samedi 10 novembre 2012

L'enfant des cimetières - Sire Cédric

Quatrième de couverture :

Lorsque sa collègue Aurore l'appelle en pleine nuit pour couvrir avec elle un meurtre atroce, David, photographe de presse, se rend sur les lieux du drame. Un fossoyeur pris d'une folie hallucinatoire vient de massacrer sa femme et ses enfants avec un fusil à pompe, avant de se donner la mort. Le lendemain, un adolescent, se croyant poursuivi par des ombres, menace de son arme les patients d'un hôpital et tue Kristel, la compagne de David. Mais qui est à l'origine de cette épidémie meurtrière? Est-ce un homme ou un démon? Le journaliste, qui n'a plus rien à perdre, va se lancer à la poursuite de Nathaniel, l'enfant des cimetières, jusqu'aux confins de l'inimaginable... 

Thriller gothique époustouflant, L'Enfant des cimetières est servi par une écriture nerveuse terriblement évocatrice qui laisse le lecteur hypnotisé par l'horreur. Attention, si vous commencez ce livre, vous ne pourrez plus le lâcher!

Je croyais pouvoir lire plus d'un roman pour le Challenge de l'Halloween mais finalement, octobre a été plus occupé que prévu. Je termine donc le Challenge avec 1 roman, 1 BD, 1 nouvelle, 3 films et 1 série télé. Cet unique roman, c'est L'enfant des cimetières, écrit par Sire Cédric un nom qui m'étais totalement inconnu. J'avais simplement noté ce titre l'an dernier sur un blog dont je ne me souviens pas. Je n'ai pas eu de coup de coeur mais je n'ai absolument pas été déçue.

En mélangeant policier et fantastique, l'auteur aurait pu facilement se planter selon moi. Je considère que le sérieux, la minutie et le souci du détail d'une enquête policière se mélange difficilement avec la folie et l'imagination du fantastique mais j'ai été assez impressionnée de voir qu'au final, tout se tient dans cette histoire. L'enquêteur qui n'y croit pas au début mais qui décide de laisser une chance aux légendes urbaines après s'être posé énormément de questions est crédible.

L'écriture ne m'a pas passionnée mais ce n'est pas ce qui est important dans ce genre de roman. C'est mystérieux et ça se lit comme un thriller et, c'est ça l'important ! Même si le lecteur a une bonne idée de qui est cet enfant aux yeux bleus et cheveux bleus et de ce qu'il veut faire, on veut savoir s'il réussira ou si les enquêteurs seront plus malins. Il y a quelques pages, notamment celles du prologue, qui sont morbides et qui m'ont un peu dégoûtées mais rassurez-vous, elles sont peu nombreuses.

En résumé, c'était une bonne lecture pour l'Halloween ! Le Challenge est maintenant terminé.



samedi 27 octobre 2012

The Walking Dead dans ma télé... (Saison 1)

Je sais que The Walking Dead est avant tout une série de comics ou de bandes dessinées. Honte à moi, je n'ai jamais lu un seul tome ! J'ai voulu mettre la main sur le premier tome pour ce Challenge d'Halloween et aussi pour le comparer à la série télévisée mais ils ont trop la cote à ma bibliothèque. Pas un seul exemplaire n'était disponible !

Alors voilà, je n'ai découvert que la première saison de la série télévisée. Elle est plutôt courte, elle n'est composée que de six épisodes de 45 minutes, mais c'est suffisant pour bien entrer dans le drame de ces survivants. On suit avec attention un homme, Rick, shérif de son comté, qui s'est réveillé dans un hôpital vide, ou presque. Le début de l'épisode "pilote" m'a vraiment fait penser au film 28 jours plus tard. Ça m'a déplu un peu car c'était trop semblable, je ne pouvais m'empêcher de comparer. Heureusement, après cet épisode, l'histoire diffère. Notre shérif trouve, à travers la ville infestée de rôdeurs, quelques survivants humains comme lui. Les rôdeurs sont horrible à souhait ! Par chance, ils ne se déplacent pas très vite et ils semblent assez simples esprit. C'est une série qui me plait bien jusqu'à maintenant. J'ai la deuxième saison chez moi, je vais probablement la commencer bientôt. C'est un bon divertissement en ce temps d'Halloween ! De plus, tous ceux que je connais qui l'ont regardé m'ont dit que la deuxième saison est encore plus intéressante que la première. Mais je ne la regarderai pas en ce samedi soir... Ce soir : party costumé !

