vendredi 9 décembre 2011

La chute (La lignée tome 2) - Guillermo Del Toro & Chuck Hogan

Quatrième de couverture :

Tandis que les vampires envahissent les rues de New York, l'épidémiologiste Ephraïm Goodweather, le professeur Abraham Setrakian et un petit groupe de rescapés tentent de s'organiser au milieu du chaos. Car, partout dans la ville et dans le monde, des émeutes éclatent, des milices se mettent en place et les êtres humains se retrouvent impuissants face à leurs prédateurs, les vampires. Ephraïm et ses amis pourront-ils faire échouer le plan diabolique du Maître qui menace de plonger l'humanité dans la nuit éternelle ? Noir, désespéré, spectaculaire, le second tome de la trilogie " La Lignée " brosse le tableau d'un monde qu'une poignée d'individus essaie de sauver de l'abîme.


L'an dernier, j'ai lu le premier tome de cette série de vampires modernes intitulé La lignée. Pour Del Toro et Hogan, les vampires n'ont rien de charmant. Au contraire, ils sont atteint d'un virus les rendant sanguinaires et horriblement laids. Même si ce n'est à priori pas mon genre de lecture, j'avais vraiment aimé le premier ! Malheureusement, comme pour beaucoup de séries, ce deuxième tome m'a paru bien fade.

Le premier tome est une réussite selon moi. Les personnages y sont pour beaucoup. Setrakian, le vieil homme ayant survécu à un camp de concentration, m'intriguait particulièrement. Dans La chute, je pense qu'on ne développe pas suffisamment autour des personnages qui ont pourtant énormément de potentiel. Là, c''est plutôt l'action qui prend toute la place. À un certain moment, je me suis lassée de cette chasse aux vampires qui ne semblait mener à rien.

Dans les points positifs, je mentionne l'écriture très imagée qui s'accorde très bien avec le genre. Les images défilaient dans ma tête comme un film. Ça se lit bien.

Au final, je dirais que cette histoire est un mélange du film Ghostbusters et du livre Salem de King. C'est un bon divertissement mais je souhaite tout de même que les auteurs retrouvent, pour le troisième tome, les ingrédients du premier pour clore la série aussi bien qu'elle a commencée.

mercredi 30 novembre 2011

Cadavre exquis - Pénélope Bagieu

Résumé :

Zoé a un boulot pas drôle : elle est hôtesse d'accueil dans les salons - de l'automobile ou du fromage - et doit faire bonne figure, debout toute la journée avec des chaussures qui font mal aux pieds. Le jour où elle rencontre Thomas Rocher, écrivain à succès, la vie semble enfin lui sourire. Mais pourquoi Thomas ne sort-il jamais de son grand appartement parisien? L'amour peut-il vivre en huis clos? Et quel est dans cette histoire le rôle d'Agathe, la belle, froide et machiavélique éditrice de l'écrivain?


Cadavre exquis est mon premier Pénélope Bagieu. Il faut dire que je suis pas trop attirée par les BDs très "girly" donc ses autres titres ne m'attirent pas vraiment. Il est vrai que les dessins de Cadavre exquis sont, pour moi, très féminins mais sous ses airs d'album "girly", se cache un excellent scénario qui m'a réellement tenu en haleine.

Dès la rencontre avec Thomas, on décèle qu'il cache quelque chose, mais quoi au juste ? Et qui est véritablement Agathe ? Quand on commence à découvrir la vérité, les révélations, auxquelles je ne m'attendais pas du tout, se multiplient. J'ai adoré être surprise de la sorte ! Il n'y a que les deux dernières planches que je n'ai pas comprises. Elles sont, selon moi, incohérentes mais ça n'a réussi pas à gâcher la fin. J'ai aimé aussi les personnages aux visages très expressifs. Bref, j'ai passé un très bon moment. Voilà !



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mercredi 16 novembre 2011

Le cas des casiers carnassiers (Malphas tome 1) - Patrick Senécal

Quatrième de couverture :

« Je m'appelle Julien Sarkozy. Oui, oui, je me prénomme bien Julien ! Professeur de littérature, je suis fin prêt pour ma première session au cégep de Malphas. Je vais d'abord rencontrer le directeur pédagogique, puis mes nouveaux collègues, et enfin mes étudiants. mes étudiants dont certains ne verront pas la fin de la session ! »

Je ne suis pas ce qu'on peut appeler une fan de Patrick Senécal. J'ai de la difficulté à dire que j'aime vraiment ce qu'il écrit car, pour moi, c'est souvent trop horrible, trop "gore", trop cruel. Malgré tout, ses textes m'attirent, allez savoir pourquoi ! Alors dès que j'ai eu connaissance de l'existence de Malphas, ma curiosité a été piquée. C'est très différent de ce qu'il fait habituellement. D'abord, Malphas est une série qui se composera d'au moins quatre tomes, selon mes sources. Puis, cette fois, l'auteur use de beaucoup d'humour. De l'humour noir bien entendu.

