mercredi 12 février 2014

Cinq mille kilomètres par seconde - Manuele Fior

Résumé :

L’histoire d’amour entre Piero et Lucia, que l’on retrouve à différents moments de leur vie dans Cinq mille kilomètres par seconde, se présente comme le portrait d’une certaine génération ! : celle qui, instable et sans repère, se trouve aujourd’hui dans la trentaine. Séduite par des milliers de modèles de vie possibles, elle ne sait en trouver un qui lui convienne. En le cherchant, elle s’aventure dans le monde, emprunte de nouveaux chemins, et s’égare. L’amour, idéalisé par l’éloignement, trompé par l’illusion de moyens de communication de plus en plus rapides, se transforme, s’épuise, et révèle alors la cruauté de son visage.

Sous des auspices intimistes, Cinq mille kilomètres par seconde est un ouvrage ambitieux qui nous promène dans le monde et dans le temps. Cette fresque introspective est illuminée par les aquarelles à couper le souffle d’un Manuele Fior qui atteint ici une maturité graphique impressionnante.

Sachant que cet album a gagné le prix du Fauve d'or en 2011, je m'attendais à quelque chose de bien, de vraiment bien même ! Les albums récompensés au Festival d'Angoulême me plaisent habituellement mais ça n'a pas été le cas cette fois. 

J'avais choisi Cinq mille kilomètres par seconde pour lire une belle histoire d'amour et pour la commenter pour la St-Valentin mais je ne me suis pas attachée au deux protagonistes. C'était donc difficile d'être intéressée à leur histoire. Je suis restée totalement hermétique à leurs destins.

Les aquarelles, bien qu'elles aient du style, n'ont pas réussi à sauver le tout. J'ai bien aimé le jeu des couleurs. Selon les endroits où ils se trouvent, les couleurs changent. Les couleurs jaunes et vert lime dominent en Italie alors que le bleu et le violet sont utilisés pour représenter les décors de la Norvège. En Égypte, nous avons droit à des couleurs très chaudes : orange, brun et quelques touches de rouges. Par contre, les visages des personnages ne m'ont pas plu. Ils m'étaient complètement antipathiques.

Bref, c'est une lecture qui ne laissera pas beaucoup de souvenirs dans ma tête. Je vais surement hésiter avant de lire à nouveau une bande dessinée de Manuele Fior.



Pour voir les billets des participants de la "BD du mercredi", c'est chez Mango !

samedi 1 février 2014

Joyeux Noël ! Non je ne suis pas en retard...

Tout juste après les vacances des fêtes, j'ai revu un film sorti en 2005 que je trouve absolument génial ! Je tenais à en parler sur mon blog mais c'est encore plus pertinent maintenant alors que je participe au défi "Une année en 14". 

Joyeux Noël raconte un page d'histoire qu'on ne m'a jamais enseigné à l'école mais elle a bien eu lieu. C'est la trêve de Noël de 1914 lors de la Première Guerre mondiale. En d'autres mots, les soldats anglais, allemands et français ont décidé, d'un commun accord et à l'insu de leurs généraux respectifs, de célébrer la nuit de Noël ensemble sans aucune violence. L'histoire a été romancée pour les besoin du film mais elle est inspirée de faits réels comme cette fameuse partie de football entre des différents camps.

Les héros, peu importe à quel clan ils appartiennent, sont très attachants. Ils ne sont présentés ni comme des héros ni comme des méchants mais plutôt comme de pauvres hommes qui subissent, bien malgré eux, les horreurs de la guerre. La fraternisation, dans les tranchées, en cette nuit de Noël fait vraiment plaisir à voir. 

Passez votre chemin si vous souhaitez voir un film de guerre rempli d'effets spéciaux, celui-ci est plutôt plein de bons sentiments malgré le contexte difficile. Mais si ce sont les émotions qui vous intéressent, foncez ! À voir dans le temps de Noël, ou pas !