mercredi 24 octobre 2012

Carmilla - Sofia Terzo (adaptation libre du roman de Le Fanu)

Résumé : 

La jeune Laura vit avec son père dans un château isolé au cœur d'une forêt de Styrie, en Autriche. L'arrivée énigmatique et impromptue de la belle Carmilla vient rompre une pesante solitude. Mais bien vite, le comportement étrange de cette nouvelle compagne éveille la curiosité de Laura. Peu à peu se noue entre les deux jeunes femmes une relation passionnée, tandis qu'un mal mystérieux commence à décimer les jeunes filles de la région.

La semaine dernière, je cherchais, dans les rayons de ma bibliothèque, une bande dessinée ayant un lien avec l'Halloween. Parce que j'ai lu l'an dernier Carmilla de Le Fanu, j'ai eu envie de jeter un oeil sur cette adaptation du célèbre texte.

Le point de départ de cette histoire est le même que dans la nouvelle. Cependant, le roman contient une certaine sensualité qui, dans cette bande dessinée ou roman graphique, s'est transformée en érotisme. Les quelques vampires, homme comme femme, ont souvent des relations intimes avec leurs victimes avant de les mordre. Jusque-là, ça peut aller mais ce que je n'ai pas compris c'est pourquoi j'ai l'impression que les personnages femmes ne portaient aucun sous-vêtement. Elles perdent leur jupe ou leur robe de nuit et hop, encore nue ! Je n'ai rien contre l'érotisme mais c'était bien peu crédible selon moi. La société n'était-elle pas plus prude à cette époque pourtant ?

Les dessins en noir et blanc ne sont, pour moi, ni beaux ni laids. Ils servent tout à fait le type d'histoire. C'est comme s'ils passaient un peu inaperçus au final.

C'est une adaptation qui, selon moi, n'apporte rien de neuf et de nécessaire à l'oeuvre originale mais qui se laisse quand même parcourir avec un certain plaisir.

Pour lire les billets des participants de la "BD du mercredi", c'est chez Mango !


vendredi 19 octobre 2012

L'échine du diable, un film de Guillermo Del Toro

Vous vous souvenez peut-être que j'ai manqué mon avion pour l'étape du défi en Espagne mais je me reprends maintenant. Je vous présente un film qui vaut vraiment le coup qui s'intitule L'échine du diable. Je crois malheureusement qu'il est méconnu. Il est très difficile à trouver en français, au Québec du moins. C'est quelqu'un de mon entourage qui me l'a prêté, en espagnol, mais heureusement pour moi, il y avait des sous-titres français !

Carlos est un garçon qui vit dans un orphelinat à l'époque de la Guerre d'Espagne. Les autres enfants ne sont pas particulièrement agréables avec lui. Mais il n'y a pas que ça. Il y a autre chose de drôlement plus inquiétant. En fait, un fantôme semble errer dans cet endroit...

Voilà, je n'en dis pas plus mais je vous le conseille ! C'est un superbe film de Del Toro. Il est différent des autres que j'ai vu de lui (comme le Labyrinthe de Pan) mais on retrouve encore une bonne histoire et une réalisation très soignée. J'aime les films d'horreur qui me transporte à une autre époque. On dirait que c'est plus facile d'y croire. L'atmosphère inquiétante dans l'orphelinat en ce temps de guerre est vraiment réussie. 