Tout au long de la lecture, on sent que Patrick Senécal a eu du plaisir a écrire cette histoire et son plaisir est contagieux. Il a créé un univers complètement déjanté avec une dose de fantastique. Les personnages, les élèves comme les professeurs (surtout les professeurs!) ont des personnalités très divergentes et décalées. Ce n'est pas surprenant que l'harmonie ne règne pas toujours dans le département d'Art et lettres ! Il faut savoir que les professeurs de l'établissement y enseignent tous parce qu'ils sont sur une certaine "liste noire" qui les empêche d'exercer leur profession ailleurs. Ils sont d'autant plus intéressants quand on le sait car on essait de deviner pourquoi ils figurent sur cette fameuse liste. D'ailleurs, pour moi, plusieurs personnages sont plus intéressants que Julien Sarkozy ce que je trouve un peu dommage. L'histoire, quant à elle, est aussi abracadabrante que les personnages. On a affaire ici à des meurtres horribles mais qui ne semblent pas ébranler tout le monde dans la ville...

Même si j'ai passé un bon moment et que j'ai le goût de lire les prochains tomes, je considère que Malphas est très loin d'être ce que Senécal a écrit de mieux. C'est entraînant mais ça n'atteint pas, selon moi, la qualité des autres romans que j'ai lu de lui. Je n'en garderai probablement pas un souvenir impérissable.


J'aime lire la plume québécoise

mardi 15 novembre 2011

Aya de Yopougon (tome 2) - Marguerite Abouet & Clément Oubrerie

Résumé :

Côte d'Ivoire, 1978. Aya, dix-neuf ans, vit à Yopougon, un quartier populaire d'Abidjan. Ça sent le début des vacances mais très vite les choses vont commencer à se gâter...
«Dans les années 1970, la vie était douce en Côte d'Ivoire. Il y avait du travail, les hôpitaux étaient équipés et l'école était obligatoire. J'ai eu la chance de connaître cette époque insouciante, où les jeunes n'avaient pas à choisir leur camp trop vite, et ne se préoccupaient que de la vie courante: les études, les parents, les amours… Et c'est cela que je veux raconter dans Aya, une Afrique sans les clichés de la guerre et de la famine, cette Afrique qui subsiste malgré tout car, comme on dit chez nous, ‘la vie continue...» (M.Abouet)
 

Après un bon départ avec le premier album, j'ai voulu poursuivre mon séjour sur le continent africain. J'avais apprécié le premier sans être toutefois 100% convaincue mais cette fois, je le suis.

Encore une fois, j'ai apprécié le dépaysement qu'on nous offre tant avec les dessins que la langue. J'ai réalisé que j'apprends les expressions ivoirienne, j'ai de moins en moins besoin de consulter le lexique. Je commence également à vraiment embarquer dans les secrets de certains personnages. Il y en a plusieurs que je souhaite maintenant voir évoluer. Aya, de son côté, n'est toujours pas très impliquée mais ici, ça ne m'a pas dérangé. On ne parle plus que des "flirts" à répétition de Bintou et d'Adjoua, les copines d'Aya, donc ça devient vraiment intéressant.

Je ne sais pas si c'est l'histoire qui m'a davantage plu ou le fait que je connaisse de plus en plus les personnages mais cet album a confirmé mon envie de lire toute la série.


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mercredi 9 novembre 2011

Aya de Yopougon (tome 1) - Marguerite Abouet & Clément Oubrerie

Résumé :
Côte d'Ivoire, 1978. Aya, dix-neuf ans, vit à Yopougon, un quartier populaire d'Abidjan. Ça sent le début des vacances mais très vite les choses vont commencer à se gâter...
«Dans les années 1970, la vie était douce en Côte d'Ivoire. Il y avait du travail, les hôpitaux étaient équipés et l'école était obligatoire. J'ai eu la chance de connaître cette époque insouciante, où les jeunes n'avaient pas à choisir leur camp trop vite, et ne se préoccupaient que de la vie courante: les études, les parents, les amours… Et c'est cela que je veux raconter dans Aya, une Afrique sans les clichés de la guerre et de la famine, cette Afrique qui subsiste malgré tout car, comme on dit chez nous, ‘la vie continue...» (M.Abouet)
           

On ne présente plus Aya de Yopougon. Elle est une figure connue de la BD maintenant. Malgré ça, je n'avais toujours pas fait sa connaissance. Notre agréable rencontre a eu lieu récemment et j'en suis bien contente malgré mes quelques réserves.


