samedi 27 octobre 2012

The Walking Dead dans ma télé... (Saison 1)

Je sais que The Walking Dead est avant tout une série de comics ou de bandes dessinées. Honte à moi, je n'ai jamais lu un seul tome ! J'ai voulu mettre la main sur le premier tome pour ce Challenge d'Halloween et aussi pour le comparer à la série télévisée mais ils ont trop la cote à ma bibliothèque. Pas un seul exemplaire n'était disponible !

Alors voilà, je n'ai découvert que la première saison de la série télévisée. Elle est plutôt courte, elle n'est composée que de six épisodes de 45 minutes, mais c'est suffisant pour bien entrer dans le drame de ces survivants. On suit avec attention un homme, Rick, shérif de son comté, qui s'est réveillé dans un hôpital vide, ou presque. Le début de l'épisode "pilote" m'a vraiment fait penser au film 28 jours plus tard. Ça m'a déplu un peu car c'était trop semblable, je ne pouvais m'empêcher de comparer. Heureusement, après cet épisode, l'histoire diffère. Notre shérif trouve, à travers la ville infestée de rôdeurs, quelques survivants humains comme lui. Les rôdeurs sont horrible à souhait ! Par chance, ils ne se déplacent pas très vite et ils semblent assez simples esprit. C'est une série qui me plait bien jusqu'à maintenant. J'ai la deuxième saison chez moi, je vais probablement la commencer bientôt. C'est un bon divertissement en ce temps d'Halloween ! De plus, tous ceux que je connais qui l'ont regardé m'ont dit que la deuxième saison est encore plus intéressante que la première. Mais je ne la regarderai pas en ce samedi soir... Ce soir : party costumé !

mercredi 24 octobre 2012

Carmilla - Sofia Terzo (adaptation libre du roman de Le Fanu)

Résumé : 

La jeune Laura vit avec son père dans un château isolé au cœur d'une forêt de Styrie, en Autriche. L'arrivée énigmatique et impromptue de la belle Carmilla vient rompre une pesante solitude. Mais bien vite, le comportement étrange de cette nouvelle compagne éveille la curiosité de Laura. Peu à peu se noue entre les deux jeunes femmes une relation passionnée, tandis qu'un mal mystérieux commence à décimer les jeunes filles de la région.

La semaine dernière, je cherchais, dans les rayons de ma bibliothèque, une bande dessinée ayant un lien avec l'Halloween. Parce que j'ai lu l'an dernier Carmilla de Le Fanu, j'ai eu envie de jeter un oeil sur cette adaptation du célèbre texte.

Le point de départ de cette histoire est le même que dans la nouvelle. Cependant, le roman contient une certaine sensualité qui, dans cette bande dessinée ou roman graphique, s'est transformée en érotisme. Les quelques vampires, homme comme femme, ont souvent des relations intimes avec leurs victimes avant de les mordre. Jusque-là, ça peut aller mais ce que je n'ai pas compris c'est pourquoi j'ai l'impression que les personnages femmes ne portaient aucun sous-vêtement. Elles perdent leur jupe ou leur robe de nuit et hop, encore nue ! Je n'ai rien contre l'érotisme mais c'était bien peu crédible selon moi. La société n'était-elle pas plus prude à cette époque pourtant ?

Les dessins en noir et blanc ne sont, pour moi, ni beaux ni laids. Ils servent tout à fait le type d'histoire. C'est comme s'ils passaient un peu inaperçus au final.

C'est une adaptation qui, selon moi, n'apporte rien de neuf et de nécessaire à l'oeuvre originale mais qui se laisse quand même parcourir avec un certain plaisir.

Pour lire les billets des participants de la "BD du mercredi", c'est chez Mango !


vendredi 19 octobre 2012

L'échine du diable, un film de Guillermo Del Toro

Vous vous souvenez peut-être que j'ai manqué mon avion pour l'étape du défi en Espagne mais je me reprends maintenant. Je vous présente un film qui vaut vraiment le coup qui s'intitule L'échine du diable. Je crois malheureusement qu'il est méconnu. Il est très difficile à trouver en français, au Québec du moins. C'est quelqu'un de mon entourage qui me l'a prêté, en espagnol, mais heureusement pour moi, il y avait des sous-titres français !

Carlos est un garçon qui vit dans un orphelinat à l'époque de la Guerre d'Espagne. Les autres enfants ne sont pas particulièrement agréables avec lui. Mais il n'y a pas que ça. Il y a autre chose de drôlement plus inquiétant. En fait, un fantôme semble errer dans cet endroit...

Voilà, je n'en dis pas plus mais je vous le conseille ! C'est un superbe film de Del Toro. Il est différent des autres que j'ai vu de lui (comme le Labyrinthe de Pan) mais on retrouve encore une bonne histoire et une réalisation très soignée. J'aime les films d'horreur qui me transporte à une autre époque. On dirait que c'est plus facile d'y croire. L'atmosphère inquiétante dans l'orphelinat en ce temps de guerre est vraiment réussie. 