Quoi dire de plus ? Il ne vous reste qu'à le trouver maintenant !


mardi 16 octobre 2012

"Cold prey", un "slasher" qui vient du nord

Pour cette étape dans les pays du nord, j'ai choisis de regarder un film d'horreur norvégien. C'est un pays dans lequel j'aimerais bien mettre les pieds un jour mais ce n'est pas ce film qui me donne envie ! Par contre, si on cherche un peu de suspense et un peu de stress, c'est bien ! Cold Prey est un bon slasher, catégorie de films d'épouvantes populaire des adolescents dans laquelle on retrouve aussi la lignée des Halloween et celle des Vendredi 13.

Cette fois, c'est cinq jeunes planchistes qui s'aventurent dans une montagne. Ils décident de monter en raquettes, car aucun téléphérique ne s'y rend, et de redescendre en planche à neige question de profiter à fond de la "poudreuse". Comme le film serait trop plat sans grande malchance, l'un d'eux se fracture la jambe. Une fracture ouverte, pas jolie du tout. Il leur est alors impossible de retourner sur leur pas, ils sont trop loin pour marcher. Pour ajouter au malheur, leurs téléphones portables ne captent rien. Ils décident de passer la nuit dans un ancien motel qu'ils aperçoivent, à même la montagne... Vous vous imaginez déjà que la nuit ne sera pas des plus tranquilles !

On est loin de réinventer le genre mais ce n'est pas mauvais du tout. L'ensemble est assez crédible pour ce type de film. Le décor, cette neige et ce froid ajoute aussi un ingrédient nouveau mais ne vous attendez pas à être surpris à la fin. On voit tout venir des siècles à l'avance. 

Il existe deux suites, Cold Prey 2 et Cold Prey 3 (deux titres très originaux), que je n'ai pas vus. Valent-ils la peine ?


mercredi 10 octobre 2012

Premier film d'octobre : La dame en noir

Disons que j'ai manqué l'avion pour la deuxième étape du Challenge d'Halloween qui devait être en Espagne. Je suis toujours au Royaume-Uni. J'espère que vous avez fait bon voyage :)

J'ai eu la chance de regarder La dame en noir un film d'épouvante adapté du roman The woman in Black de Susan Hill. Il s'agit d'un film un peu classique mais absolument divertissant. L'histoire de ce notaire et jeune père de famille qui doit à tout prix vendre la maison du marais dans un village marqué par les tragédies m'a captivé. Ce notaire, vous l'aurez deviné, est joué par Daniel Radcliff, l'interprète du plus connu des jeunes sorciers. Mais, je vous jure, après quinze minutes, on ne voit plus Harry Potter. Il devient Arthur Kipps, ce jeune anglais, parfaitement crédible, qui se débat bien malgré lui avec les villageois ébranlés et les spectres.

L'esthétisme, soigné, est absolument fabuleux. Les décors et les costumes m'ont fasciné. Pour cet aspect, j'ai  même repensé au superbe film Les Autres ce qui est un grand compliment car c'est un de mes films d'épouvante favori. L'ambiance est entièrement réussi. Il n'y a aucune scène gore dans ce film mais ce n'est pas rassurant pour autant. On ne peut s'empêcher de sursauter à quelques reprises. La fin devrait vous étonner également.

Je vous conseille de le visionner par une soirée froide d'octobre, c'est parfait !


vendredi 5 octobre 2012

Le fantôme de Canterville - Oscar Wilde

Quatrième de couverture :

Le Fantôme de Canterville met en scène un fantôme nommé Sir Simon et un ministre américain. À leur arrivée, Lord Canterville, l'ancien propriétaire des lieux, prévient Mr Otis et sa famille que le fantôme de Sir Simon hante le château depuis que ce dernier a tué sa femme Eleonore voilà quelques siècles. En effet, une tache de sang apparaît de façon récurrente. Mr Otis ne croit pas aux revenants, et ce sera à ses dépens. Sa fille, Virginia, devient amie avec le fantôme.