D'abord, lire Aya, c'est un dépaysement garanti ! Je ne connais presque rien de ce coin de l'Afrique. J'ai donc adoré découvrir un peu la Côte d'Ivoire par les paysages, les vêtements des personnages et leur façon de parler particulière. Ceci dit, le lexique à la fin de l'album a été bien utile !

J'aime le ton humoristique. J'ai souvent souri même si je n'ai pas vraiment ri. L'histoire a aussi quelques petites touches de suspense qui m'ont plu. Cependant, je trouve que Aya est restée un peu en retrait, j'ai hâte (et j'espère) qu'elle prenne plus de place. Elle semble être plus intéressante que ses deux copines dont les histoires de "flirts", drôles au départ, ont commencé à m'ennuyer au bout d'une cinquantaine de pages.

Je n'ai pas été complètement conquise par ce premier album mais c'est un très bon point de départ. J'ai déjà mis la main sur le deuxième tome.



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dimanche 6 novembre 2011

Un été chez grand-mère (Le journal d'Aurélie Laflamme T.3) - India Desjardins

Quatrième de couverture :

À l'aube de ses quinze ans, Aurélie Laflamme a pris une décision : celle de devenir plus mature. Plus question de se laisser envahir par toutes sortes d'émotions incontrôlables ! Peu importe sa rupture avec Nicolas, ses mauvais résultats scolaires et le fait que sa mère parte en voyage avec son nouveau chum (possiblement diabolique) de l'autre côté de l'Atlantique, Aurélie (aidée par tout le chocolat qu'elle peut trouver) veut rester zen. Heureusement que l'année scolaire tire à sa fin, elle pourra enfin souffler et mettre à profit sa nouvelle résolution ! Mais comment y arriver quand elle doit s'expatrier à la campagne chez sa grand-mère pendant que sa meilleure amie, Kat, passe un mois dans un camp d'équitation et que son voisin, Tommy, se rend dans sa ville natale ?

Alors qu'Aurélie se prépare à passer un été à écouter gazouiller les moineaux et à observer la danse nuptiale des vers de terre (bref, déprimant !), elle ne peut imaginer la foule de péripéties qui l'attendent...
             


J'ai lu ce troisième tome cet été mais, ayant délaissé mon blog à ce temps-là, je n'avais pas fait de billet. Je tiens à le faire maintenant car c'est un roman jeunesse qui m'a beaucoup plu comme les deux tomes précédents d'ailleurs !

Ce que j'aime avec Aurélie, c'est qu'on ne se casse pas la tête ! Elle, elle se la casse souvent pour des futilités mais pas le lecteur qui, lui, rit plutôt. L'humour est toujours très présent dans ce tome. J'aurais aimé ne pas avoir à attendre 160 pages avant qu'elle se rende chez sa grand-mère mais la fin de l'année scolaire était quand même très plaisante à lire. Le changement d'environnement m'a plu et la grand-mère (l'espionne de mariage) également !

Ce qui ne m'accroche pas du tout par contre, ce sont les parties où la jeune fille lit son Miss Magazine ou y fait les tests. Je n'aime pas ce genre de magazine et ce sont des parties que je trouve ennuyantes. Pourquoi Aurélie ne ferait pas autre chose de sa vie comme joindre une troupe de théâtre, une équipe sportive ou un comité quelconque ? La plupart des adolescentes que je côtoie sont toujours embarquées dans 28 milles projets !

Bref, je lirai certainement les suites car, même en avançant dans les tomes, la qualité ne diminue pas. On entrevoie aussi de grands changements dans la vie de l'adolescente et je suis bien curieuse de voir comment elle les vivra.

mardi 1 novembre 2011

Frankenstein - Mary Shelley

Quatrième de couverture :

En expédition vers le pôle Nord, Robert Walton adresse à sa sœur des lettres où il évoque l'étrange spectacle dont il vient d'être le témoin depuis son bateau : la découverte, sur un iceberg, d'un homme en perdition dans son traîneau. Invité à monter à bord, Victor Frankenstein raconte qu'il n'est venu s'aventurer ici que pour rattraper quelqu'un - qui n'est autre que la créature monstrueuse qu'il créa naguère, et qui s'est montrée redoutablement criminelle. Paru en 1818, Frankenstein est né deux ans plus tôt sur les bords du Léman, un jour où Lord Byron proposait à quelques amis, dont le poète Shelley et son épouse Mary, que chacun écrivît une histoire de spectre. Ce roman fantastique annonce la science-fiction et, depuis près de deux siècles, n'a cessé de susciter un sublime effroi - de terrifier, donc, mais surtout de séduire.


