vendredi 17 juin 2011

La cité des jarres - Arnaldur Indridason

Quatrième de couverture :

Un nouveau cadavre est retrouvé à Reykjavik. L'inspecteur Erlendur est de mauvaise humeur : encore un de ces meurtres typiquement islandais, un " truc bête et méchant " qui fait perdre son temps à la police... Des photos pornographiques retrouvées chez la victime révèlent une affaire vieille de quarante ans. Et le conduisent tout droit à la " cité des Jarres ", une abominable collection de bocaux renfermant des organes...


Avec ce roman, j'ai enfin fait la connaissance du célèbre inspecteur Erlendur d'Arnaldur Indridason. Il y a plusieurs autres de ses enquêtes qui me faisaient envie mais je tenais à commencer par le début pour les lire chronologiquement. La cité des jarres est sa toute première enquête, traduite en français du moins.


Suite à la lecture de plusieurs billets sur la blogosphère, j'avais des attentes en débutant et après quelques pages, j'avoue que je n'étais pas certaine que ça me plairait. On entre vite dans l'action, ce qui m'a plu mais, j'aurais aimé connaitre un peu mieux les personnages. J'ai trouvé qu'ils manquaient de profondeurs. Une chance, l'enquête, elle, est prenante. Plusieurs rebondissements l'alimentent tout au long de l'histoire. Le lecteur a peu de répit. Puis, le livre est assez court, il se lit donc très bien.


Malgré mes petits bémols, je compte continuer la série de l'enquêteur Erlendur. Peut-être que les personnages gagneront en profondeur. J'espère notamment en apprendre plus sur les deux acolytes de l'enquêteur, Sigurdur Oli et Elinborg. Et si les autres romans ressemblent à celui-ci, ce sont des lectures parfaites pour l'été !

mercredi 8 juin 2011

Les visages - Jesse Kellerman

Quatrième de couverture :

Lorsque Ethan Muller, propriétaire d'une galerie, met la main sur une série de dessins d'une qualité exceptionnelle, il sait qu'il va enfin pouvoir se faire un nom dans l'univers impitoyable des marchands d'art.

Leur mystérieux auteur, Victor Cracke, a disparu corps et âme, après avoir vécu reclus près de quarante ans à New York dans un appartement miteux. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime: c'est le travail d'un génie. La mécanique se dérègle le jour où un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d'enfants victimes, des années plus tôt, d'un mystérieux tueur en série.

Ethan se lance alors dans une enquête qui va bien vite virer à l'obsession. C'est le début d'une spirale infernale à l'intensité dramatique et au coup de théâtre final dignes des plus grands thrillers. Bien loin des polars calibrés habituels, Jesse Kellerman, styliste hors pair, nous offre ici un roman d'une indéniable qualité littéraire qui, doublée d'une intrigue machiavélique, place d'emblée le livre au niveau des plus grandes réussites du genre, tels Mystic River, de Dennis Lehane, ou L'Analyste, de John Katzenbach.


Je vous présente rien de moins que mon dernier coup de coeur dans la catégorie "suspense" ! Je trouve un peu exagéré de le classer dans la catégorie des thrillers car il n'est pas vraiment haletant mais cela ne signifie pas qu'il est ennuyant pour autant, bien loin de là !

Si je n'ai pas réussis à mettre le doigt exactement sur ce qui m'a autant plu, je peux vous dire que les personnages complexes sont intrigants. Leur vie est remplie de secrets. Plus on avance dans le récit, plus on réalise que ces secrets sont énormes et qu'ils auront de graves conséquences. J'ai apprécié qu'Ethan Muller, le personnage principal, soit un galeriste et que, comme la plupart d'entre nous, il ne s'y connaisse pas en enquête. Ce détail apporte de l'originalité au récit. L'univers des galeries d'art m'a aussi beaucoup intéressé, c'est un monde qui m'est tout à fait inconnu mais qui attise ma curiosité.

Quant à elle, l'écriture est fluide et précise d'une couverture à l'autre. Elle ne permet, pas plus que l'histoire elle-même, aucune baisse d'intérêt de la part du lecteur.

Donc, vous aurez compris, je recommande Les visages avec enthousiasme à ceux et celles qui ne l'ont pas lu !

mercredi 1 juin 2011

Passager pour Francfort - Agatha Christie

Quatrième de couverture :

Alors que Miss Theodofanous est priée de se présenter au contrôle immédiatement, une petite fille, dans un coin du hall, lève les yeux étonnés vers un homme endormi qui tient dans la main un panda en peluche. Pendant ce temps, sir Stafford Nye rêve qu'il chasse le léopard.

Il y avait un moment que je n'avais pas lu d'Agatha Christie. Il y avait un moment aussi que celui-ci trainait chez moi. Cependant, je dois dire qu'il ne m'a pas particulièrement plu. En fait, c'est la première fois que je suis déçue d'un roman de la grande romancière.


Passager pour Francfort est une histoire, je l'avoue, que j'ai trouvé difficile à suivre. Il est très différent des autres romans d'Agatha Christie que j'ai lu bien qu'il y ait encore beaucoup de personnages. Ici, il n'y a pas de meurtre, pas d'enquête de crime mais plutôt une partie d'espionnage. J'aurais apprécié un peu plus d'action et moins de discussions qui me donnaient l'impression de partir dans tous les sens.

Bref, je me suis ennuyée. C'est dommage car le début était prometteur. J'étais très intriguée par l'inconnue à l'aéroport et par l'évènement qui s'y produit. J'ai failli l'abandonner, c'est tout dire.