Le Fantôme de Canterville est la première ouvre de Wilde que je lis au complet. J'ai seulement déjà étudié de courts extraits dans mes cours de littérature mais cette nouvelle fantastique, qui fait 60 pages, m'a surprise. Dans ce que j'avais lu, je n'avais jamais repéré d'humour. Je me trompe peut-être mais Le Fantôme de Canterville me semble bien différent ! Ici, même s'il s'agit d'une maison hantée, pas de grandes frousses ni même de petits frissons. C'est l'humour qui prédomine. Et l'ambiance aussi. J'ai bien aimé cette ambiance très "anglaise" et très "19ème siècle". Le Fantôme est un drôle de personnage et j'ai bien aimé qu'il partage ses pensées. Il est critique et même, parfois, touchant.

Bref, on sent que l'auteur s'est bien amusé à écrire cette nouvelle et son plaisir est contagieux !


dimanche 30 septembre 2012

Challenge Halloween 2012 !

C'est décidé, je réitère cette année avec le désormais classique Challenge d'Halloween de Lou et Hilde. À chaque édition, on y apporte un petit concept différent. Cette fois, nous ferons un tour du monde effrayant.

Voici les arrêts proposés :
5 octobre : le Royaume-Uni
10 octobre : l’Espagne
15 octobre : les Pays Nordiques
20 octobre : l’Afrique et l’Amérique du Sud
25 octobre : Les Etats-Unis
31 octobre : Halloween
5 novembre : Asie
10 novembre : retour en France

Bon, le retour en France, c'est pour les français :) Je crois que je ne reviendrai tout simplement pas de ce voyage ! Je ne m'arrêterai peut-être pas à chaque fois mais je vais essayer d'y être la plupart du temps. Je peux déjà dire que je débarquerai au Royaume-Uni dans 6 jours... Je consacrerai tout le mois d'octobre à ce genre avec des commentaires de romans, de films, de BD, etc.

Bon voyage, courageux !

mardi 18 septembre 2012

Corniche Kennedy - Maylis de Kerangal

Quatrième de couverture :

" Les petits cons de la corniche. La bande. On ne sait les nommer autrement. Leur corps est incisif, leur âge dilaté entre treize et dix-sept, et c'est un seul et même âge, celui de la conquête : on détourne la joue du baiser maternel, on crache dans la soupe, on déserte la maison. " 

Le temps d'un été, quelques adolescents désœuvrés défient les lois de la gravitation en plongeant le long de la corniche Kennedy. Derrière ses jumelles, un commissaire, chargé de la surveillance de cette zone du littoral, les observe. Entre tolérance zéro et goût de l'interdit, les choses vont s'envenimer... 

Âpre et sensuelle, la magie de ce roman ne tient qu'à un fil, le fil d'une écriture sans temps morts, cristallisant tous les vertiges. 

Cet été, si je n'ai pas été présente sur ce blog, c'est (en partie) parce que j'ai passé un mois en vacances en France et en Italie. Bonne raison, non ? Et ce livre, je l'ai acheté en France, plus précisément à Aix-en-Provence, après un passage à Marseille où se déroule justement cette histoire. J'ai beaucoup aimé y retrouver des lieux que je connaissais désormais (comme la corniche Kennedy, les îles du Frioul, etc.). Cependant, cette lecture m'a parue plutôt inégale. À certains moments, je me suis ennuyée alors qu'à d'autres, j'embarquais totalement dans le récit et je me demandais ce que j'avais trouvé lassant.

Le début est très contemplatif mais nécessaire. Comme lectrice, j'avais l'impression d'être là, aussi, à observer à travers mes jumelles.  On découvre les personnages mais l'action est très peu présente. C'est peut-être ce rythme lent qui me lassait. Vers la moitié, tout bascule. Il y a une véritable course de chat et souris. Ça devient plus intéressant. Franchement, il aurait dû être plus long. Il se lit vite, trop vite. Il me semble qu'il y aurait eu bien plus à dire sur la bande de la Plate. Et sur Sylvestre le commissaire aussi. L'auteur avait là plusieurs personnages intéressants. C'est dommage qu'on les délaisse si vite...