Comme surement plusieurs personnes, je croyais connaitre Frankenstein avant même de l'avoir lu. Ce personnage est tellement encré dans notre imaginaire qu'on lui a façonné une histoire qui n'est finalement pas la sienne. Je m'imaginais un  monstre vert, avec vis et écrous lui sortant du cou, dépourvu de sentiments et qui effrayait les gens. Et pourtant, Frankenstein, c'est loin d'être ça ! Je me demande même comment une oeuvre peut à ce point s'être transformée !

La première chose que j'ai apprise, c'est que Frankenstein n'est pas le nom de la créature mais bien celui de son créateur, le scientifique Victor Frankenstein. Deuxième chose : le monstre n'est pas la bête sans intelligence auquelle je m'attendais. En fait, je m'attendais à une bête de la pire espèce et d'une histoire tout aussi macabre et horrifiante. Le point de départ l'est pourtant. Créer un monstre vivant à partir de parties du corps et d'organes de cadavres est terrible mais le reste du texte ne continue pas en ce sens. Rassurez-vous, ce n'est pas inintéressant pour autant.

La qualité de l'écriture est incontestable. Mais, même si j'étais bien accrochée au début, à certains moments les longues descriptions, de la beauté des paysages par exemple, ont commencé à m'ennuyer. Quand cela s'étendait sur quelques pages, je m'impatientais. Je voulais connaitre la suite des évènements.

Finalement, c'est un classique que je suis contente d'avoir lu malgré mes quelques réserves. Je ne regarderai plus Frankenstein de la même façon maintenant. Et puis, il faut découvrir l'écriture de Mary Shelley !

Je croyais être capable d'écrire ce billet hier pour l'Halloween mais je n'ai pas pu. C'était mon dernier pour le Challenge !

samedi 29 octobre 2011

Halloween : le premier de tous !

Qui ne connait pas la série de films Halloween ? Probablement bien peu de gens ! J'avais déjà vu deux films de la série mais je voulais voir le tout premier, celui qui date de 1978 (bien avant ma naissance) aussi appelé La nuit des masques en français. Il est peut-être vieux mais franchement, c'est celui que j'ai préféré !

*Attention, il se peut que quelques spoilers se soient glissés dans la suite de mon appréciation*

Le film commence fort avec le thème muscial bien connu. Juste avec cette musique, j'ai déjà froid dans le dos. Mais ici, sa qualité est moins bonne que dans les films récents ce que j'ai trouvé encore plus flippant ! La scène d'ouverture où Michael, déguisé en clown, s'en prend à sa soeur m'a beaucoup étonnée car le garçon est tout jeune, il n'a que 6 ans, et l'adolescente est presque nue. Le public devait être choqué à sa sortie, non ? De plus, j'ai apprécié  la caméra chambralante, les longs silences et (je sais je me répète) la petite musique stressante. L'atmosphère est angoissante à souhait. Quant à lui, le scénario n'a rien d'extraordinaire mais il n'est pas inintéressant. Agrémenté d'une atmosphère oppressante, il s'avère efficace.

Si les Halloween vous intéresse, je vous conseille fortement de commencer par celui-ci. Il mérite son titre de film culte. D'ailleurs, même après 23 ans, on retrouve encore des masques de Michael Myers dans plusieurs magasins à l'Halloween. C'est dire à quel point il a marqué les jeunes et les moins jeunes !

mercredi 26 octobre 2011

Sorcières - Chabouté

Résumé : « Entre vieilles croyances, maléfices, diableries et autres jeteurs de sorts, il ne fait pas bon vivre dans nos campagnes… Elles veulent notre peau… Oui, mais pour en faire quoi ? »

Pour un premier contact avec Chabouté, j'ai choisi cet album qui me semblait tout indiqué pour l'Halloween. Il comprend quinze courtes histoires de 4 ou 5 planches. Au menu : sorcellerie, ésotérisme, magie, vaudou mais aussi, machiavélisme !

Déjà, les personnages donnent le ton à l'album. Ils font peur, ils sont tous laids et ils ont des expressions faciales peu rassurantes. Je ne sais pas si c'est une caractéristique des personnages de Chabouté habituellement mais ici, ça m'a plutôt marqué. En plus de ces personnages étranges, les dessins sombres rendent l'atmosphère tout à fait lugubre, ce que j'ai vraiment apprécié.