Quoi dire de plus ? Il ne vous reste qu'à le trouver maintenant !


mardi 16 octobre 2012

"Cold prey", un "slasher" qui vient du nord

Pour cette étape dans les pays du nord, j'ai choisis de regarder un film d'horreur norvégien. C'est un pays dans lequel j'aimerais bien mettre les pieds un jour mais ce n'est pas ce film qui me donne envie ! Par contre, si on cherche un peu de suspense et un peu de stress, c'est bien ! Cold Prey est un bon slasher, catégorie de films d'épouvantes populaire des adolescents dans laquelle on retrouve aussi la lignée des Halloween et celle des Vendredi 13.

Cette fois, c'est cinq jeunes planchistes qui s'aventurent dans une montagne. Ils décident de monter en raquettes, car aucun téléphérique ne s'y rend, et de redescendre en planche à neige question de profiter à fond de la "poudreuse". Comme le film serait trop plat sans grande malchance, l'un d'eux se fracture la jambe. Une fracture ouverte, pas jolie du tout. Il leur est alors impossible de retourner sur leur pas, ils sont trop loin pour marcher. Pour ajouter au malheur, leurs téléphones portables ne captent rien. Ils décident de passer la nuit dans un ancien motel qu'ils aperçoivent, à même la montagne... Vous vous imaginez déjà que la nuit ne sera pas des plus tranquilles !

On est loin de réinventer le genre mais ce n'est pas mauvais du tout. L'ensemble est assez crédible pour ce type de film. Le décor, cette neige et ce froid ajoute aussi un ingrédient nouveau mais ne vous attendez pas à être surpris à la fin. On voit tout venir des siècles à l'avance. 

Il existe deux suites, Cold Prey 2 et Cold Prey 3 (deux titres très originaux), que je n'ai pas vus. Valent-ils la peine ?


mercredi 10 octobre 2012

Premier film d'octobre : La dame en noir

Disons que j'ai manqué l'avion pour la deuxième étape du Challenge d'Halloween qui devait être en Espagne. Je suis toujours au Royaume-Uni. J'espère que vous avez fait bon voyage :)

J'ai eu la chance de regarder La dame en noir un film d'épouvante adapté du roman The woman in Black de Susan Hill. Il s'agit d'un film un peu classique mais absolument divertissant. L'histoire de ce notaire et jeune père de famille qui doit à tout prix vendre la maison du marais dans un village marqué par les tragédies m'a captivé. Ce notaire, vous l'aurez deviné, est joué par Daniel Radcliff, l'interprète du plus connu des jeunes sorciers. Mais, je vous jure, après quinze minutes, on ne voit plus Harry Potter. Il devient Arthur Kipps, ce jeune anglais, parfaitement crédible, qui se débat bien malgré lui avec les villageois ébranlés et les spectres.

L'esthétisme, soigné, est absolument fabuleux. Les décors et les costumes m'ont fasciné. Pour cet aspect, j'ai  même repensé au superbe film Les Autres ce qui est un grand compliment car c'est un de mes films d'épouvante favori. L'ambiance est entièrement réussi. Il n'y a aucune scène gore dans ce film mais ce n'est pas rassurant pour autant. On ne peut s'empêcher de sursauter à quelques reprises. La fin devrait vous étonner également.

Je vous conseille de le visionner par une soirée froide d'octobre, c'est parfait !


vendredi 5 octobre 2012

Le fantôme de Canterville - Oscar Wilde

Quatrième de couverture :

Le Fantôme de Canterville met en scène un fantôme nommé Sir Simon et un ministre américain. À leur arrivée, Lord Canterville, l'ancien propriétaire des lieux, prévient Mr Otis et sa famille que le fantôme de Sir Simon hante le château depuis que ce dernier a tué sa femme Eleonore voilà quelques siècles. En effet, une tache de sang apparaît de façon récurrente. Mr Otis ne croit pas aux revenants, et ce sera à ses dépens. Sa fille, Virginia, devient amie avec le fantôme.

Le Fantôme de Canterville est la première ouvre de Wilde que je lis au complet. J'ai seulement déjà étudié de courts extraits dans mes cours de littérature mais cette nouvelle fantastique, qui fait 60 pages, m'a surprise. Dans ce que j'avais lu, je n'avais jamais repéré d'humour. Je me trompe peut-être mais Le Fantôme de Canterville me semble bien différent ! Ici, même s'il s'agit d'une maison hantée, pas de grandes frousses ni même de petits frissons. C'est l'humour qui prédomine. Et l'ambiance aussi. J'ai bien aimé cette ambiance très "anglaise" et très "19ème siècle". Le Fantôme est un drôle de personnage et j'ai bien aimé qu'il partage ses pensées. Il est critique et même, parfois, touchant.

Bref, on sent que l'auteur s'est bien amusé à écrire cette nouvelle et son plaisir est contagieux !