L'écriture, quant à elle, est très spéciale. Comme c'était mon premier roman de l'auteur, je ne sais pas si c'est son style habituel mais une chose est sûre, il faut y jeter un coup d'oeil ! Bref, Corniche Kennedy n'est pas une lecture qui m'a emballée du début à la fin mais j'ai pris plaisir à le parcourir à mon retour au Québec !



C'est joli les îles du Frioul ! Ah, les vacances :)


jeudi 30 août 2012

Paul au parc - Michel Rabagliati

Résumé :

Septième tome des aventures de Paul! Retour au monde de l'enfance avec Paul au parc, l'action se situant avant Paul à la campagne. Michel Rabagliati explore cette fois-ci le scoutisme et le mentorat avec en toile de fond la crise d'octobre.

Cet album de Paul n'a pas attendu son tour longtemps chez moi avant d'être lu. Il faut dire que je suis fan de la série de Paul ! Et j'ai fait découvrir cet univers à plusieurs personnes de mon entourage et tous l'aiment. Non, ils l'adorent plutôt ! En fait, je ne connais personne qui a lu Paul et qui n'aime pas.

Alors, qu'en est-il avec ce septième album, après toutes ces éloges ? Il est forcément bien (c'est Michel Rabagliati quand même!) mais je dois avouer que, malheureusement, je ne l'ai pas autant apprécié que la plupart des autres de la série. 

L'univers sympathique et nostalgique demeure le même mais l'histoire m'a un peu moins interpeller, même si j'ai adoré retrouver ces personnages qui me sont maintenant familiers. 

Même si j'ai aimé la manière dont on traite des évènements d'octobre (j'ai toujours eu du mal à m'imaginer qu'un tel climat et que de telles actions aient pu avoir lieu dans mon Québec si calme... (bon ok, calme avant le printemps dernier).

Même si l'atmosphère d'amitié et de solidarité qui se dégage du groupe de jeunes scouts m'a plu.

Même si j'ai apprécié la surprenante note finale de l'album.

Alors, même si ce n'est pas mon préféré, je vous le conseille vivement!



Pour lire les billets des participants de la "BD du mercredi", c'est chez Mango !

mardi 21 août 2012

"La peur de l'eau", un bon film policier de chez nous

J'ai choisis de vous parler d'un film vu récemment que j'ai bien aimé et qui est une adaptation du roman de Jean Lemieux, "On finit toujours par payer". Malheureusement, je n'ai pas lu le roman alors je ne peux comparer les deux oeuvres. Je ne peux que dire de bons mots sur ce film, un bon suspense québécois avec, toujours, une pointe d'humour.

Le point de départ, c'est la découverte du cadavre de Rosalie  Richard, une jeune habitante des magnifiques Îles-de-la-Madeleine. Puisque le Sergent Surprenant et son équipe de policiers de l'endroit n'ont jamais mené une enquête de meurtre, on leur envoi de Montréal un collègue spécialiste qui, lui, en a vu d'autres apparemment.

Je n'en dis pas plus mais si vous aimez chercher les coupables comme dans un bon roman d'Agatha Christie, La peur de l'eau devrait vous plaire. En prime, nous avons droit à de superbes paysages des îles et à l'accent très coloré des madelinots. Les personnages sont bien joués, particulièrement le spécialiste interprété par Normand D'Amour qu'on ne peut que détester, et la fin est surprenante. Car, non, je n'ai pas réussi à trouver le bon coupable... Et vous ?

samedi 18 août 2012

Bille en tête - Alexandre Jardin

Quatrième de couverture :