Les histoires sont bien ficelées et j'ai aimé les dénouements même si quelques uns sont prévisibles. L'humour très noir m'a aussi plu. Certaines sorcières sont en mesure de jeter de vrais sorts mais la plupart ne sont que de vieilles et vilaines chipies machiavéliques. Je me demande bien desquelles on devrait le plus se méfier d'ailleurs ! Ces dernières sont capables des pires manipulations pour arriver à leur fin. Toutes, sauf une...

J'ai vu qu'on avait publié ce recueil avec des dessins en couleur mais j'ai lu la version en noir et blanc, façon Chabouté.




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dimanche 23 octobre 2011

Zombies ou contaminés

Il y a quelques jours, j'ai regardé ce film adapté de la série de BD croyant que j'aurais affaire avec des zombies. Je me suis un peu trompée. Non, les créatures aux yeux injectés de sang, qui hurlent et qui veulent manger les humains ne sont que des contaminés, ils ont contractés un horrible virus. Très réaliste et absolument terrifiant ce truc ! Ce n'est pas étonnant que les amateurs de zombies vouent à ce film une grande admiration et que les autres, comme moi, y adhèrent aussi complètement.

Dans les premières minutes, des protecteurs des animaux passent à l'action et libèrent de gros singes maintenu en captivité dans un laboratoire. Nous ne savons rien d'eux mais nous apprenons que les singes ont un terrible virus. Déjà, on réalise qu'il se trame quelque chose de terrible. Après, un jeune homme, Jim, se réveille dans un hôpital, seul. Il parcourt les corridors, il n'y a personne. Il sort et fait de même dans les rues de Londres. Toujours personne...

Je ne veux pas en dire plus car je veux que, comme moi, vous ayez plusieurs surprises. Je n'avais aucune idée du synopsis au départ mais j'ai beaucoup aimé. Les personnages sont géniaux (mis à part les militaires, quels cons !) et très bien interprétés. L'intensité, elle, ne faiblit jamais. Je craignais toujours de voir surgir un contaminé ! Quelques scènes sont "gores" mais j'étais contente de voir qu'on n'en abusait pas. Et, au final, je pense que c'est justement beaucoup plus stressant comme ça !

Bref, c'est un film que je vous conseille de voir. Je ne suis pas étonnée qu'il ait eu autant de succès et qu'il figure parmi les meilleurs films d'horreur des années 2000.


Si je n'ai pas vu de vrais zombies dans 28 jours plus tard, j'ai eu la chance (mais est-ce vraiment une chance?) d'en croiser à Montréal samedi dernier dans le cadre de la marche des zombies. À moins que ce soit aussi des contaminés ???





samedi 22 octobre 2011

Misery - Stephen King

Quatrième de couverture :

Misery Chastain est morte. Paul Sheldon l'a tuée avec plaisir. Tout cela est bien normal, puisque Misery Chastain est sa créature, le personnage principal de ses romans. Elle lui a rapporté beaucoup d'argent, mais l'a aussi éttouffé : sa mort l'a enfin libéré. Maintenant, il peut écrire un nouveau livre.
Un accident de voiture le laisse paralysé aux mains d'Annie Wilkes, l'infirmière qui le soigne chez elle. Une infirmière parfaite qui adore ses livres mais ne lui pardonne pas d'avoir fait mourir Misery Chastain. Alors, cloué dans sa chaise roulante, Paul Sheldon fait revivre Misery. Il n'a pas le choix...

J'ai lu Misery pour la lecture commune de Stephen King. Je l'ai choisi un peu par hasard. Je voulais un roman que je n'avais jamais lu et la quatrième de couverture me plaisait bien. Je confirme maintenant que c'était un excellent choix même s'il ne figurera pas parmi mes préférés de l'auteur.

D'abord, Misery m'a semblé beaucoup plus abouti que Carrie. L'ayant lu récemment dans le cadre de ce même challenge d'Halloween, il est difficile de ne pas les comparer. Ceci dit, au début, je n'étais pas convaincue. Le premier tiers du roman m'a paru très (et trop) long. J'avais du mal à accrocher. La psychologie de Paul, l'écrivain captif d'une infirmière complètement dérangée, est très travaillée. Je ressentais bien son angoisse et sa peur mais il manquait quelque chose, ça ne levait pas pour moi. Je crois qu'il manquait d'action. Mais, rassurez-vous car par la suite, de l'action, il y en a ! Je ne veux rien révéler mais certains moments sont assez atroces. J'ai aussi beaucoup apprécié, vers le dernier tiers du roman,  que de nouveaux personnages fassent leur apparition dans cet horrible décor que représente la propriété d'Annie. À partir de ce moment, j'ai tout lu d'un trait !

