loin. Ces parties ont plus de rythme ! Et puis l'Autre entre en scène... j'ai bien aimé l'Autre !

Malheureusement, je n'ai pas retrouvé de petites anecdotes d'expatriée que j'avais tant aimées dans le premier tome. J'imagine que c'est normal puisqu'Isa s'est habituée aux différences culturelles après avoir vécu un certain temps au Québec. N'empêche, j'aurais aimé qu'il y en ait quelques unes ! Ça m'avait vraiment amusé dans Passionnément givrée. J'y ai cependant retrouvé l'humour de l'auteure qui est omniprésent tout au long de l'histoire. De ce côté, je me suis sentie en terrain connu avec la plume drôle et légère d'Audrey Parily.

Enfin, j'ai eu à nouveau beaucoup de plaisir en compagnie d'Isa et sa bande et j'ai déjà hâte de les retrouver dans le troisième tome. Avec une fin comme celle-là (un peu abrupte dirons-nous), on ne peut qu'attendre la suite. On se donne rendez-vous au printemps 2011 ?

jeudi 1 avril 2010

Parfum de glace - Yoko Ogawa

Quatrième de couverture :

A la mort de son compagnon, Ryoko réalise qu'elle ne savait rien de lui. Le jeune homme s'est suicidé dans son laboratoire de parfumeur, où il créait des fragrances exceptionnelles en combinant son incomparable mémoire olfactive à ses capacités scientifiques. Sur les lieux du drame, Ryoko trouve une disquette contenant quelques phrases énigmatiques. Incapable de faire le deuil de cet homme étrange, elle part à la rencontre de son passé.

Entre réel et imaginaire, symbolique et inconscient, Yoko Ogawa atteint ici le cœur des êtres, la source de leur mémoire, pour exprimer l'indicible douleur de vivre.

Je poursuis ma découverte de la littérature japonaise avec un deuxième titre de Yoko Ogawa. J'ai opté pour celui-ci puisqu'on le considérait plus abordable et moins "trash" que d'autres. Je voulais commencer en douceur...
L'héroïne de Parfum de glace, Ryoko, vit un deuil. Son copain s'est suicidé pour une raison qu'elle ne soupçonne même pas. Pour survivre à cette énorme perte, c'est un véritable pèlerinage qu'elle entreprend pour connaître celui qu'elle n'a finalement connu qu'en surface. De secrets en secrets, elle découvrira un adolescent et un jeune homme pratiquement étranger.
À certains moments, j'ai sentie que l'on versait dans le symbolique et je n'ai probablement pas tout saisi. C'est que Yoko Ogawa écrit tout en subtilité. Cependant, j'ai beaucoup aimé les références aux odeurs qui remémorent des souvenirs. Les descriptions étaient belles et poétiques.
Finalement, j'aurais aimé connaître la raison du suicide d'Hiroyuki. Et oui, je suis curieuse comme ça, j'aime bien savoir. J'avoue que j'ai aussi parfois éprouvé un malaise vis à vis l'atmosphère et les situations étranges qu'Ogawa met en scène mais j'adore la lire. Elle a un style très différent de ce que j'ai l'habitude de lire et j'aime, à l'occasion, sortir de ma zone de confort le temps d'une histoire. Mais, même si j'ai apprécié, il m'est difficile de bien décrire ce livre. Le mieux serait sans doute de le lire à votre tour.