Avec ses seize ans en bandoulière, Virgile veut désormais vivre tout haut et non plus chuchoter sa vie dans les couloirs d'une école. Adolescent charmeur, doué d'une gaieté infernale, il séduit une amie de son père fort riche : Clara. De nuits d'amour dans les hôtels, où on les prend pour mère et fils, en descentes dans les magasins de jouets, leur liaison prend une tournure de conte de fées amoral; mais déjà se dresse le père de Virgile qui n'apprécie guère que son fils se conduise en « gigolo »... Seule sa grand-mère, l'Arquebuse, semble le comprendre. Personnage tendre, haut en couleur et authentique, l'Arquebuse est pour Virgile une sorte d'assurance tous risques qui garantit le coeur, avec en prime des pâtés de canard.

Voilà un roman qu'on m'a gentiment prêté et que j'ai lu sans grande attente premièrement parce que je trouvais la couverture très moche (elle l'est toujours mais, au moins, j'en comprends mieux le sens maintenant). Deuxièmement, je ne connaissais Alexandre Jardin que de nom. Si j'avais eu de grandes attentes, je crois que j'aurais été déçue mais, j'avoue avoir eu beaucoup de plaisir à parcourir ce court roman.

Les personnages, que ce soit Virgile, Claude ou l'Arquebuse, sont extravagants et n'aiment pas se conformer. Ils sont intéressants même si parfois Virgile, avec sa grande naïveté, son égocentricité et son désir d'être un homme avant l'heure, me tapait sur les nerfs. Mais, j'ai bien senti qu'on avait affaire avec un jeune adolescent de seize ans et non pas avec un adulte. De ce côté, l'auteur a excellé. Même si l'histoire en somme est plutôt simple, elle est remplie de petits faits cocasses et drôles. Certaines répliques de Virgile sont de vraies perles ! J'avais souvent le sourire pendant ma lecture. Je le recommande donc, et particulièrement aux jeunes lecteurs !

lundi 13 février 2012

Le Tag des 11 choses


J'ai été taguée par Marine Rose  alors c'est l'occasion de donner un peu de mes nouvelles :)

Les règles du tag :

- poster les règles du tag sur sa page
- décrire 11 choses à propos de soi
- répondre aux 11 questions posées et en créer 11 nouvelles pour les personnes taguées
- taguer 11 personnes et faire un lien vers leurs blogs
- prévenir les personnes que l'on a taguées


11 choses sur moi :
1. Je suis québécoise (ça commence fort, hein ?)
2.. Tout, comme Marine Rose, j'ai un nouveau boulot depuis deux semaines.
3. Je suis passionnée par les voyages et je cherche actuellement ma destination pour juillet 2012 (si vous avez des suggestions, allez-y !)
4. Je fêterai bientôt mon quart de siècle !
5. Je viens de la campagne mais j'habite une ville depuis maintenant 7 ans.
6. Seulement 6 personnes de mon entourage connaissent l'existence de ce blog.
7. J'aime boire du thé vert en lisant mais je ne peux en boire dans les 3-4 heures avant d'aller au lit. Impossible de dormir sinon !
8. J'adore aller marcher dehors pendant les tempêtes de neige et encore plus quand il fait nuit.
9. J'ai un adorable chat nommé Pierrot.
10. J'adore faire du sport !
11. Marguerite n'est pas mon véritable prénom (quel scoop!)