Le plus terrifiant dans tout ça, c'est que cette histoire pourrait arriver. On a pas toujours besoin d'une touche de fantastique pour terrifier ses lecteurs, ce livre en est la preuve. Paul Sheldon, le héros, était pour moi l'équivalent de Stephen King lui-même. J'ai bien l'impression que King nous a livré un de ses pires cauchemars personnel.

Enfin, même si, de Stephen King, j'ai préféré les romans Salem et Carrie, Misery n'est pas en reste. C'est un autre écrit de qualité du maitre de l'horreur que je ne peux que conseiller aux amateurs.

mercredi 19 octobre 2011

Nous sommes la nuit : des vampires au féminin

J'ai visionné, toujours à l'occasion de l'Halloween, ce sympathique film allemand de vampires. À l'instar du film Morse commenté précédemment, jamais un personnage ne prononce le mot "vampire". Pourtant, il n'est pas bien difficile de les reconnaitre : elles s'enflamment à la lumière du jour, elles ont des crocs et boivent du sang.

Ici, c'est l'histoire de Lena, une jeune femme marginale qui vit de ses magouilles. Un soir, alors qu'elle se balade, elle découvre une boite de nuit dans un parc d'attraction et décide d'y entrer. Elle y rencontrera Louise, la propriétaire, une femme un peu spéciale qui changera à jamais sa vie...

J'ai beaucoup aimé ce film, sans prétention, qui nous offre un bon divertissement. Parfois, c'est trash, parfois, c'est drôle et parfois, c'est touchant ! On passe par toute une gamme d'émotions avec ces femmes vampires qui ont éliminés leurs homologues masculins de ce monde. Les décors sont beaux et les personnages sont bien joués également. J'ai lu quelque part que le scénariste avait dû réécrire certains bouts pour limiter les ressemblances avec Twilight. Il doit avoir fait un gros boulot car personnellement, je n'ai remarqué aucune ressemblance si ce n'est que l'histoire d'amour entre un vampire et un humain. Ce n'est certainement pas dans le chaste Twilight qu'on entendrait : "On mange, on boit, on sniffe de la coke et on baise autant qu'on veut mais on est jamais grosse, enceinte ou accro !"

Je ne pense pas que Nous sommes la nuit est un film qui traversera les années mais aujourd'hui, en 2011, je considère que c'est un bon film de vampires. Je n'ai pas vu les 98 minutes passer !

dimanche 16 octobre 2011

My soul to take... une déception !

Après avoir vu d'aussi bons films pour le Challenge Halloween précédemment, il fallait bien que je tombe sur une daube car, pour moi, ce film en est une. Je croyais que ça pourrait être bien, c'est un des derniers films (2010) de Wes Craven qui a, entre autres, réalisé les Scream et Les griffes de la nuit. Pour tout dire, j'ai été bien déçue.

My soul to take suit sept jeunes qui, selon la légende, sont nés la nuit où un célèbre tueur en série de la ville est mort. Le jour de leur 16ème anniversaire, ils font même une cérémonie pour chasser l'âme du tueur. C'est après cette cérémonie que les jeunes commencent à se faire tuer les uns après les autres. Est-ce l'âme du tueur qui rôde toujours ? Ou est-ce un admirateur qui l'imite ?

Je cherche quelque chose de positif à dire sur ce film mais, malheureusement, je ne trouve rien. Pour moi, le scénario ne tient pas debout. Mis à part à la fin, où j'étais curieuse de connaitre le fin mot de l'histoire, le suspense n'est pas très présent non plus. Peut-être que ça peut plaire aux adolescents (il fait très "film d'ados"), je ne sais pas. Ce que j'aime le plus de ce film en fait, c'est son affiche ! Bref, c'est dommage mais, selon moi, vous pouvez aisément passer votre chemin.

Je vous laisse une photo du véritable costume ensanglanté qui a été porté par l'actrice qui jouait le personnage de Peneloppe. Je l'ai prise aux Universal Studios de L.A. où d'ailleurs d'autres objets du film étaient exposés.


jeudi 13 octobre 2011

Carmilla - Sheridan Le Fanu

Quatrième de couverture :

Dans un château de la lointaine Styrie, au début du XIXe siècle, vit une jeune fille solitaire et maladive.
Lorsque surgit d'un attelage accidenté près du vieux pont gothique la silhouette ravissante de Carmilla, une vie nouvelle commence pour l'héroïne. Une étrange maladie se répand dans la région, tandis qu'une inquiétante torpeur s'empare de celle qui bientôt ne peut plus résister à la séduction de Carmilla... Un amour ineffable grandit entre les deux créatures, la prédatrice et sa proie, associées à tout jamais " par la plus bizarre maladie qui eût affligé un être humain ". Métaphore implacable de l'amour interdit, Carmilla envoûte jusqu'à la dernière ligne... jusqu'à la dernière goutte de sang !

Carmilla est pour moi une petite déception, mais dire que je n'ai pas du tout aimé cette lecture serait un gros mensonge. C'est seulement que j'avais de grandes attentes car on m'avait dit que le texte de Le fanu était un des piliers de la littérature vampirique. Il faut avouer que je ne croyais pas au départ que Carmilla était presque une nouvelle. Il ne fait que 123 pages ! Partant de là, je n'ai pas eu la longue histoire étoffée à laquelle je m'attendais mais je suis très contente de connaitre la vampire culte et sa pauvre victime Laura. J'ai découvert une histoire étonnante pour l'époque agrémentée d'une atmosphère gothique mystérieuse. Avec une  dose de sensualité et des interventions des personnages ecclésiastiques, je ne doute pas que Carmilla ait suscité une certaine controverse. Il est à lire ne serait-ce que pour connaitre une ancêtre de nos nombreux vampires actuels !

mercredi 12 octobre 2011

Morse... un autre film de vampires

Adaptation du roman Laisse-moi entrer de John Ajvide Lindqvist, Morse est un film de vampires très différent de ceux que j'ai eu l'occasion de voir auparavant. Cependant, c'est tout à fait positif, il m'a vraiment beaucoup plu. Je considère même que Morse a le potentiel de devenir un film culte. Ce n'est pas rien ! Il faut le voir absolument !

Par un soir froid à Stockholm, le jeune Oskar rencontre Eli, une jeune voisine, dans la cour de son immeuble. N'ayant pas d'amis, Oskar se liera d'amitié avec cette Eli qui n'est pas une jeune fille ordinaire. J'imagine que vous devinez bien ce qu'est en vérité Eli !

Sur le plan esthétique, tout le film est remarquable. J'ai senti qu'on avais beaucoup travaillé cet aspect et personnellement, ça m'a bien plu. Certaines scènes peuvent être plutôt "gores" mais elles restent très agréables à regarder. Je pense notamment au moment où l'homme qui habite avec Eli tente de récupérer du sang (disons ça ainsi pour ne pas "spoiler") dans un petit boisé (que je ne trouvais pas très dense pour s'adonner à ce genre d'activité mais ça c'est une autre histoire).  J'ai aussi aimé l'atmosphère qui se dégage ainsi que le jeu des deux jeunes acteurs.

Puis, la dernière scène, filmée sous l'eau de la piscine, est très imginative. Je crois qu'elle restera dans les scènes les plus marquantes du genre.

Je sais que les américains en ont fait un "remake" qui s'intitule Let me in. J'ai de la difficulté à croire que la qualité équivaut à l'original. L'avez-vous vu ?


dimanche 9 octobre 2011

Carrie - Stephen King


Carrie White, dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, vit un calvaire : elle est victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu'elle le maîtrise encore avec difficulté... Un jour, cependant, la chance paraît lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l'aimer, l'invite au bal de printemps de l'école. Une marque d'attention qu'elle n'aurait jamais espérée, et peut-être même le signe d'un renouveau ! Loin d'être la souillonne que tous fustigent, elle resplendit et se sent renaître à la vie. Mais c'est compter sans la mesquinerie des autres élèves. Cette invitation, trop belle pour être vraie, ne cache-t-elle pas un piège plus cruel encore que les autres ?

De l'histoire de Carrie, je ne connaissais rien mis à part qu'elle possédait des dons de télékinésie. Je pense que tout le monde est au courant de ce "détail". C'est donc avec enthousiasme et curiosité que je me suis plongée dans le tout premier roman de Stephen King devenu maintenant un classique. Je n'ai pas été déçue, j'ai passé un excellent moment avec ce roman.

Ce que j'aime de cette histoire, c'est qu'elle raconte un drame comme il s'en vit régulièrement dans les écoles. Partout, malheureusement, un nombre incalculable de jeunes se font ostracisés comme Carrie. C'est ce qui m'a secoué au début. Mais partant de là, Stephen King a écrit un vrai cauchemar avec ces garces sans pitié et surtout, avec cette mère fanatique complètement "timbrée". Je dirais que ce personnage m'a perturbé davantage que Carrie ! Le début est excellent mais dès que le bal commence, il est encore plus difficile de décrocher.