Les 11 questions de Marine Rose :
1.Où préfères-tu partir en vacances, mer ou montagne ? Je dirais la mer, parce que je la vois si peu souvent.
2. Quel genre de livre lis-tu le plus ? Bonne question ! Je varie beaucoup que ce soit de la littérature québécoise, des polars, des BD, etc.
3. As-tu un rituel que tu reproduis avant de lire ? Je réfléchis, je ne trouve pas...
4. Quelle est la première chose que tu fais en te levant ? Partir la cafetière et nourrir mon chat impatient :)
5. Si tu pouvais te reconvertir professionnellement, que ferais-tu ?  J'aime ma profession (tant mieux!) mais j'aurais aimé, je crois, travailler aussi dans une école mais en tant qu'intervenant (orienteur, TES ou psy) pour rencontrer en "un pour un" les élèves.
6. Comment choisis-tu les livres que tu lis ? En lisant les blogs la plupart du temps mais parfois aussi simplement avec la couverture et ce qu'on en dit sur la quatrième de couverture.
7. Blogueuse, pourquoi ? Parce que je connais peu de monde dans mon entourage qui lisent régulièrement et c'est un moyen de pouvoir partager mes lectures avec d'autres passionné(e)s.
8. Aimes-tu voir un film tiré d'un livre que tu as déjà lu, et pourquoi ? Oui, j'aime voir si les décors et les personnages ressemblent à ce que j'avais imaginé mais souvent, je suis déçue.
9. Quelle époque littéraire est la plus captivante pour toi ? Je n'ai pas d'époque particulière. Je lis plus de contemporains mais je ne déteste pas du tout lire des romans écrit à d'autres époques.
10. Que représente la lecture pour toi ? Un loisir pour m'évader et me calmer. C'est mon seul loisir solitaire, je suis presque toujours entourée de gens.
11. Quelle est le livre qui t'as le plus marqué ?
Ouf ! C'est difficile d'en choisir un mais puisqu'il le faut, je dirais Anne, la maison aux pignons verts.
J'ai décidé de ne pas taguer 11 personnes à mon tour car je me sens comme un ours sortant de sa tanière au printemps. Je ne sais plus qui est toujours présent sur la blogosphère et surtout, je ne sais pas qui a déjà répondu ou non à ce tag.

dimanche 5 février 2012

La saison froide - Catherine Lafrance

Quatrième de couverture :

Meurtrie par une relation sans issue et lasse de la canicule, une jeune femme quitte Montréal et traverse le pays pour s'établir à Yellowknife. Tout ce qui l'attend au nord du soixantième parallèle, c'est un nouvel emploi, et l'hiver. Pour réécrire son histoire, les paysages vastes et glacés du Grand Nord forment une parfaite page blanche. Peu à peu, déroutée mais fascinée par ce qu'elle découvre, elle comprend qu'elle n'est pas la seule à chercher au coeur de la nuit polaire, un avenir plus lumineux.

Dès ma lecture de la quatrième de couverture, j'ai voulu plonger dans cette histoire, moi qui a souvent eu cette envie de découvrir le quotidien d'une autre région du globe. Un personnage qui prend la décision de changer de vie, de tout recommencer, est intrigant et forcément intéressant. Heureusement, je n'ai pas été déçue. Ce roman léger, mais pas trop, se lit extrêmement bien.

Lorsque nous faisons la rencontre de cette jeune femme en plein questionnement, elle roule déjà courageusement depuis plusieurs jours en direction de Yellowknife où elle a espoir de tout recommencer. Il ne suffit que de quelques retours en arrière qui nous permettent de la connaitre et de comprendre sa décision et ça y est, nous sommes embarqué dans une aventure au goût de "road movie" avec de savoureux personnages ! Entre les diverses  rencontres, les soirées bien arrosées, les discussions à propos des southerners et northerners et ses journées de travail à Radio-Canada Yellowknife, l'héroïne n'a pas le temps de s'ennuyer et le lecteur non plus. De plus, l'auteur aborde, en surface toutefois, quelques sujets plus sérieux et plus controversés comme celui des pensionnats autochtones via l'emploi de l'héroïne.

Mon seul petit regret, c'est qu'au trois quart du roman, on verse dans le mélodrame. Cela dure un peu trop longtemps à mon goût. Je voulais voir les personnages heureux et continuer d'explorer leur nouvelle vie. Cependant, cet élément est négligeable. Si le froid ne vous fait pas peur, je vous conseille vivement ce premier roman de Catherine Lafrance ! C'est une très belle découverte pour moi.