Bien que j'aie trouvé ce livre très différent des autres King que j'ai lu (bon ma liste n'est pas super longue non plus), il s'est hissé parmis mes préférés, probablement ex aequo avec Salem, que je ne peux oublier. J'aimerais bien mettre la main sur l'adaptation de Brian De palma avec Sissy Spacek maintenant.


mercredi 5 octobre 2011

Halte à la maison hantée... The changeling

J'ai décidé de prendre le train fantôme du Challenge Halloween au moins pour cette première halte soit "La célèbre, l'incontournable Maison hantée". Je ne promet cependant rien pour la suite. Seul l'avenir nous dira si je resterai à bord...

Alors, j'ai fait halte dans une énorme maison bien évidemment hantée avec le film The changeling (L'enfant du diable en français) qui date de 1980. Je ne crois pas qu'il soit très connu. En tous cas, je ne le connaissais pas avant que mon oncle, un grand amateur de films d'horreur et d'épouvante, me le prête. J'ai appris, en plus, que c'est un film canadien !

En résumé, un compositeur de musique et professeur à l'université, John Rusell, déménage à la suite des décès de sa femme et sa fille dans une nouvelle maison. La maison n'a pas été habitée depuis un bon moment et pour cause, elle est sous l'emprise de quelqu'un ou quelque chose...

J'ai beaucoup aimé cette histoire. Le rythme au début est lent et s'accélère au fil des découvertes de John. L'enquête qu'il mène nous garde en haleine. Et que dire de la maison, ce véritable manoir est typique : énorme, glauque, rempli de portes et pièces secretes, etc.  Vers la fin, j'ai trouvé la scène avec la chaise roulante particulièrement troublante.

Je ne sais pas pourquoi The changeling est moins connu que d'autres films du genre. Même s'il n'est peut-être pas le plus effranyant, je l'ai trouvé prenant et il m'a paru bien fait pour l'époque. Je ne peux donc que vous le conseiller.

dimanche 2 octobre 2011

Les frissons, c'est parti... avec Psycho !

C'est le tout début du challenge Halloween 2011 de Lou et Hilde ! Je commence aujourd'hui par un billet sur un film qui n'a besoin d'aucune présentation et évidemment d'aucun résumé. Il s'agit de Psycho de Hitchcock. Probablement peu d'entre vous n'ont jamais vu ce classique mais c'était mon cas jusqu'à tout récemment. J'avais déjà visionné la fameuse scène de "la douche" mais jamais le film en entier. Lors de mon voyage en Californie, j'ai eu la chance de voir les véritables décors de ce film qui sont toujours intacts aux Universal Studios : le motel Bates, la voiture et la maison de Norman. À mon retour, me procurer ce film a été une de mes priorités !

La suite peut contenir quelques petits spoilers... j'essaierai quand même de les limiter !

Un soir, je me suis donc assise devant ce monument de film d'horreur. En fait, il pourrait être classé "thriller psychologique" car il n'est pas si horrifique que ça mais il est angoissant à souhait. J'imagine, en plus, qu'actuellement nous sommes habitués à ce genre de film. Ça ne devait pas être le cas en 1960 ! Et pour moi, habituée aux films HD et en couleur, je trouve que le côté "noir et blanc" ajoute beaucoup au caractère du film.

Même si je connaissais le destin de Marion Crane, j'ai été très surprise de la chronologie des événements. Ce n'était pas du tout ce que je m'étais imaginé. Malgré tout, mon intérêt n'a pas diminué. Au contraire même. J'ai été fasciné par Norman Bates. Et que dire de la musique tout à fait stressante ? C'est un petit ingrédient qui ajoute beaucoup au côté angoissant du film. La scène finale est surprenante. Elle met un point final à tout ce suspense d'une terrible façon. Elle doit avoir marquer l’imaginaire de bien des gens.

Au final, même s'il ne fera pas trembler de peur les amateurs de notre époque, je considère que c'est un film qu'il faut voir !

Petits bonus : mes photos personnelles ! Elles ne sont pas géniales, il y a toujours une tête devant ou un poteau du chariot qui gâche la vue. C'est qu'ils ont le tour à Hollywood, pour visiter les décors et les studios, nous nous déplaçons dans un chariot. Pour avoir le droit de descendre, prendre de plus jolies photos ou se prendre nous-mêmes avec les décors, il faut débourser plus d'argent. Payer plus, c'est la loi à Hollywood ! La maison de Norman Bates et de sa mère demeure  très lugubre, vous ne trouvez pas ?